Aude Garelly
«Edward Snowden, sors de mon corps»
Mardi matin, 17 mars 2015, 11 h 30. Beau temps, fraîcheur. Allez, j’appelle un cabinet pour faire le suivi d’un de nos dossiers.
Sur le site du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pas vraiment de noms de conseillers ni d’informations sur la constitution des équipes ministérielles. Sur le site du gouvernement fédéral, entre trois et six noms par cabinet.
C’est d’abord un cri d’admiration qui sort de moi! Si l’on s’en tient à visualiser l’équipe du ministre du Budget en Fédération Wallonie-Bruxelles, le courageux n’aurait qu’une attachée de presse pour le soutenir. Mon cœur de citoyenne et directrice de l’Agence Alter fait un bond de joie, ça y est, une des recommandations chères à la réforme Copernic (la grande réforme au sein de l’administration fédérale au début de ce siècle) de réduire les équipes ministérielles pour optimiser décisions et deniers publics, voit déjà ses premiers résultats…
Puis le doute m’assaille… Nous cacherait-on des informations, à nous qui avons participé grâce au droit de vote à la composition du pouvoir exécutif, ou à nous, journalistes aimant décrypter les rouages du pouvoir?
C'est dur d'inventer un modèle démocratique
À sa modeste échelle, l’Agence Alter a été fortement ébranlée par les événements de la semaine dernière en France. Ébranlée parce que c’est une rédaction qui a été visée et que notre équipe est composée majoritairement de journalistes ayant comme projet de travailler pour un média indépendant, qui ne se fait pas dicter sa ligne éditoriale par la publicité ou par les politiques qui le subventionnent. Ébranlée parce que l’attentat contre Charlie Hebdo met à mal l’une des expressions occidentales de la liberté – celle de la presse – mais aussi un certain contrat social. Attaquer Charlie Hebdo c’est attaquer une presse libre.
L’attachement montré hier, à travers le monde, à l’idéal de liberté, de solidarité, à la démocratie, pour la plupart des pays solidaires dans leur dénonciation des attentats, est l’occasion inédite de se poser la question de l’effectivité de ces valeurs dans nos mécanismes de gouvernance.
De l’indignation des derniers jours, nos sociétés, nos dirigeants, vont devoir faire quelque chose.
Occupy Molenbeek!
Notre événement BruXitizen vient de passer le cap des trois ans. Il s’est attaché cette année à illustrer, à questionner et à remettre en question le rapport entre jeunes et police, jeunes et emploi, jeunes et rue, autour de la problématique du contrôle et de l’autonomie. Pourquoi Alter se lance-t-il et persiste-t-il dans ce projet? Pourquoi Alter Échos lui fait-il cette place aujourd’hui?
«La violence des riches»: morceaux choisis, jubilation, et partis pris
Les sociologues français Michel et Monique Pinçon Charlot étaient invités ce jeudi soir à la maison du livre de Saint-Gilles pour présenter leurs travaux, notamment leur dernier ouvrage, «La violence des riches, chronique d’une immense casse sociale» publié en poche à La Découverte en septembre 2014.
L’éducation permanente a-t-elle encore de beaux jours devant elle?
À la veille de la manifestation générale du 6 novembre 2014, la Fesefa, fédération des employeurs du secteur de l’éducation permanente, relance son processus de midi débat avec ses membres du secteur de l’éducation permanente. En parallèle, elle mène des rencontres avec les cabinets et parlementaires pour défendre ce concept d’éducation permanente, qui prend tout son sens dans un contexte social et économique qui fragilise de plus en plus les habitants et les professionnels du social.
Le monde du travail expliqué à sa fille
À toi, demain, documentaire radiophonique réalisé par Eric Smeesters, revient sur un sujet d’actualité: les liens entre l’emploi, le travail et le salaire. Le tout expliqué par un père à sa fille de 13 ans.
Pour des allocations familliales plus justes
La Ligue des familles lance une pétition pour des allocations familiales plus simples et plus justes.
L’Etat providence est mort, vive le crowdfunding !
Le projet de crowdfunding Europe Refresh prépare sa deuxième édition, le we du 3-4-5 octobre, aux Halles de Schaerbeek. Il s’agit d’un salon de découverte d’exposants venant présenter un projet à au grand public (de film, de revue, de stylisme…), un projet encore à faire puisque non encore financé.
Au lendemain des élections, Alter réaffirme ses convictions
Ce lundi matin, à l’aune des résultats électoraux en Europe et en Belgique, l’Agence Alter réaffirme avec conviction ses lignes directrices, valeurs et visions sociétales, et vous les partage : Engagement, dans une démarche d’éducation permanente, pour la défense des droits économiques, sociaux et culturels.
Morceaux choisis du débat « Les mutations économiques et éditoriales de la presse : au service des lecteurs ? »
Jeudi soir dernier, dans le cadre de notre assemblée générale annuelle, nous avons organisé un débat sur les mutations éditoriales et économiques de la presse (spécialisée ou de niche). À l’initiative, l’Agence Alter, partie prenante au débat. À ses côtés, Youphil et Médor. Un point commun : trois projets éditoriaux forts, qui refusent de se plier aux invectives du marché. Ou en tout cas, qui essayent. Morceaux choisis.
Le bal des subventions
Comme beaucoup de structures, nous sommes rentrés dans l’époque des comptes et bilans. Quoi de plus normal que de justifier l’argent reçu de la puissance publique, de se faire contrôler pour notre usage des deniers publics dans une démocratie. Quoi de plus contrariant que de constater, chez Alter, que nous avons dépensé auprès de notre banque 41.000 euros de frais d’intérêts bancaires en 2 ans, parce qu’elle nous préfinance en attendant l’arrivée réelle des subventions sur notre compte. Même si notre banque est éthique et intelligente, cela veut dire que nous finançons la banque… pour qu’elle nous finance…
Éteignons la télévision, lisons Alter Échos !
Alter Echos évolue : nouvelle maquette, dossiers réguliers, traitement de problématiques sociales émergentes, etc. Nous souhaitons intéresser un nombre croissant de lecteurs à cette revue, et par conséquent à notre vision de l’innovation sociale. Nous espérons aussi rencontrer vos besoins en matière d’information sociale. Nous avons aussi à cœur de vous tenir informés, par exemple via notre rapport d’activités ou nos Editoriaux, de la vie de l’Agence Alter, de nos évolutions, de nos choix et de nos défis. En voici deux, de taille, que nous voulons partager avec vous.