Emploi/formation
La galère des élèves-stagiaires
À l’heure où la crise sanitaire précarise encore davantage la jeunesse, les «élèves-stagiaires» réclament un cadre légal strict et une reconnaissance financière pour le travail qu’ils exécutent au sein des organismes qui les accueillent. Si cette question ne semble pas être la priorité du gouvernement fédéral et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle semble pourtant essentielle pour protéger ces jeunes. Enquête.
Travailler quatre jours par semaine, c’est trop dur ?
La crise du Covid-19 constitue-t-elle le bon moment pour passer à la semaine de quatre jours? Syndicats et partis de gauche y songent. Les économistes, eux, mettent en garde contre certains effets induits. En Belgique, un système méconnu permet pourtant déjà de le faire…
Territoires zéro chômeur: un chantier qui divise
Nés en France en 2016, les «Territoires zéro chômeur de longue durée» entendent créer des «entreprises à but d’emploi» (EBE) censées engager sur base volontaire la majeure partie des demandeurs d’emploi de longue durée. Les emplois créés sont censés être financés par les montants du chômage ou d’autres formes d’aide sociale «économisés» grâce à la mise à l’emploi des chômeurs. À Bruxelles, Actiris envisage de créer deux «EBE» en guise d’expérimentation. Entretien avec Gaëtan Vanloqueren, en charge du projet Actiris et Yves Martens, coordinateur du «Collectif solidarité contre l’exclusion».
«Se battre au nom de l’exception culturelle, c’est être incapable de se fédérer»
Sociologue et économiste français, Bernard Friot est à l’origine de la création de «Réseau salariat», une association d’éducation populaire qui promeut l’idée d’un «salaire à la qualification personnelle». Début octobre, il était l’invité de la Facir – une fédération rassemblant plus de 800 musiciens, tous styles confondus – et de Capitane Records pour une conférence intitulée «Pour une sécurité sociale de la culture et un vrai statut des travailleurs et travailleuses culturel(le)s». Alter Échos en a profité pour lui poser quelques questions…
Faire le ménage. Chez les autres et dans sa vie
Chez Natise, on n’apprend pas seulement à être une bonne aide ménagère. Cette entreprise de titres-services namuroise encourage son personnel à se passer d’elle pour trouver une autre insertion dans la vie socioprofessionnelle. Elle se définit comme un tremplin. On rebondit. Ou pas.
La pension
Nous sommes quatre, sortis ensemble de l’université. Les uns ont été journalistes, les autres, enseignants. Même âge donc, même durée de carrière professionnelle, mais pas le même statut. Et, au final, des montants de pensions qui varient du simple au double. Analyse d’un système d’assurance sociale peu équitable et pas toujours efficace pour assurer la sécurité d’existence des plus âgés.
Anaïs : lapins, Kleenex et baguette magique
Anaïs De Backer est conseillère de seconde ligne chez Actiris. Dans un bureau paysager déserté, elle reçoit des chercheurs d’emploi qui cherchent aussi leur voie. Entre peur de l’avenir et quête de sens, on lui confie souvent bien plus qu’un CV.
La CAPAC sur le fil du rasoir
Avec la crise sanitaire, la CAPAC, la Caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage, a affronté un tsunami de nouvelles demandes, notamment celles liées au chômage temporaire. Ses services ont été rapidement débordés et continuent de l’être, malgré des aménagements pour répondre à l’urgence. Aujourd’hui, le service public se prépare à affronter une autre vague…
Un été en Provence : le goût amer des fruits
Les saisonniers agricoles venus de l’étranger représentent la partie invisible du système agroalimentaire européen, belge, français… Déjà précaires, leurs conditions de travail en ont encore pris un coup suite à la crise du Covid-19. Reportage en Provence.
Faux chômage, vraie précarité
La crise du coronavirus a mis plus d’un million de travailleurs au chômage temporaire en quelques jours. Une situation inédite qui a donné lieu à un certain nombre d’abus. Difficiles à prouver, toutefois, pour l’Inspection sociale.
C’est l’histoire d’une ALE qui fait faillite
L’ALE de Jette vient de mettre la clef sous le paillasson. Plombée par des comptes rouge vif, la structure a reçu le coup de grâce des « mains » Covid-19. Retour sur une descente aux enfers aux allures de mauvaise blague.
Les étudiants stagiaires dans l‘incertitude
La crise du coronavirus a rendu la vie de nombreux étudiants dans le domaine de la santé bien compliquée. Entre ceux qui ont vu leur stage annulé par les établissements hospitaliers et les autres qui sont obligés de s’y rendre sous peine de ne pas obtenir leur diplôme, le futur des étudiants est incertain. À cela se rajoutent le manque de matériel et le risque de devenir un vecteur supplémentaire de transmission du virus.