Petite enfance / Jeunesse
24 heures avec… Autrement Dit
Un service d’aide à la jeunesse pas comme les autres. Fondé en 2017 par quatre jeunes collègues, Autrement Dit a fait fi de toute hiérarchie, repose sur la gouvernance partagée et cumule les projets innovants.
«Étincelle»: lueur d’avenir
Ce sont les «enfants oubliés de la psychiatrie». Eux qui ne sont pas malades mais vivent avec un parent souffrant de dépression sévère, d’un trouble bipolaire ou de schizophrénie. À la maison, c’est souvent le qui-vive, l’attente du pire, la peur au ventre. À l’extérieur, on cache tout, on ne dit rien. Depuis 2019, l’asbl Étincelle a créé un espace d’échange dédié à ces jeunes. Pour soulager le présent et préparer l’avenir: une vie pleinement vécue malgré les durs auspices.
Comment s’écrivent les émeutes?
À l’heure d’écrire ce dossier et de préparer le débat qui s’organise dans la foulée, s’est posée la question de l’utilisation du terme «émeutes». Est-ce le bon mot pour qualifier les événements de mai 1991 à Forest? Et qu’en est-il de son usage actuel? Comme les mots investissent les choses, des débats existent autour de cette dénomination.
Le feu de Forest
Le 10 mai 1991, le quartier Saint-Antoine, situé dans le bas de la commune de Forest, s’embrasait à la suite d’un contrôle de police sur un jeune du coin. «Les émeutes de Forest» dureront trois jours et marqueront une prise de conscience de la situation compliquée qui régnait alors dans certains quartiers «populaires» de Bruxelles. Récit.
«En 91, on parlait d’intégration. Aujourd’hui, de discrimination»
Que retenir de tous les plans, de toutes les mesures décidées à la suite des émeutes? Les promesses politiques en matière d’intégration, de lutte contre les inégalités ont-elles été tenues? Coup d’œil dans le rétroviseur avec Fred Mawet, ex-directrice de la mission locale de Forest, aujourd’hui secrétaire générale de ChanGements pour l’Égalité, et Andrea Rea, sociologue, auteur de Jeunes immigrés dans la cité (Éd. Labor, 2002), qui ont décrypté ces événements.
Prévention: une trêve sur le terrain malgré la lasagne institutionnelle
Trente ans que l’on tente de «prévenir» l’«insécurité» dans les quartiers bruxellois. Avec des budgets provenant de plusieurs entités alloués aux communes, et, sur le terrain, de nombreux métiers qui gravitent autour de la prévention sans toujours lui donner la même définition. Après des débuts difficiles, les relations sur le terrain se sont harmonisées. Mais les braises sont encore chaudes.
Ceux dont on parlait et qui ne parlaient pas
Il y a trente ans, Martine Vandemeulebroucke a couvert les émeutes de Forest pour le quotidien «Le Soir». Elle nous livre aujourd’hui son regard sur sa production journalistique de l’époque.
Hafid Jouhri, l’éducateur de rue devenu apiculteur
«Avec les abeilles, j’arrive à toucher des publics qu’on ne réussit normalement pas à intéresser. Et c’est pas moi, c’est les abeilles. Elles suscitent énormément de fascination. C’est du pain bénit pour le travailleur social.» Éducateur de rue, Hafid a été «piqué par le virus des abeilles» il y a dix ans. Depuis, l’apiculture est devenue son «outil d’accroche» des jeunes. Rencontre.
Virusland. La crise sanitaire et le sort des jeunes, vus par des jeunes
Pour la 8e édition du projet Bruxitizen, l’Agence Alter a proposé à des élèves de l’Université Saint-Louis de Bruxelles de se pencher sur la crise vue par les jeunes. C’est au travers de quatre ateliers médias (photos, presse écrite, vidéo et radio) que les étudiants ont tenté d’assembler la maquette de cette réalité dure entre octobre 2020 et mai 2021. Tantôt en présentiel, tantôt en distanciel, les élèves sont parvenus à présenter le fruit de leur travail après des mois de labeur dans des conditions pas toujours évidentes.
Réfugié et confiné
C’est par d’improbables chemins, des routes plus dangereuses que curieuses que Sami est arrivé en Belgique. Aujourd’hui, en attente du statut de réfugié qui lui permettrait de poser ses valises et ses souvenirs, il nous explique le confinement vécu d’un centre d’hébergement. Cet article a été écrit le 4 juin 2020 lors d’un atelier Scan-R à distance.
Rester ouverts à tout prix
À Schaerbeek, l’AMO «AtMOsphères» a dû se réinventer pour poursuivre ses activités en pleine pandémie. Les travailleurs sociaux se battent au quotidien pour maintenir le lien avec les jeunes. En espérant pouvoir, rapidement, tourner la page de cette période difficile.
Coulez jeunesse
Peu concernés, insouciants et désinvoltes, les jeunes? Leur portrait-robot tiré durant cette pandémie colle, semble-t-il, peu à la réalité. Les dégâts causés par la crise sur leur santé mentale sont bien visibles sur le terrain. Et confirmés par des études à large échelle.