Céline Schoen
La leçon de Mario Draghi pour éviter la «lente agonie» de l’Europe
Dans un rapport très remarqué, l’ex-président du Conseil italien Mario Draghi met sur la table une série de pistes pour enrayer le décrochage économique de l’Europe vis-à-vis du reste du monde. Ses idées feront-elles mouche ou feront-elles pschitt ? Pour l’heure, les Européens tergiversent.
L’Europe sociale, parent pauvre
de la présidence hongroise
du Conseil de l’Union européenne
À la tête de l’institution qui rassemble les 27 États membres de l’Union européenne jusqu’à la fin de l’année, la Hongrie peine à convaincre. Pire, la sulfureuse «présidence hongroise» multiplie les coups d’éclat et les provocations. Et ne risque pas de faire avancer le vaste chantier de «l’Europe sociale» durant ces six mois.
Présidence de l’UE: la Belgique a évité le pire
Après six mois de présidence du Conseil de l’Union européenne, la Belgique a rendu son tablier fin juin. Retour sur un semestre mouvementé « à la tête de l’Europe », dans une période charnière de fin de législature qui a permis à Bruxelles de multiplier les coups d’éclat.
Le Parlement européen, une «nécessité démocratique»
Les élections européennes se tiendront du 6 au 9 juin, partout sur le Vieux Continent. L’occasion pour pas moins de 373 millions d’électeurs de façonner l’Union européenne comme ils l’entendent, en élisant des députés européens qui partageront leur vie entre Bruxelles, Strasbourg et leur circonscription.
En Roumanie, l’espace Schengen a un goût amer
Seules les frontières aériennes et maritimes entre la Roumanie et le reste de l’espace Schengen ont été ouvertes fin mars. Les Roumains qui veulent voyager ou travailler à l’étranger se plaignent d’être considérés comme des «citoyens de seconde zone».
Sous présidence belge du Conseil de l’UE, l’Europe sociale marche à l’abîme.
Au cours du premier semestre 2024, c’est-à-dire le temps de son «règne», la présidence belge du Conseil de l’UE avait voulu faire de l’Europe sociale l’une de ses priorités. C’est raté.
La Belgique en «opération séduction» au Conseil de l’UE
En janvier, la Belgique a pris les rênes du Conseil de l’Union européenne (UE) et donne le «la» durant les réunions entre les 27 États membres pour six mois. Mais le contexte est particulier: les prochaines élections européennes sont prévues en juin. Bruxelles doit choisir soigneusement ses combats pour parvenir à enregistrer des avancées avant la fin de la mandature.
Le Parti populaire européen, à droite toute?
Alors que les prochaines élections européennes (prévues en juin 2024) approchent, le groupe du Parti populaire européen (PPE), jusqu’ici le plus important numériquement dans l’hémicycle du Parlement européen, cherche à réaffirmer son identité pour séduire les électeurs. Mais alors que tant de partis tentent de refléter une image de modernité, le PPE, lui, joue à fond la carte conservatrice. Sa stratégie sera-t-elle payante?
Bruxelles plaide pour une nouvelle «carte européenne d’invalidité»
La Commission européenne cherche à s’assurer que les personnes handicapées puissent circuler librement en Europe et bénéficier des mêmes droits partout. Une nouvelle directive propose la création d’une carte visant à prouver un statut de handicap dans toute l’Union européenne.
«Les discussions autour de la migration manquent souvent de bon sens»
Alors que les élections européennes se profilent, le Vénitien Alberto-Horst Neidhardt, 36 ans, directeur du programme sur la migration et la diversité à la European Policy Center (EPC) à Bruxelles, revient sur les défis et les opportunités qui entourent l’accueil de migrants sur le Vieux Continent. Selon l’expert, l’Europe devrait élargir sa focale pour comprendre que les flux migratoires sont une force, pas une menace.
Bruxelles cherche à recadrer l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle progresse à vitesse grand V et, face aux évolutions technologiques, les législateurs européens tirent la langue: difficile de s’entendre sur les règles pour mieux gérer les risques inhérents à l’IA alors que cette dernière n’a de cesse de se réinventer. Les eurodéputés ont agi de justesse afin que les IA génératives (comme ChatGPT) soient concernées par le futur «AI Act». Le Parlement comme les États membres de l’Union mettent les bouchées doubles pour limiter au mieux les dérives potentielles des IA.
Bruxelles s’engage à poursuivre son aide humanitaire à l’Ukraine
Selon la Commission européenne, 16 millions de personnes à travers toute l’Ukraine ont bénéficié de l’aide humanitaire financée par l’Union européenne (UE) et ses 448 millions d’habitants depuis le début de la guerre. Sur place, les besoins sont colossaux.