Social
Pauvreté en ruralité : une partie de cache-cache
De la même façon que pour la ruralité, définir la pauvreté en milieu rural relève de la gageure. À tel point que, depuis des années, on lui accole systématiquement l’adjectif «caché» comme pour la justifier.
Renaître
Sortir de la violence est un long processus. La prise de conscience de certains déterminismes ne suffit pas: il faut aussi affronter la peur, reconquérir sa part de liberté, se relever cent fois. Une histoire de métamorphose, entre clinique et politique.
Non-recours : mieux connu, plus répandu
Chaque mois, Alter Échos replonge dans 25 années de journalisme social. Ce mois-ci, le non-recours: un phénomène, désormais bien étudié, que la pandémie et ses conséquences risquent de faire gonfler.
Sortir du bois : la solidarité à flanc de coteaux
Tous les Liégeois connaissent les coteaux. Et les touristes aussi depuis que des guides renseignent sur les itinéraires de balades qui les traversent… Une centaine d’hectares de verdure qui dévalent de la citadelle jusqu’à Saint-Léonard, des sous-bois, des futaies, des pentes et des creux éloignés des regards. Depuis des années, une poignée de sans-abri s’y installent régulièrement. C’est là le terrain d’action de Sortir du bois, un mouvement de solidarité né il y a un peu plus d’un an.
Quand la facture d’eau noie les plus précarisés
Vivre sans utiliser de toilettes, de douche, d’évier, c’est le sort des trois, quatre mille ménages belges dont le compteur d’eau a été fermé. La suppression des coupures d’eau est à l’agenda des gouvernements bruxellois et wallon. Mais lutter contre la précarité hydrique est bien plus complexe et ne passera pas seulement par une aide sociale accrue.
Bains publics: se laver hors de «chez soi»
Se laver, une routine, un plaisir… qui relève pour certains du défi et de l’exception. À défaut de salle de bain chez soi, ou d’eau, c’est la débrouille pour pouvoir trouver un endroit pour se laver, pour nettoyer son linge. Les bains publics – infrastructures qui se sont multipliées au siècle dernier – permettent au public privé d’eau d’accéder à des douches. Mais ils se comptent aujourd’hui sur les doigts de la main.
24 heures avec… Jeanne et les siens
Coordinatrice du Service Seniors à la commune de Forest et rédactrice en chef du magazine Amour & Sagesse, Jeanne Boute connaît sur le bout des doigts les chagrins et les bonheurs des uns et des autres. Toujours à l’écoute, toujours présente pour les aînés, elle n’a cessé en moins d’un an et demi de multiplier, avec son équipe de choc, des actions pour les sortir de leur solitude et pour «casser l’image du vieux».
Des invendus alimentaires lucratifs ?
Pour combattre le gaspillage, des plateformes récupèrent et revendent les produits à petits prix. Un nouveau venu vient bousculer les codes en monétisant une partie des invendus et en donnant le reste aux associations. Si l’idée est plutôt bonne en apparence, sur le terrain, le secteur de l’aide alimentaire grogne. Entre enjeux éthiques, écologiques et économiques, Alter Échos a mené l’enquête.
Le patriarcat comme règle du jeu
Inégalités de genre et violences entre partenaires intimes sont indissociables. Le patriarcat est la règle du jeu, que confirment les exceptions. Seule constante absolue de la mécanique: sa glaçante destructivité.
Prostitution: drôle de drame
Chaque mois, Alter Échos replonge dans 25 années de journalisme social. Cette fois, on s’intéresse aux débats liés à la légalisation de la prostitution.
Alain Maron: «La crise nous renforce dans l’idée que les secteurs du social et de la santé doivent plus que jamais être prioritaires.»
Alain Maron, ministre du gouvernement bruxellois en charge de la Santé et de l’Action sociale à la Cocom et à la Cocof, est aux manettes depuis moins d’un an au moment où le Covid-19 déboule en Belgique et à Bruxelles. Alors que nous sommes toujours englués dans cette crise sanitaire dont les impacts sociaux risquent d’être colossaux, Alter Échos fait le point avec lui sur les politiques en cours et à venir.
Mécanique de la violence : un début insidieux
La violence commence toujours avant la violence. C’est sa force. Par son caractère insidieux et progressif, elle installe une loi de l’indicible, qui isole les victimes et les place dans une situation d’extrême vulnérabilité. Tout avait pourtant si bien commencé.