Participation : la jeunesse triée au sort

C’est devenu une sorte de mantra à destination des jeunes: participer. Participer à la société, au jeu politique, à divers engagements politiques, à la culture, aux luttes contre le changement climatique. Aujourd’hui, on leur en demande beaucoup, et, quand ils ne «participent» pas assez, on réfléchit à ce qu’on pourrait mettre en place pour qu’ils le fassent plus… Pourtant, c’est oublier que nous ne sommes pas tous égaux à ce sujet. Souvent, celles et ceux qui s’engagent et «participent» sont issus de milieux favorisés. Et pour les autres, ceux issus des milieux populaires, il n’est pas toujours évident de trouver sa place. («Entre jeunes militants écologistes et populaires, des ponts encore à trouver»).

D’autres exemples de secteurs où la participation des plus «fragiles» n’est pas facile? : le bénévolat ou le volontariat. («S’engager comme bénévole, une affaire de privilégiés?»). Ou encore l’école, où les écoles à pédagogie active/Freinet/Montessori, censées favoriser une plus grande participation de leurs élèves sont souvent réservées aux élèves les plus nantis («Participer à l’école, une utopie?»).

Pourtant, des exemples de participation de jeunes plus fragiles existent, comme à Anderlecht, dans le Brabant wallon ou encore près de Namur. («Jeunes dans les quartiers: l’important c’est de participer»). Ou encore par l’art, comme le stand-up, la musique, mais aussi le sport («Un engagement très artistique»).

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles