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Regard critique · Justice sociale

Social

Sans-abri et mal logés à Bruxelles: une augmentation de 33% depuis 2010

Dans la soirée du 6 novembre 2014, la Strada organisait le 3e dénombrement des personnes sans-abri et mal logées en Région Bruxelles-Capitale. Les résultats ont été présenté aux acteurs du secteur. Alter Échos en a pris connaissance. Au total, 2.603 personnes ont été recensées, soit 33% de plus qu’en 2010. Sur ces 2.603 personnes dénombrées, 779 sont sans-abri (412 en rue et 367 en hébergement d’urgence).

#Medialab : Vers une généralisation du Projet Individualisé d’Intégration Sociale?

Parmi les différentes mesures de lutte contre la pauvreté annoncées par la Suédoise, il en est une qui est restée particulièrement discrète alors qu’elle risque de transformer en profondeur le droit garanti à l’intégration sociale, consacré par l’article 2 de la loi du 26 mai 2002. Cette mesure, c’est l’élargissement du Programme Individualisé d’Intégration Sociale, autrement appelé PIIS, jusqu’à présent réservé principalement aux jeunes de 18 à 24 ans. Voici l’analyse des étudiants du Master en ingénierie de l’action sociale, de la haute école PH Spaak.

19-03-2015

Intégration sociale: nouvelles missions pour un SPP au bord de la disparition

Le service public fédéral de programmation Intégration sociale se voit confier de nouvelles missions et devrait accueillir en son sein le Service de lutte contre la pauvreté. Ce service est pourtant amené à disparaître…

12-03-2015

SPP Intégration sociale: petite chronique d’une mort annoncée

Un des trois nominés pour le prix «Organisation publique de l’année» (équivalent pour le secteur public du prix «Entreprise de l’année»), le service public fédéral de programmation Intégration sociale est pourtant bien amené à disparaître. C’est ce que prévoit [...]

Prostitution: à défaut d’une vision, une concertation

Le mardi 3 février dernier, la prostitution a fait l’objet d’une longue série d’interpellations au parlement bruxellois. Les parlementaires avaient eu vent d’une récente étude de l’Observatoire bruxellois pour la prévention et la sécurité (OBPS) qui s’est attachée à réaliser une véritable photographie de la prostitution à Bruxelles.

Assistance sexuelle : une première formation en France

La patronne de l’hôtel Au Brochet à Erstein sera contrainte par la justice de recevoir la première formation d’accompagnants sexuels pour personnes handicapées organisée par l’Appas.

Prostitution: réglementera, réglementera pas?

Le mardi 3 février dernier, le Parlement bruxellois s’est animé. La question de la prostitution a donné lieu à une longue suite d’interpellations aux couleurs variées. Car les parlementaires avaient eu vent d’une récente étude, réalisée par l’Observatoire bruxellois pour la prévention et la sécurité (OBPS). Loin de résoudre l’éternel débat entre abolitionnisme, prohibitionnisme et réglementarisme, une unanimité se dégage néanmoins sur la nécessité de mettre sur pied une véritable coordination pour gérer la question au niveau régional.

19-02-2015

Sexe et handicap: une maison close ouverte à Tournai

Handicap et sexualité, voilà un sujet qui dérange. La demande est pourtant bien présente et, face à celle-ci, des services sont disponibles. Comment cela est-il perçu par la famille, le politique, les mutuelles ou encore les homes pour personnes handicapées?

El Hajjaji et Dassetto croisent leurs regards sur la radicalisation

Comment expliquer la radicalisation de jeunes musulmans en Belgique? Quelle place pour l’Islam dans notre pays? Interview croisée de Felice Dassetto, sociologue à l’UCL et créateur du Centre interdisciplinaire d’études de l’Islam dans le monde contemporain, et de Hajib El Hajjaji, du centre islamique de Verviers et porte-parole de l’initiative «Convergences musulmanes de Belgique contre la radicalisation et pour la citoyenneté».

Assistants sociaux : détecteurs de radicaux?

Lutter contre le radicalisme. Tandis que les uns prônent la création de cours de citoyenneté obligatoires à l’école, les autres insistent sur la «normalisation de la présence des citoyens musulmans » dans notre société. Les derniers – nos hommes et femmes politiques – élaborent çà et là leurs divers «plans d’action pour la prévention du radicalisme». Au sein de ces plans, on retrouve notamment cette idée, bien dans l’air du temps, du travailleur social, qui muterait en une espèce de «détecteur» des signes de radicalisation. Une proposition qui ne va pas sans poser question.

Jacques Testart: «Nous sommes habitués à confondre élections et démocratie»

Jacques Testart est biologiste. Dans son dernier ouvrage L’Humanitude au pouvoir: comment les citoyens peuvent décider du bien commun, il défend la capacité des citoyens à prendre des décisions dans tous les enjeux scientifiques, sociaux et politiques.

Détecter le radicalisme: gare aux dommages collatéraux

Former les travailleurs sociaux à détecter les signes du radicalisme: la proposition est dans l’air depuis les tragiques événements de janvier. Est-ce vraiment une bonne idée? Et surtout, est-ce vraiment leur rôle? Sur le terrain, le vrai défi semble être d’une autre nature: continuer à travailler sereinement dans un climat où les tensions et les divisions sociales sont exacerbées.