Culture
Pour faire front, la culture se déconfine
Fermé depuis maintenant six mois, le secteur de la culture a décidé d’ouvrir coûte que coûte cette semaine. Si certaines représentations n’ont pas pu avoir lieu à cause de l’intervention des forces de l’ordre, le mouvement Still Standing For Culture compte bien contester ces interdictions qu’il juge illégales.
Ce samedi, on éteint l’ordi pour rallumer la culture
Ce samedi 20 février, Journée mondiale de la Justice sociale, des centaines d’actions de toutes sortes auront lieu à travers toute la Belgique pour ramener la question culturelle au centre des préoccupations. Pour recommencer, comme en appelle le mouvement à cette initiative Still Standing for Culture, à «faire culture», dès maintenant, sans attendre un «hypothétique printemps culturel».
Quand la culture crève la dalle
C’est grâce à l’initiative citoyenne de Pauline Duclaud-Lacoste que Feed the Culture, une épicerie solidaire destinée aux travailleurs de l’industrie culturelle et événementielle, a pu voir le jour le 6 juin 2020. Chargée de la politique culturelle à la Ville de Bruxelles, cette dynamique trentenaire, consacre tous ses samedis à distribuer des colis gratuits – dans un monde bousculé par le virus du Covid – pour nourrir celles et ceux du secteur qui galèrent. Après 26 distributions, Alter Échos s’est entretenu avec Pauline Duclaud-Lacoste pour comprendre comment on en est arrivé là.
Écrivains publics : donner un coup de plume
Rédiger un courrier administratif. Construire un discours. Préparer un CV. Écrire une lettre d’amour… À Mons comme ailleurs, la fonction d’écrivain public se veut pratique et diversifiée. Politique aussi, quand elle consiste, par le biais d’ateliers d’écriture, à identifier des problématiques de société et à les porter sur la place publique. Rencontres.
Statut d’artiste : en septembre, ça va chauffer ?
Au printemps, on parlait d’une refonte du statut d’artiste. Aujourd’hui, le dossier avance gentiment, sur fond de petites rivalités entre PS et Écolo. Avant une accélération à partir de septembre ?
Artistes : des oubliés qui en cachent d’autres
Laissés pour compte des débuts de la crise façon Covid-19, les artistes sont en train de faire valoir peu à peu leurs droits. Au point que l’on parle de réformer le fameux statut qui les concerne. Mais si, derrière eux, se trouvaient d’autres oubliés, bien moins médiatisés alors qu’ils connaissent pourtant les mêmes réalités ?
Les librairies indépendantes face au confinement : entre incertitudes et solidarité
Comme tout le secteur culturel, les librairies indépendantes sont durement touchées par la crise du Covid-19. Secteur fragile à la base, il ne possède pas les réserves des grands groupes pour rebondir après un choc aussi important.
Devenir « centre d’expression et de créativité » (CEC), un graal pour certaines associations
L’appellation « Centre d’expression et de créativité » (CEC) ouvre la voie à des subventions pour les structures qui sont jugées d’utilité sociale. Mais pour espérer devenir CEC, les asbl doivent se doter de patience et de détermination.
Librairie Pépite Blues
La librairie Pépite Blues a été lancée en avril 2019 par Celestina Jorge Vindes autour des afro-littératures. Elle s’est aujourd’hui imposée comme un lieu culturel unique à Bruxelles.
PointCulture : un bateau sauvé du naufrage ?
PointCulture, c’est 13 centres de prêts de médias (dont 7 « transférés » à des communes), 2 Discobus et 120 travailleurs, à travers la Wallonie et Bruxelles. C’est aussi une subvention de 7 millions € (environ 2,5% du budget [...]
Des couleurs dans la grisaille
Agathe Osinski est animatrice dans une bibliothèque de rue à Schaerbeek. Dans sa carte blanche, que nous publions aujourd’hui, elle décrit la force de ces rencontres, autour du livre, avec les populations précarisées. C’est aussi l’histoire des « bibliothèque de rue » qui est évoquée, dont les racines remontent au mois de mai 1968 et à l’action militante d’un prêtre français.
Lecture : Les poinçonneurs de l’IA
Avec son enquête «En attendant les robots», le sociologue Antonio A. Casilli met en lumière le «digital labor», composé d’un ensemble de petites mains invisibles nécessaires au fonctionnement des plateformes numériques.