Carte blanche
Affaiblir le pompier n’éteindra pas l’incendie!
Face au recul des solidarités organisées et interindividuelles, les droits des citoyens sont menacés et l’action sociale est en danger! Il est plus que temps d’appeler à la mobilisation pour les défendre. Nous avons décidé de nous rassembler au sein d’une même plateforme, en nos qualités de citoyens, d’experts, de témoins, de travailleurs sociaux et socio-éducatifs, des secteurs public, associatif et syndical, quelles que soient nos références philosophiques ou politiques respectives au sein d’une même plateforme 1. Par ce geste, nous démontrons qu’il est temps de dépasser nos différences pour mieux défendre ensemble l’essentiel.
20 ans d'insouciance contre 20 ans d'inconscience
La notion même de jeunesse s’est adaptée chemin faisant: là où, il y a moins de cent ans à peine, l’adolescence n’était qu’un concept futuriste, elle s’étend désormais jusqu’à pas d’âge. Mais, paradoxalement, pour beaucoup de jeunes, l’horizon se rétrécit. Par Bernard De Vos.
L’appli «Toi aussi dégotte ton subside»
On le sait, Alter a acquis une expertise importante en subsidiologie, tout comme nombre d’acteurs associatifs, vu l’indigence des soutiens structurels liés à l’un ou l’autre agrément ou reconnaissance. Ce qui a amené l’agence à développer un petit programme original, imagine Alain Maron, chef de groupe Écolo à la Cocof et à la Cocom et ancien responsable des publications. Par Alain Maron.
One Day Max: «Une nuit dehors est une nuit de trop!»
Constat. Une nuit dehors est une nuit de trop. Mesure. Faire en sorte qu’une personne tombée à la rue n’y reste pas. Appel. Une politique nouvelle – au nom belgement fédérateur: One Day Max.
Par Laurent d’Ursel, ministre d’un soir en charge du sans-abrisme, artiste et cofondateur de DoucheFLUX
2035: l’éducation populaire, vers une démocratie de délibération
En 2035, l’éducation populaire est devenue l’une des politiques culturelles générales, appliquées à toutes les politiques publiques, à tous niveaux de pouvoir, en ce compris au niveau européen. Rétroactes sur ce «changement de régime» étonnant. Par Luc Carton, philosophe.
La plume et le cigare
J’avoue que, pour cette interview, j’étais un peu impressionné. Mais bon, c’est les 20 ans d’Alter, et il fallait que je rencontre une personnalité à la hauteur de l’événement!
Dans 20 ans …
Des milliers d’articles, des centaines de colloques, de recherches… L’Agence Alter souffle ses 20 bougies! Pour l’occasion, il nous tenait à cœur aussi de donner une place dans nos pages à notre «communauté»: anciens de l’Agence, personnalités que l’on interviewe régulièrement ou qui nous lisent depuis 20 ans. À chacun, nous avons demandé de répondre à l’une des questions suivantes: Quelle enquête voudriez-vous mettre à la une d’Alter Échos? De quoi rêveriez-vous pour votre secteur dans les 20 années qui viennent? Quelle politique mèneriez-vous si on vous confiait un portefeuille ministériel? À quoi ressemblera votre secteur dans deux décennies?
La politique d’aide aux sans-abri coincée dans une logique humanitaire
La politique d’aide aux sans-abri coincée dans une logique humanitaire.
Investiguer sur les comptes épargne
L’enquête que je rêverais de réaliser? On dit que les Belges amassent des millions sur des comptes d’épargne. Et pourtant on ne sait pas grand-chose de ces comptes: les montants, leur répartition géographique, le nombre de comptes d’épargne par [...]
Des politiques sociales qui ne s'intéressent plus qu'aux pauvres
Quelle enquête mettre à la une d’Alter Échos? Moteur des politiques sociales, la question des inégalités refait surface dans les débats politiques et intellectuels contemporains après une éclipse de près de 30 ans. Par Edgar Szoc, chroniqueur sur La Première (C’est presque sérieux), ex-journaliste d’Alter
Alter toujours nécessaire
Lorsque Alter aura 40 ans, le secteur associatif sera dans les caves, comme Alter à ses débuts… Pierre Verbeeren, directeur de Médecins du monde Belgique et cofondateur d’Alter
L'entreprise au service du bien commun
En 2035, j’imagine une économie dans laquelle les entreprises sociales contribueraient de manière encore plus significative au bien-vivre de tous les citoyens et citoyennes. Par Marie-Caroline Collard, directrice de la Fédération d’économie sociale SAW-B