A Bruxelles et en Wallonie, près de 2 000 adolescentes sont devenues mères en 2009. Plusieurs associations accompagnent ces jeunes filles à devenir mères tout en restant ados.
En Belgique, c'est surtout dans le Sud du pays que le phénomène de grossesse précoce est préoccupant : en 2009, on a répertorié en Wallonie 1 429 accouchements pour des mères de 15-19 ans et 12 avant 14 ans. « Il y a beaucoup d'inégalités entre les régions par rapport aux cas de grossesses précoces. Là où le taux de mères adolescentes n'est que de 2 % en Flandre, il s'élève à Bruxelles à 2,3 % et à 3,9 % en Wallonie », souligne Anne Verougsterate, gynécologue à l'Hôpital Érasme. « Globalement, l'une des causes principales de ce phénomène, c'est la précarité sociale. Mais l'on voit toutefois des différences : les jeunes qui ont un projet d'avenir vont se tourner vers une interruption de grossesse alors que celles qui sont en échec scolaire ou en difficulté familiale voient leur avenir avec un enfant. »
La priorité, c'est de rester ado C'est dans le Hainaut que l'on trouve le plus de mères adolescentes avec un taux de 4,8 %. Justement, à Mons, l'asbl Toboggan[x]1[/x] a lancé un projet d'accompagnement de ces jeunes filles appelé Marsupilama. L'idée, c'est d'accueillir deux jeunes, enceinte ou maman, dans des studios individuels. Pour les aider, elles sont accompagnées de deux éducateurs. « Ce qui était impo...
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A Bruxelles et en Wallonie, près de 2 000 adolescentes sont devenues mères en 2009. Plusieurs associations accompagnent ces jeunes filles à devenir mères tout en restant ados.
En Belgique, c'est surtout dans le Sud du pays que le phénomène de grossesse précoce est préoccupant : en 2009, on a répertorié en Wallonie 1 429 accouchements pour des mères de 15-19 ans et 12 avant 14 ans. « Il y a beaucoup d'inégalités entre les régions par rapport aux cas de grossesses précoces. Là où le taux de mères adolescentes n'est que de 2 % en Flandre, il s'élève à Bruxelles à 2,3 % et à 3,9 % en Wallonie », souligne Anne Verougsterate, gynécologue à l'Hôpital Érasme. « Globalement, l'une des causes principales de ce phénomène, c'est la précarité sociale. Mais l'on voit toutefois des différences : les jeunes qui ont un projet d'avenir vont se tourner vers une interruption de grossesse alors que celles qui sont en échec scolaire ou en difficulté familiale voient leur avenir avec un enfant. »
La priorité, c'est de rester ado C'est dans le Hainaut que l'on trouve le plus de mères adolescentes avec un taux de 4,8 %. Justement, à Mons, l'asbl Toboggan[x]1[/x] a lancé un projet d'accompagnement de ces jeunes filles appelé Marsupilama. L'idée, c'est d'accueillir deux jeunes, enceinte ou maman, dans des studios individuels. Pour les aider, elles sont accompagnées de deux éducateurs. « Ce qui était impo...