Social
«Derrière les adultes à la rue, il y a des enfants qui trinquent.»
C’est un phénomène dont on parle peu, presque caché : la sans-abrisme ou l’absence de chez-soi des enfants. Des dénombrements récents effectués en Wallonie ont cependant permis d’établir une estimation du nombre de bambins concernés. Elle donne le vertige…
La fratrie face au handicap
Quand un enfant est en situation de handicap, les frères et sœurs sont aussi touchés. Des frères et sœurs qui, entre perfection et discrétion, grandissent dans l’ombre d’une maladie qui prend plus de place chaque année. C’est le cas de Melyna et Ibrahim qui ont un frère soit autiste soit porteur de trisomie 21.
«Le multilinguisme n’est pas seulement une norme, c’est une nécessité»
Avec plus de 180 nationalités différentes à Bruxelles, il ne faut pas s’étonner que cette diversité soit aussi présente dans le paysage linguistique régional. Car en tant que ville mondiale, bien que modeste en taille, Bruxelles se caractérise en effet par une diversité croissante de langues, faisant fi du carcan communautaire où elle est sommée de se développer. C’est ce que révèle le dernier Taalbarometer de la VUB.
Des espèces en voie de disparition
L’usage du cash est en chute libre. Conséquence et cause à la fois: des distributeurs de billets supprimés les uns après les autres. Un phénomène qui met à mal l’inclusion financière de toute une partie de la population.
«Sans l’aide du fédéral, c’est la catastrophe pour les pouvoirs locaux»
Entre les élections régionales de juin et les communales à venir, le président de la Fédération des CPAS wallons, Luc Vandormael, décortique la proposition, défendue notamment par le MR et Les Engagés, de limiter les allocations de chômage dans le temps. Il ne cache pas que cette mesure (et ses conséquences potentielles sur les finances locales) s’inscrit difficilement dans l’esprit de sa Fédération, celle-ci plaidant plutôt pour une sécurité sociale consolidée.
«La famille ne fait plus rêver»
Nucléaire, nombreuse, traditionnelle, recomposée, monoparentale, plurielle… La famille se décline aujourd’hui sous plein de formes. Est-elle encore un enjeu politique? Fonder une famille reste-t-il un projet désiré et désirable ? Pour Madeleine Guyot, directrice de la Ligue des familles, et Laura Merla, professeure à l’UC Louvain et membre du Centre interdisciplinaire de recherche sur les familles et les sexualités (Cirfase), l’émancipation des femmes et les contraintes économiques ont changé la donne.
Quand la famille nucléaire vient en renfort
Aider une personne hospitalisée pendant dix mois à la suite d’un AVC. Garder de jeunes enfants qui n’ont pas de place en crèche, ou du moins pas tous les jours de la semaine… Qui fait cela? Qui complète, ou compense, les offres de soins prévues par les pouvoirs publics? Souvent: les parents, les grands-parents. Surtout: des femmes.
Familles nombreuses, une espèce en voie de disparition?
Un ménage à trois enfants, et plus. C’est la règle pour être qualifié de «famille nombreuse» en Belgique. Dans un contexte de baisse générale de la natalité et de fécondité, nous faisons le portrait socio-économique de ces familles à grandes fratries qui rencontrent plusieurs difficultés, dont une majeure: la difficulté de se loger.
Quand le monde du travail colonise le monde militant
Dans le livre «Te plains pas, c’est pas à l’usine» (Niet! éditions, 2020), Lily Zalzett et Stella Fihn témoignent des conditions de travail effarantes des employés du milieu associatif français. «Alter Échos» a pris le pouls du côté belge avec Natalia Hirtz, chercheuse-formatrice au GRESEA (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative), et Magali, travailleuse associative et membre du collectif «Travail social en lutte».
No man’s lands : les nouveaux territoires de la non-mixité
Étroitement liés à l’histoire du féminisme, les espaces en non-mixité s’imposent aujourd’hui dans le secteur des assuétudes ou de la grande précarité. Si l’objectivation des violences sexistes les légitime, ces « no man’s lands » continuent pourtant de susciter la méfiance. Car ces zones de sécurité sont aussi des lieux de prise de conscience, de résistance et de changement.
Des cocons pour les mamans
Regards de terrain à Mons chez Marsupilama, à Charleroi chez Echoline et en province de Luxembourg à La Maison Source.
Maman et bébé sans domicile fixe
C’est l’un des visages de la pauvreté les plus cruels : les enfants sans abri. Dans la plupart des cas, ils accompagnent leurs mamans et peuvent trouver refuge dans des maisons d’accueil, en Wallonie et à Bruxelles. Pour ces familles fragilisées, c’est bien plus qu’un toit : l’absence de logement n’est souvent qu’une problématique parmi d’autres.