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Citoyenneté

Jeunes à l'assaut des votes : Jérôme de Mot (FDF)

Dans notre précédent dossier Élections : les jeunes à l’école de la politique (Alter Échos n°378) nous nous penchions sur l’engagement politique de la nouvelle génération et vous livrions, par la même occasion, les interviews de jeunes candidats issus des principaux partis francophones. Nous vous présentons aujourd’hui l’interview de Jérôme de Mot, 30 ans, président des Jeunes FdF et 23e candidat à la Région Bruxelles-Capitale.

Dans notre précédent dossier Élections : les jeunes à l’école de la politique nous nous penchions sur l’engagement politique de la nouvelle génération et vous livrions, par la même occasion, les interviews de jeunes candidats issus des principaux partis francophones. Nous vous présentons aujourd’hui l’interview de Jérôme de Mot, 30 ans, président des Jeunes FdF et 23e candidat à la Région Bruxelles-Capitale.

Alter Échos : Comment décide-t-on de se battre pour les francophones ? Avez-vous été traumatisé par l’apprentissage du flamand pendant votre enfance ?

J.d.M. :   Nous ne souhaitons pas lutter contre le nationalisme parce qu’il est flamand, mais parce que le nationalisme est une atteinte aux libertés fondamentales et aux valeurs démocratiques de l’Europe. Je n’ai en aucun cas été traumatisé par l’apprentissage du néerlandais. En tant que Belgo-britannique, je suis très intéressé par l’apprentissage des langues.  Les jeunes FDF soutiennent pleinement des initiatives telles que la mise en place d’écoles en immersion.

A.É. : Si vous étiez au gouvernement bruxellois, quelle serait votre première mesure ?

J.d.M. : En ce qui me concerne, la priorité des priorités concerne la situation de l’emploi des jeunes à Bruxelles. Le taux de chômage des jeunes a enregistré une progression importante et a atteint plus de 30 % en décembre 2013 !  Afin de donner des perspectives aux jeunes Bruxellois et actionner les leviers de la réussite, il faut promouvoir l’orientation et l’insertion professionnelles. Le rapprochement du monde du travail avec l’enseignement et la formation professionnelle est une réponse.

A.É. : Que préférez-vous ? Un bon premier ministre néerlandophone ou un mauvais premier ministre francophone ?

J.d.M. : Sans aucun doute, un bon premier ministre néerlandophone. On attend d’un premier ministre qu’il soit le ministre de tous les Belges. Peu importe son appartenance linguistique. 

A.É. :  Pour vous le FDF c’est la droite de la gauche, la gauche de la droite ou le centre de tout ?

J.d.M. : Le FDF est résolument au centre de l’échiquier politique en matière socio-économique. Le parti défend une « troisième voie » économique et fiscale à côté du libéralisme et du socialisme qui ont démontré leurs limites dans le contexte de la crise économique et financière. Il fallait miser sur une vraie relance économique créatrice d’emplois, ce que le gouvernement fédéral actuel n’a pas pris la peine de mettre en œuvre.

Lisez cette interview dans son intégralité.

 

En savoir plus

Alter Échos n° 378 du 21.03.2014 : Élections : Les jeunes à l’école de la politique

Cédric Vallet

Cédric Vallet

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