Catherine Morenville
Asile : 850 places qui n'empêcheront pas l'asphyxie
Le réseau d’accueil des demandeurs d’asile est saturé. L’annonce de la création de 850 nouvelles places est une véritable respiration; mais, àterme, on sait déjà que cela ne suffira pas.
Une ligne pour répondre à la maltraitance des seniors
Les ministres bruxellois en charge de l’aide à la personne soutiennent la création d’un accueil téléphonique spécifique pour répondre aux appelsconcernant la violence vis-à-vis des personnes âgées.
Baromètre de la pauvreté : entre grandes pluies et tempête
Le « baromètre interfédéral de la pauvreté » vient d’être présenté. Il doit permettre aux différentes autorités du pays demieux cibler leur politique de lutte contre la pauvreté.
Que sont devenus les régularisés de 2000 ?
On se souvient de la vague de régularisation de 2000 : plus de 32 000 personnes et familles concernées. Que sont-elles devenues ? S’en sortent-elles mieux ou moins bien ?Une étude, Before & After1 s’est attachée à répondre.
Les écoles de la dernière chance
Lancées dans un cadre expérimental en 1998, les Écoles de la deuxième chance, destinées à « remettre en selle » des jeunes coupés dumonde du travail, se multiplient un peu partout en Europe. Visite de l’école pionnière, à Marseille.
L’aide alimentaire : entre les saints et les communistes
Aujourd’hui, en Belgique, 150 000 personnes recourent à l’aide alimentaire. Cette population est en constante augmentation. À Bruxelles, près de 90 organismesoffrent des colis, tiennent un restaurant social ou gèrent une épicerie sociale1. En décembre 2006, la FCSSB-FBCMW2 a initié La Concertation aidealimentaire. Depuis mars 2007, elle réalise une étude sur les réalités de l’aide alimentaire en Région bruxelloise. Elle organisait ces 20 et 21 novembre uncolloque pour en communiquer les premiers résultats et en livrer les questionnements. Une étude qui ne manque pas d’interpeller.
Les CPAS wallons poussent l'insertion, avec peu de moyens
La Radioscopie 2008 des politiques d’insertion socioprofessionnelle dans les CPAS wallons vient de sortir. Un rapport bisannuel toujours très instructif quant aux évolutionsen matière d’insertion du public des CPAS.
Limiter les risques de glisse du chômage vers le CPAS
Le phénomène de transfert entre le chômage et les CPAS est une réalité à laquelle les CPAS de la Région bruxelloise, à l’instar de ceuxdes autres Régions, sont confrontés depuis quelques années déjà. Ils avancent aujourd’hui quelques pistes.
L’emploi des immigrés : la Belgique épinglée par l’OCDE
Selon une étude de l’OCDE, les résultats affichés par la Belgique en matière d’intégration des immigrés et de leurs enfants sur le marché del’emploi sont peu brillants, en particulier pour les immigrés hors Union européenne et pour les femmes. Des « signes de discrimination sur le marché du travail »dénoncés par l’Organisation.
Se réinsérer pendant et après la prison : la puissance du témoignage
Entre 10 à 15 %, seulement, de la population carcérale a accès à des formations, 75 % des détenus déclarent, au mieux, avoir un diplôme de primaire.Deux chiffres qui suffisent, même s’ils n’expliquent pas tout, à entrevoir le parcours du combattant que peut représenter une réinsertion professionnelle pourun “ex-taulard”, qu’elle soit intra ou extra-muros. Pour toucher d’un peu plus près cette réalité, les organisateurs de la semaine del’emploi d’Ixelles avaient invité, ce 21 novembre, l’association Après, les Petits riens et un ex-détenu, Jean-Marc Mahy, venu témoignerd’un parcours peu banal…
Accueil des demandeurs d’asile : garderie ou travail social ?
Cinq cents nouvelles places d’accueil pour demandeurs d’asile vont êtres ouvertes dont les cent premières sont déjà accessibles à Bruxelles depuis le17 novembre et ce, pour la période hivernale. Une solution d’urgence bienvenue mais qui ne résout en rien, selon le Ciré1 et le Setca2, leproblème de l’accueil que sont en droit d’exiger les demandeurs d’asile.
La culture en prison… une évasion vers l’après ?
La pratique de l’art et de la culture en prison offre l’occasion aux détenus d’acquérir des compétences dont, auparavant, ils ignoraient souvent tout. Utilesen prison, ces compétences s’avèrent primordiales à la libération, que ce soit sur le plan privé ou professionnel. Les activités culturelles agissentainsi en complémentarité avec les activités éducatives classiques qui visent à améliorer leur employabilité et à réduire les risques derécidive. Mais au delà de la réinsertion, l’expérience artistique permet surtout de se réaliser en tant qu’être humain. Ceci étantposé, la pratique se confronte souvent à la réalité de notre système pénitentiaire.