Migrations
En Flandre, les migrants n’ont pas la côte
Mariages blancs: les communes jouent avec la loi, l’anticipent, la détournent
En 2013, la loi encadrant la procédure de mariage et de cohabitation légale a été modifiée. L’objectif était de lutter contre les mariages dits «de complaisance», et les communes sont donc tenues de suivre les nouvelles dispositions bien plus restrictives. Mais certaines communes font du zèle quitte, même, à enfreindre la loi. La lutte contre les mariages blancs, c’est une affaire qui marche dans la com politique.
Se dire «oui», ce parcours du combattant
Les démarches visant à démasquer les unions de complaisance, aussi appelés mariages «blancs» et «gris», sont sans cesse renforcées. Mais tendre l’oreille en direction des acteurs de terrain permet de réaliser que, dans le sillage des contrôles, les pratiques musclées et incohérentes sont légions. Pour beaucoup de couples binationaux, se dire «oui» est un réel parcours du combattant.
DASPA: classes à part
À Liège, l’Institut Saint-Laurent accueille depuis janvier l’un des quatre nouveaux dispositifs DASPA (dispositif d’accueil et de scolarisation des élèves primo-arrivants) en Fédération Wallonie-Bruxelles. Entre tentative d’instaurer un cadre et accommodements nécessaires, l’équipe pédagogique cherche sa voie pour accompagner [...]
CPAS et CRI: un parcours «commun» pour les primo-arrivants
Le CPAS de Montigny-le-Tilleul et le Centre régional d’intégration de Charleroi (CRIC) mutualisent les effectifs et les moyens financiers consacrés à l’accompagnement des primo-arrivants. Une première en Wallonie. Combinant le Projet individualisé d’intégration sociale (PIIS) (mené au sein des [...]
Le City Plaza d’Athènes: pas de room service, et néanmoins le meilleur hôtel d’Europe
Il y a quelque temps encore, l’hôtel Plaza accueillait les touristes désireux de visiter la capitale grecque, berceau de la démocratie. Depuis près de deux ans, dans une Grèce en crise, un collectif de citoyens se mobilise pour y héberger plus de 350 migrants. Une occupation qui, outre le gîte qu’elle offre à ces personnes fragilisées, se singularise par son engagement politique obstiné.
Le business des centres d’hébergement pour demandeurs d’asile
Profitant de la libéralisation des centres d’hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile, six entreprises privées se sont lancées dans ce secteur en pleine expansion. «On n’a pas de problème avec le mot ‘privatisation’», assume-t-on du côté de Fedasil. Plus de 35 millions d’euros auraient été distribués, entre urgence et opacité. Après une année de fonctionnement, ces centres ont fermé en février dernier. Satisfaite de cette ouverture au secteur marchand, Fedasil pourrait renouveler l’expérience.