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Regard critique · Justice sociale

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Logement public : André Antoine prône la mixité

En Wallonie, la répartition territoriale des logements sociaux est inégale. Il y a des raisons historiques à cela, mais on constate aussi que certaines communes ne veulent pasde logements sociaux… Le ministre wallon du Logement André Antoine1 compte bien leur forcer la main.

Le projet « parentalité » d’Éclats de rire, un an après : un échec ?

À quelques pas de Liège, la cour de récréation de l’école fondamentale Xhovemont1, colorée de dessins d’enfants, crée unétonnant contraste avec le quartier un peu laissé à l’abandon dans lequel l’asbl Éclats de rire2 et son ambitieux projet ont vu le jour.Destiné à nouer un dialogue entre l’institution scolaire et les parents issus de l’immigration, le projet « parentalité » a connu, malgré sonapproche novatrice, des difficultés révélatrices de la complexité de la tâche.

Logement et communes : constats préoccupants du Service de lutte contre la pauvreté

Récemment, le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme(CECLR)1 a publié un rapport sur “le droit au logement au regard des compétences communales”. Mention : “peuvent mieux faire”

Les sicav éthiques sont à la mode mais pas dans les agences bancaires

On parle beaucoup d’investissement durable, dans des entreprises respectueuses de critères moraux, sociaux et environnementaux élevés. Ces sicav se multiplient, et legouvernement travaille à permettre une déduction fiscale plus avantageuse pour l’épargne pension investie dans ce type de fond. Mais malgré une communication positive dessièges centraux des banques sur ces investissements, sur le terrain, les informations que prodiguent les agences sont parfois approximatives, à en croire l’enquêteréalisée par Test-Achats1.

Phase 3 du plan logement bruxellois : accueil positif du RBDH

La ministre bruxelloise Françoise Dupuis, en charge du Logement1, a présenté la phase 3 du Plan logement : il concerne 1 163 nouveaux logements. Le RBDH-BBRoW(Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat)2 accueille positivement la nouvelle.

Éducation permanente : troisième train de reconnaissances

Fadila Laanan, la ministre de la Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse de la Communauté française (PS)1, a approuvé le troisième train dereconnaissances d’associations actives dans le secteur de l’éducation permanente. Cette décision, qui concerne 78 associations, complète les deux premiers trains dereconnaissances de 2005 et 2006, qui concernaient respectivement 16 et 34 associations. Toutes ces reconnaissances interviennent en application du décret du 17 juillet 2003.

Et si les terrils favorisaient la réinsertion des SDF?

Une quinzaine de SDF squattent depuis trois semaines le plateau d’un terril à Charleroi. Ils s’auto-organisent au quotidien de manière collective.

L’aide à la jeunesse au cœur des débats de société

L’Interfédérations de l’aide à la jeunesse1 a voulu se pencher un moment sur les convictions, les combats communs, partagés par les onzefédérations qui la compose. Un document publié ce mois d’avril donne à lire ses positions quant aux débats qui traversent le secteur.
Mais il dépasse aussi les frontières de l’aide à la jeunesse. Pour aborder ce qu’elle nomme des « défis sociaux » en matière d’emploi,de logement, d’enseignement ; pour parler de « commande sociale », d’ « activation »… L’Interfédérations e(a)ncre ainsi ce qui faitconsensus en son sein. Alors que, depuis quelques mois déjà, elle investit dans un travail de concertation conséquent, autour des mesures proposées au printemps 2006, parla ministre de tutelle, Catherine Fonck. Et ce à l’heure où le regroupement a sollicité des rencontres avec chacun des présidents de parti.

PAS : contrôles accrus, emplois trop rares…

Place à l’activation des chômeurs. Jusqu’en 2004, seuls les cohabitants perdaient leurs allocations si leur chômage dépassait une certaine durée,c’était ce qu’on appelait l’article 80. Depuis bientôt trois ans, les chefs de ménage et les isolés sont eux aussi dans la ligne de mire. Ils sontpriés de s’activer, de démontrer leurs efforts pour chercher un travail, décrocher un intérim, une formation. Le super-conseil des ministres de Petit-Leez de lami-janvier 2004 a en effet accouché d’un projet d’accompagnement et de suivi des chômeurs proposé par Frank Vandenbroucke, à l’époque, ministre fédéralde l’Emploi (SP.A), Un plan qui prévoit une gradation d’avertissements et de sanctions.

Lutte contre le chômage : trente ans de tentatives

L’actuel Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs constitue l’énième item de la liste d’instruments de lutte contre le chômage entamée dans lafoulée de l’apparition en Belgique d’un chômage de masse, voici trente ans, et de sa persistance depuis lors. Le présent article cherche à mettre en lumière lesétapes marquantes de ces trente ans de politiques, sans viser à l’exhaustivité.

Les politiques européennes pour l’emploi : quid de l’État social actif ?

Présenté par les uns comme un indispensable outil de rattrapage pour une Belgique mauvaise élève de l’Union européenne, critiqué par les autres commemachine d’inspiration néolibérale imposée par les instances européennes, le Plan d’accompagnement se trouve visiblement au cœur d’un débat dont les termesdépassent nos frontières. Qu’en est-il exactement ?

Forem, Orbem et VDAB : Les acteurs administratifs au travail

Mesure fédérale, le PAS est effectivement mis en œuvre par l’Onem dans sa dimension de contrôle et, le cas échéant, de sanction àl’égard des demandeurs d’emploi, tandis que ce sont les organismes régionaux, VDAB, Forem et Orbem, qui sont chargés de l’accompagnement des demandeursd’emploi. Pour autant, la frontière entre contrôle et accompagnement est loin d’être étanche puisque c’est notamment sur la base des informationstransmises par les organismes régionaux que l’Onem apprécie le degré d’activation du « chômeur-demandeur-chercheur d’emploi ». Cettedéclinaison régionale d’un plan fédéral a fait l’objet, dès le début, de plusieurs polémiques portant sur les différences, voiresur les divergences d’approches et de résultats entre les trois organismes régionaux.