Vie associative
Utsopi : succès et crises d’une organisation «par et pour» les TDS
L’an dernier, la Belgique est devenue le second pays au monde, après la Nouvelle Zélande, à décriminaliser le travail du sexe. Si le bilan de cette évolution législative reste à faire, elle constitue un succès éclatant pour Utsopi, le premier syndicat belge de travailleu(r)ses du sexe créé en 2015, aujourd’hui en pleine croissance. Mais derrière cette réussite, l’organisation est minée par les querelles internes.
No man’s lands : les nouveaux territoires de la non-mixité
Étroitement liés à l’histoire du féminisme, les espaces en non-mixité s’imposent aujourd’hui dans le secteur des assuétudes ou de la grande précarité. Si l’objectivation des violences sexistes les légitime, ces « no man’s lands » continuent pourtant de susciter la méfiance. Car ces zones de sécurité sont aussi des lieux de prise de conscience, de résistance et de changement.
Trois femmes puissantes
C’est une (r)évolution palpable et réjouissante : les femmes sont aux manettes de nombreuses associations et mouvements. Elles peuvent, à ces postes, insuffler des bonnes pratiques, mettre en valeur les travailleuses, changer concrètement les manières de penser. Rencontre avec Sylvie Pinchart, directrice de Lire et Écrire, Sarah de Liamchine, codirectrice de Présence et Action culturelles et présidente Solidaris Wallonie chez Solidaris, et Ariane Dierickx, directrice de L’Îlot.
Les femmes comptent dans l’économie sociale. Mais celle-ci en tient-elle compte ?
Avec ses valeurs de solidarité, de participation et de justice sociale, l’économie sociale – qui compte une majorité de femmes dans ses rangs – semble être forcément inclusive. Et, pourtant, elle n’échappe pas aux inégalités… Une étude fait la lumière sur cet enjeu en Wallonie. Décryptage.
Une histoire conflictuelle des associations féministes
L’histoire du féminisme est longue et les débats qui l’ont traversée sont nombreux. Des débats qui ont permis aux grandes associations féministes d’évoluer et de devenir au cours du XXe siècle ce qu’elles sont aujourd’hui.
Quand le monde du travail colonise le monde militant
Dans le livre «Te plains pas, c’est pas à l’usine» (Niet! éditions, 2020), Lily Zalzett et Stella Fihn témoignent des conditions de travail effarantes des employés du milieu associatif français. «Alter Échos» a pris le pouls du côté belge avec Natalia Hirtz, chercheuse-formatrice au GRESEA (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative), et Magali, travailleuse associative et membre du collectif «Travail social en lutte».
Femmes et associatif : maux d’emploi
Les associations sont engagées, pour nombre d’entre elles, dans la lutte contre les inégalités, dans la défense des plus précaires. Elles sont aussi actrices du dynamisme démocratique et défenderesses de la solidarité. Mais les cordonnières sont parfois mal chaussées: [...]
Une histoire conflictuelle des associations féministes
L’histoire du féminisme est longue et les débats qui l’ont traversée sont nombreux. Des débats qui ont permis aux grandes associations féministes d’évoluer et de devenir au cours du XXe siècle ce qu’elles sont aujourd’hui.
Trois femmes puissantes
C’est une (r)évolution palpable et réjouissante : les femmes sont aux manettes de nombreuses associations et mouvements. Elles peuvent, à ces postes, insuffler des bonnes pratiques, mettre en valeur les travailleuses, changer concrètement les manières de penser. Rencontre avec Sylvie Pinchart, directrice de Lire et Écrire, Sarah de Liamchine, codirectrice de Présence et Action culturelles et présidente Solidaris Wallonie chez Solidaris, et Ariane Dierickx, directrice de L’Îlot
Le temps du commun
Voilà huit ans que le secteur de l’éducation permanente ne s’était pas réuni. Et durant tout ce temps, le monde a bien changé. Accélération de la temporalité du travail, pandémie, perte de lien, prédominance des réponses aux besoins immédiats des populations au détriment d’un travail plus réflexif, présence de plus en plus prononcée du numérique… Autant de thématiques qu’il devenait urgent de traiter et qui ont poussé les acteurs du secteur à se retrousser les manches lors d’une journée de réflexion organisée le 21 octobre 2022.
Quand politiciens et associations s’aimaient d’un amour vache
Depuis la naissance de la Belgique, ils sont presque condamnés à s’entendre. Pourtant, monde politique et associations se regardent parfois en chiens de faïence. Alter Échos est allé à la rencontre de ces deux mondes afin de comprendre pourquoi.
« Il y a dans les rédactions une incompréhension totale du ressenti de ceux qui sont exclus »
Quel est le pouvoir du journalisme social? Sans doute celui de porter la voix des exclus, de ceux qu’on ne veut pas voir et entendre, mais aussi de décrypter et analyser les mécanismes inhérents à la création des inégalités. Une dimension essentielle du quatrième pouvoir qu’est le journalisme. Pourtant, le social n’a pas bonne presse. Il n’aurait même «jamais intéressé personne» dans les rédactions.