Social

Contre la maltraitance infantile : agir au plus tôt
La maltraitance et les négligences abîment des enfants dès le plus jeune âge. Des services, à visée préventive, agissent au plus tôt pour travailler ce lien altéré entre mères, pères et nourrissons. Les Petites Bulles, à Charleroi, interviennent dès la grossesse pour aider ces parents qui traversent de graves difficultés – toxicomanie, alcoolisme, dépression. Aux Clairs Vallons, un hôpital wallon, l’unité «mère-bébé/parents-bébé» soigne les mamans, s’occupe des enfants et leur offre une parenthèse de plusieurs mois pour prendre soin de cette relation naissante et complexe.

Télé-Accueil : 107 raisons d’écouter
Anonyme, confidentiel et gratuit: le 107 est un service d’écoute généraliste où transitent jour et nuit des dizaines d’appels.

«On choisit de prendre la personne dans sa globalité»
Sortir durablement du sans-abrisme ou de la grande précarité, tel est le défi de l’asbl Comme chez nous, créée à Charleroi en 1995. Dans «Construire avec les naufragés», l’association explore 25 années d’évolution de pratiques et de recherches en travail social d’accompagnement et d’accueil. Pour en parler, Alter Echos a rencontré Stéphanie Cassilde, chercheuse au sein de l’asbl carolo.

Resto du cœur: le jour sans faim
Pour faire face à l’augmentation significative des demandes d’aide alimentaire depuis mars dernier et aux contraintes liées à la pandémie, le Resto du cœur de Charleroi adapte ses services. Mais aujourd’hui comme hier, le repas n’est qu’un prétexte pour tisser du lien. Reportage.

CPAS : «Pour nous, la crise sociale, c’est maintenant»
Le Covid a chamboulé les CPAS. Il a fallu mettre en place d’autres outils de travail social mais surtout aider ceux qui n’auraient jamais imaginé se retrouver un jour au CPAS. Des aides sociales en plus grand nombre, davantage de bénéficiaires et de financement public, les chiffres s’affolent. Et ce n’est que le début.

Le virus des inégalités
Depuis plusieurs mois, la crise sanitaire sévit dans la région bruxelloise. En s’infiltrant dans les failles de notre société, le Covid-19 a renforcé des inégalités déjà existantes.

Partenaires particuliers
Mars 2020, le lockdown est décrété. Dans les secteurs du social et de la santé, c’est le branle-bas de combat. Les services se réorganisent pour continuer à répondre aux besoins des plus fragiles. Des partenariats inédits se tissent, d’autres s’approfondissent, des projets se montent, les barrières sectorielles tombent.

La Maison Source. Des gestes et des mots pour accompagner les parentalités fragilisées
Deux bassins de vie en province du Luxembourg. Deux lieux pour se ressourcer : une maison à Barvaux et un appartement à Bastogne. Entre les murs de La Maison Source, une équipe de professionnelles de la petite enfance accompagne des jeunes parents issus de milieux précarisés dans les activités du quotidien avec leurs enfants. Chaque année, une soixantaine de familles passent le pas de la porte. Elles atterrissent ici via des services sociaux et de la santé de la région : CPAS, ONE…
La Maison Source leur propose alors un accompagnement individuel ou collectif. La formule varie selon les besoins et les envies. Les séances collectives s’étalent sur la journée et réunissent 3 à 6 parents accompagnés de leur enfant. «En collectif, les mamans discutent, s’entraident, amènent des idées, deviennent amies, développent leur réseau…, explique Marie Spoden, initiatrice et coordinatrice de La Maison Source. Pour certaines familles, l’individuel convient mieux, c’est au cas par cas.» En cette période de Covid et de confinement, l’option «séance individuelle» est de rigueur et le temps passé sur place est, par conséquent, écourté. «On a dû s’organiser autrement, tout en veillant à ce que les mamans continuent à être régulières, poursuit la coordinatrice. C’est important, cette régularité. Six mois dans la vie d’un enfant, c’est beaucoup pour le bien grandir.»

Toujours plus tributaires de l’aide alimentaire
Avec la crise actuelle, les bénéficiaires de l’aide alimentaire sont de plus en plus nombreux. Une aide de base qui, dans un pays riche, gêne aux entournures. Alter Échos raconte depuis de nombreuses années les questionnements qui traversent ce secteur au croisement de la charité et de l’aide sociale.

Un droit de séjour pour sortir les migrants européens de la rue
De nombreux migrants européens vivent en situation de – grande – précarité à Bruxelles. Dans le cadre du projet Prodec (Protéger les droits des citoyens mobiles de l’Union en situation de précarité), les travailleurs de rue de l’asbl Diogenes ont collecté des données sur ce public. Elles ont été présentées ce mercredi 9 décembre au cours d’un webinaire organisé par la Feantsa.

Miriam 3.0 : un autre accompagnement social pour les mamans solos
Miriam 1.0 est née en 2015 d’un constat accablant qui n’a pas changé depuis lors: pour chaque homme en situation de monoparentalité qui touche le RIS (revenu d’intégration sociale), il y a huit femmes dans la même situation.

Les pavés de la Ville-Basse
Devant le Pink Love Hotel, deux femmes prennent le soleil sur un banc, deux autres les rejoignent. La discussion s’engage entre Betty, Alexandra, Marguerite et Sylvia*. Elles ont la trentaine, parfois plus du double, des enfants, des petits-enfants. Cheveux en bataille ou mine soignée, jeans et baskets, minijupe et talons hauts. Quelques-unes des filles de Charleroi, que l’ASBL Entre 2 Wallonie accompagne…
*Tous les prénoms ont été modifiés.