Emploi/formation
Qui profite réellement des 600 heures de travail étudiant ?
600, c’est le nombre d’heures de travail que les jeunes peuvent prester en parallèle de leurs études depuis le 1er janvier 2023. Une augmentation servant à aider les commerces et l’horeca au lendemain de la crise sanitaire. Cette réforme ne laisse cependant pas tout le monde indifférent. Plusieurs syndicats et fédérations étudiantes se demandent à qui elle profite réellement.
Travailler peut faire perdre de l’argent
Les pièges à l’emploi empêcheraient les personnes chômeuses ou allocataires sociales d’accepter un travail, car les moyens des ménages, déjà peu élevés, diminueraient encore en acceptant certaines offres d’emploi. Si l’on tient compte que les publics précarisés, dont le niveau d’instruction est faible, se voient généralement proposer des emplois mal rémunérés et à des conditions de travail pénibles, comment s’étonner de l’impact de tels pièges? Débats idéologiques et chiffres tangibles.
Interra : rencontres arrangées contre les préjugés
La «théorie du contact» suppose qu’un contact interpersonnel avec une personne d’un groupe perçu comme différent réduit les préjugés vis-à-vis de l’ensemble du groupe. À travers la mise en place de «duos» entre personnes primo-arrivantes et locales, Interra, une jeune association liégeoise, met la théorie en pratique. Ici, le «migrant» n’est plus une figure abstraite: c’est Alexandra, Razek, Rahaf, Patricia… Grâce à son incubateur inclusif, Interra permet parallèlement à ces personnes de créer leur propre activité et de reprendre confiance en elles. Une initiative unique en Wallonie.
24 heures avec… la Maison des livreurs
Depuis fin novembre, au cœur de la capitale, la Maison des livreurs accueille les travailleurs de l’ombre. Entre les murs de ce vaste local, les coursiers qui sillonnent la ville repas sur le dos, peuvent recharger leurs batteries, créer du collectif et s’offrir un peu de chaleur humaine.
24 h avec… Hanan, Maria, Aïcha et leurs camarades
Parmi la pléthore de centres de formation existants, «Interface 3», créé en 1986 à Schaerbeek, fait figure d’exception en ne s’adressant qu’aux femmes. Une non-mixité assumée pour leur faciliter l’accès aux métiers informatiques, un secteur surreprésenté par les hommes. Depuis peu, une formation a vu le jour pour un public encore plus spécifique: les femmes de 45 ans et plus. Alter Échos est allé à leur rencontre.
Le mythe de l’emploi comme solution ultime
Depuis toujours, l’emploi est vu comme un rempart à la pauvreté. Dans certaines situations, il l’est. Mais pas tout le temps. Et puis, tout le monde n’y a pas accès. Il ne pourra donc jamais, à lui seul, éradiquer la pauvreté.
Titres-services : tournez ménages
Depuis son lancement en 2001, le système des titres-services n’a cessé de faire parler de lui. Avec des constantes notamment pour les travailleurs, celles d’un métier mal payé, pénible et peu considéré alors que le secteur est largement financé par les pouvoirs publics. Si la Wallonie a réformé ce système pour améliorer les conditions de travail des aides ménagères, on attend toujours la même chose à Bruxelles.
ETA, une bombe à retardement
C’est un secteur qui emploie 1.450 travailleurs et travailleuses en situation de handicap à Bruxelles. Depuis près de trente ans, les entreprises de travail adapté (ETA) sont censées apporter un travail stable, adapté, à ce public fragile. Pourtant, les syndicats tapent aujourd’hui du poing sur la table. D’après eux, certaines ETA bruxelloises négligeraient leurs missions sociales, au profit de la rentabilité économique. Les employeurs, eux, minés par les crises successives, appellent les pouvoirs publics à l’aide…
Travail et crise sanitaire: la loi du marché
La crise sanitaire a bouleversé le monde du travail. Sans renverser quelques «fondamentaux» comme la précarité ou la flexibilité… Alter Échos dresse un bilan au travers de ses archives.
Syndicats européens: des trajectoires disparates
Dans quel état se trouve aujourd’hui le syndicalisme en Europe ? Petit tour via les données de six pays de l’Union européenne dans lesquels il n’a pas toujours la même histoire ou le même fonctionnement.
Le monde parallèle de l’économie informelle
Pour mieux cerner les contours de cette économie informelle – ou souterraine – et ses nuances, nous avons croisé les regards de ceux et celles qui gravitent autour des travailleurs au noir, qu’ils les accompagnent, les défendent ou les contrôlent.
Noël sous stress pour l’insertion socioprofessionnelle bruxelloise
L’approche des fêtes est tendue pour les opérateurs d’insertion socioprofessionnelle (OISP) à Bruxelles. En cause: de multiples ratés dans leurs financements issus du Fonds social européen (FSE). Des pistes de solutions s’ébauchent, mais le secteur évoque des cessations de paiement, des préavis conservatoires, des suppressions de formations…