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Regard critique · Justice sociale
Baudouin Massart

Baudouin Massart

Quel avenir pour les Agences de développement local ?

En septembre, le gouvernement wallon devrait s’accorder sur les arrêtés relatifs au projet de décret modifiant le décret du 25 mars 2004 sur l’agrément etl’octroi de subventions aux agences de développement local (ADL). Nouveaux statuts, recentrage des missions et pérennisation sont à l’ordre du jour. Vues du terrain.

Une Wallonie sans pauvreté en 2025 ?

Fin juin, le Parlement wallon accueillait le Colloque sur le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP)1. L’occasion de rappeler l’ambitieux projet d’une «Wallonie sans pauvreté d’ici 2025 ».

Fracture numérique : les Corsaires fendent les vagues de l’« analphaNétisme »

Située à Anderlecht, au coeur d’un quartier en pleine revitalisation, l’asbl Les Corsaires1 s’est intéressée dès 1999 àl’outil Internet. Son but : le rendre accessible aux publics dits « mal connectés».

Des commissions paritaires pour régler les conflits locatifs

Le 1er juillet, trois commissions paritaires locatives ont vu le jour à l’initiative du gouvernement fédéral. Leur mission : régler par la médiationles conflits locatifs.

Société wallonne du logement : un bilan 2004 au coeur du renouveau urbain

Chaque année, la Société wallonne du logement (SWL)1 présente son rapport d’activités. Pour 2004, trois points nous semblent importants : le renouveauurbain, l’accompagnement social dans le cadre de rénovations et le projet de réforme du régime locatif.

Contrats de quartier : Combien de logements créés ? Pour qui ?

Le 12 juillet, le groupe MR interrogeait le gouvernement bruxellois sur le nombre de logements construits dans le cadre de la politique des contrats de quartier et appartenant aux pouvoirs publicslocaux. En tout, 552 logements ont été réalisés, mais il manque encore des données…

Le retour des zones franches urbaines

Au printemps 2003, des députés bruxellois MR étaient allés visiter les projets de zones franches urbaines en France. Ils avaient tenté de sensibiliser legouvernement d’alors à la question. En vain. Aujourd’hui, il semble y avoir une ouverture.

Coopération fédéral-Bruxelles-Capitale : encore plus de moyens

Le 20 février, la ministre fédérale de l’Emploi et du Travail, Laurette Onkelinx1, présentait à la presse l’avenant n° 8 del’accord de coopération État fédéral et Région de Bruxelles-Capitale visant à promouvoir le rôle international et la fonction de capitale deBruxelles. À ses côtés étaient présents : pour le fédéral, Isabelle Durant (Mobilité) et un représentant de Rik Daems (Entreprises etParticipations publiques) ; pour la Région, le ministre-président François Xavier de Donnéa, Eric Tomas (Emploi, Revitalisation des quartiers et Logement) et Jos Chabert(Travaux publics et Transport). Sur le plan budgétaire, l’apport fédéral s’élève à quelque 102 millions d’euros pour 2003, soit le doubledu budget attribué en 1999. Selon Laurette Onkelinx, cette année, l’avenant n° 8 met davantage l’accent sur « l’amélioration de la vie des Bruxelloisdans leur ville » et non plus sur les seuls travaux de grande infrastructure.

"Et si on contrôlait les loyers ?", suggère le RBDH

Les élections fédérales approchent, les revendications de terrain fusent. Ce 8 avril, le Rassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat/ de Brusselse Bond voor hetRecht op Wonen (RBDH/BBRoW)1 a présenté à la presse son mémorandum : « Un loyer bon comme du pain ».

La dernière loi-programme autorise les précarisés à s’établir dans les campings

Dans son article 377, la loi-programme du 24 décembre 2002 prévoit l’élargissement de l’application des règles particulières aux baux relatifs à larésidence principale du preneur. Concrètement, le texte suivant a été ajouté : « Un logement est un bien meuble ou immeuble ou une partie de celui-ci qui estdestiné à la résidence principale du locataire. »1

Plan pluriannuel pour les campings : tables rondes et revendications

Les 11, 12 et 14 mars, Liège, Namur et Charleroi ont accueilli trois tables rondes d’information et de concertation sur la problématique des résidents permanents dansles équipements touristiques, organisées par l’APIC (Action pilote intégrée campings). La Région wallonne y a présenté son plan d’actionpluriannuel sur l’habitat permanent aux partenaires potentiels et aux opérateurs concernés (communes, CPAS, gérants de campings et de parcs résidentiels, associatif,etc.), afin de recueillir d’entendre leurs commentaires. Tout le monde semble adhérer aux principes du plan. Mais quid de la mise en pratique ? Les pouvoirs locaux s’interrogent,entre autres, sur les moyens humains et financiers dont ils disposeront, ainsi que sur le temps qui leur sera accordé. L’associatif déplore l’intention politique deconsulter en final (les personnes) les résidents permanents. Enfin, si certains parcs résidentiels et domaines pourront être reconvertis en zone d’habitat, ce ne sera pas lecas des campings. La question du relogement est donc au centre du débat. Les logements sociaux manquent, l’action des AIS est ardue… Alors, où reloger les résidents?

La liste des locataires défaillants est opérationnelle

Le 20 décembre dernier, la Commission de la protection de la vie privée1 déclarait « illégale » la liste des « locatairesdéfaillants » mise sur pied par le Syndicat national des propriétaires (SNP)2. Cet avis a été salué par les opposants à cette liste. Lesecrétaire d’Etat bruxellois au Logement, Alain Hutchinson3, a souligné les points qui étaient reprochés au projet du SNP :