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Regard critique · Justice sociale
Catherine Morenville

Catherine Morenville

ETA à Bruxelles : sortie d’une monographie et réflexions en cours

La demande d’emploi dans les Entreprises de travail adapté (ETA) excède l’offre bruxelloise, c’est un des principaux enseignements que l’on peut tirer de la monographie sur les ETAbruxelloises qui vient de paraître. L’occasion pour la ministre Huytebroeck (Ecolo) de faire part de quelques pistes de réflexion à l’étude actuellement.

Suppression des allocations de transition : réactions syndicales

Le gouvernement a décidé de revoir les allocations d’attente. Le financement de l’augmentation se ferait en supprimant les allocations de transition. FGTB et CSCréagissent.

Enfants en centres fermés : on se mobilise !

Le 29 mars, le délégué général aux Droits de l’enfant, Claude Lelièvre1, visitait l’aile des familles nouvellement aménagée ausein du centre fermé pour demandeurs d’asile de Vottem. Un rapport très critique s’en est suivi. Côté gouvernement, des propositions d’amélioration ontété faites, mais elles ont été vertement critiquées par le Centre pour l’égalité des chances. Depuis, un appel contre l’enfermement desenfants a été lancé par diverses organisations et personnalités.

Aide wallonne aux immigrés : budget retrouvé mais on rebat les cartes

La ministre wallonne de l’Action sociale, Christiane Vienne (PS)1, a plaidé ce 4 avril à Namur en faveur d’une politique d’intégration des personnesétrangères ou d’origine étrangère plus dynamique et moins favorable « aux rentes de situation ». Elle propose également à la Communauté françaisede sceller un accord de coopération pour un financement croisé des écoles de devoirs.

Le fonds de traitement du surendettement renfloué

Pour pallier l’accroissement du nombre de gens recourant au règlement collectif de dettes, la ministre chargée de la Protection de la consommation, Freya Van den Bossche(SP.A)1, a décidé de relever de 2,7 à 4 millions d’euros les moyens financiers du Fonds du traitement du surendettement, d’élargir le cercle des bailleurset de lancer une grande campagne de prévention.

Violences conjugales : le plan d’action national critiqué

Le 8 février 2006, une conférence interministérielle rassemblant des représentants des différentes entités fédérées a accouchéd’un  » Plan d’action national commun au Fédéral, aux Communautés et aux Régions  » ainsi que d’une définition commune de la violence dans lecouple, nous en parlions dans le n°202 d’Alter Echos. Àla suite de la diffusion de ce plan, Amnesty International Belgique1, qui mène depuis deux ans campagne contre les violences conjugales, se montre très mitigée.  » Sil’on ne peut que se féliciter de voir que les choses bougent enfin et que les différents acteurs sensés intervenir en la matière vont enfin être réunisautour d’une même table, il est malgré tout difficile de ne pas en retirer l’impression d’un long alignement de mesures disparates et qui manquent parfois de souffle « ,analyse l’organisation. Explications.

Réforme du minimex : l’évaluation d’Ernst & Young critiquée

C’était le 1er mars 2005. Plus de 600 personnes étaient réunies à Bruxelles pour faire le point sur deux ans d’application de la loi relative audroit à l’intégration sociale. Au cours de la journée, les résultats de plusieurs études commandées par Marie Arena (PS), ex-ministre del’Intégration sociale et reprises par son successeur Christian Dupont (PS également), ont été divulgués. Parmi elles, celle commanditée au consultantprivé Ernst & Young et portant sur la comparaison entre ancienne et nouvelle loi, tant au niveau quantitatif que qualitatif avec en sus la formulation de quelques recommandations.Aujourd’hui, cette évaluation1 est remise à l’ordre du jour par Bernadette Schaeck, assistante sociale dans un CPAS wallon, qui en a fait une analysefouillée et argumentée et qui ne mâche pas ses mots à l’encontre de la société de consultance privée chargée de l’évaluation.Le texte complet de cette analyse est disponible sur le Net2, nous vous en livrons ici quelques morceaux choisis ainsi que la réaction du cabinet Dupont aux critiquesémises.

Right 2 Learn: des formations pour les demandeurs d’asile

Début février, une douzaine de demandeurs d’asile ont achevé leur formation « Coiffure ». Avec succès. Cette initiative fait partie du programme« Right 2 Learn » qui assure des formations spécifiques pour les demandeurs d’asile.

Régularisation : des propositions mais pas de majorité pour les porter

Depuis octobre 2005, une centaine de sans-papiers se battent pour être régularisés. Ils occupent l’église Saint-Boniface à Ixelles et viennent de durcir lemouvement en entamant une grève de la faim. Même si le ministre de l’Intérieur reste sourd à leurs revendications, leur action structurée par l’Udep, l’Union dedéfense des sans-papiers1, un mouvement national créé et géré par des étrangers en situation irrégulière, aura au moins permisl’émergence de plusieurs propositions de loi.

Renforcer le pouvoir d’achat : les mesures prioritaires des socialistes

Dans le cadre des 10 chantiers prioritaires du gouvernement fédéral, le PS propose de nouvelles mesures prioritaires1 pour renforcer le pouvoir d’achat des gens. Cesmesures visent, en priorité, les travailleurs qui ont des bas ou moyens salaires et les plus démunis qui vivent avec le revenu d’intégration.

De l’invisibilité des clandestines

Les  » sans-papiers  » n’ont sans doute jamais été l’objet d’autant d’attention que depuis quelques semaines. Il faut dire que l’actu s’yprête : manif, propositions de loi pour une régularisation permanente, grève de la faim à l’église Saint Boniface, déclarations de Dewael surl’aide aux sans-papiers… Mais le terme générique  » sans-papiers  » souvent repris par les journalistes a tendance à masquer certaines réalités : de lamême manière que l’immigration se féminise de plus en plus, le nombre de femmes dans la clandestinité grandit. Pourtant, malgré leur nombre, ces « sans-papières  » restent invisibles. Et pour cause, difficile par définition de dénombrer des personnes qui n’ont pas d’existence officielle. Le 19 novembre 2005, uncolloque, organisé par le collectif  » Femmes en noir contre les centres fermés et les expulsions  » (Colfen)1, leur était consacré et les a sorties de leurinvisibilité pour un temps. Petits extraits choisis.

L’aide contrainte aux sans-abri en débat

La proposition de loi du député Yvan Mayeur1 sur l’aide contrainte aux sans-abris est actuellement en discussion à la Commission Santé publique de laChambre. Elle provoque des réactions dans le secteur social. Le texte propose d’introduire, dans la loi organique des CPAS, un dispositif d’urgence sociale permettant d’emmener des personnessans-abri dans un lieu d’hébergement et de soins, même si celles-ci refusent.