Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale
 

 

Un collectif d’artistes crée du design sous le signe de la récup

À Namur, objets, meubles et matières récupérées trouvent une seconde vie entre les mains d’un collectif d’artistes et artisans. Marqués dulabel « Ravik » – qui signifie en wallon « revivre » – ces objets design ont tous étécréés à partir de matières de récupération qui ont transité par la Ressourcerie namuroise1 (cf. Alter Échos n°220,Les ressourceries proposent de nouveauxservices de gestion des encombrants), association qui organise sur demande le ramassage à domicile des encombrants et le tri sélectif.

L’ACRF fait campagne sur le logement rural

L’association d’éducation permanente « Action chrétienne rurale des femmes »1 – qui représente 220 groupes de femmes (5 000 membres)répartis dans toute la Wallonie – a lancé le 20 décembre dernier la campagne de sensibilisation « Cherchons à louer au village » pour tenterd’infléchir le déficit de logements à loyers modérés en milieu rural et rendre l’accès au logement aux personnes à revenus modestes. Ellefonde ses revendications sur deux études qu’elle vient de finaliser.

Un film tourné au cœur des « Cités-mères » de Sambreville.

Le Centre culturel de Sambreville, en partenariat avec le CPAS, vient de réaliser un documentaire sur la vie dans les cités de Sambreville vue à travers les yeux et les motsd’une trentaine de femmes qui y élèvent seules leurs enfants1. Découpé en cinq parties à l’image de ses cités – celle deKeumiée, Seuris à Auvelais, les Bachères à Tamines, le Poncia à Moignelée, les Minrias à Falisolle, – le film Cités-mères alterneles paroles des mères et les images grises de ses quartiers abandonnés.

Les femmes tirent leur plan « Marshall »

Ce 10 novembre au Campus provincial à Namur, le Conseil des femmes francophones de Belgique1 analysait la place des femmes dans le plan Marshall avec les actrices et acteursconcernés.

Du microcrédit à l’africaine avec La Payote à Namur

Pour réduire l’exclusion bancaire des immigrés mais aussi des autochtones précarisés, l’asbl La Payote1 – créée par GermaineBucyedusenge – fait du microcrédit en s’inspirant du modèle africain de « la tontine ». Une façon de conjuguer l’épargne et le crédit touten appliquant des critères adaptés aux immigrés.

À Sambreville, le restaurant « La Bavette » fait office de thérapeute social

À Sambreville, le restaurant social et atelier thérapeutique « La Bavette « 1 soigne la dépression et le mal-être en offrant un cadre convivial detravail à une douzaine de participants – patients. À cheval entre l’entreprise économique et sociale et l’antipsychiatrie, elle contribue à retisser lesliens sociaux perdus ou distendus autant de ses « clients » que de ses patients. La Bavette est en quelque sorte un atelier « off » de l’hôpitald’Auvelais.

L’habitat rural sous la loupe des femmes de l’ACRF

Ces 18 et 19 septembre, à La Marlagne, à Wépion, l’Action chrétienne rurale des Femmes invitait ses 220 groupes de femmes répartis dans toute la Wallonieà réfléchir, s’informer et échanger sur leur habitat. L’association a également présenté en avant-première les résultatsassez inquiétants de son enquête et elle demande aux pouvoirs publics de prendre des mesures pour le logement des petits et moyens revenus.

À Florennes, rencontre entre demandeurs d’asile, travailleurs sociaux et riverains du centre d’accueil

Ce 22 juin, dans la salle Saint-Pierre du foyer culturel de Florennes, travailleurs sociaux, demandeurs d’asile et riverains du centre d’accueil Fedasil de Florennes1 onttémoigné de leur vécu devant des acteurs sociaux de la région et une partie de la population dans un débat public intitulé : « Despréjugés… à la réalité du vécu de la personne en exil ».

Un centre d’accueil pour les victimes de violences conjugales au sein de l’hôpital

Ce 11 mai, c’était l’inauguration officielle du centre « Violences conjugales : ça vaut pas l’coup » au Centre hospitalier régional (CHR) Val deSambre à Sambreville1. Ce centre pilote offre aux victimes de violences intrafamiliales un accueil, une orientation et un accompagnement, dans l’anonymat, au cœurmême de l’institution hospitalière.

Théâtre-action : des articles 60 du CPAS de Liège jouent devant les détenus de Namur et de Marneffe

Les 1er, 2 et 5 décembre dernier, cinq comédiens ont présenté le spectacle de théâtre-action « Amorces » aux détenus desprisons de Namur et de Marneffe : cinq représentations de leur vécu sur le travail. Le spectacle, créé et mis en scène grâce à un partenariat entre leThéâtre de la Communauté1 et la cellule « Réinser » du CPAS de Liège, fait coup double dans le sens de la réinsertion, tant pour lescomédiens sous contrat article 60 que pour les détenus. Voilà une manière artistique de rencontrer une population pour laquelle la réinsertion après laprison n’est pas le moindre des problèmes.

Le quartier des Balances à Salzinnes : rendre au quartier une identité positive

Le quartier de logements sociaux des Balances à Salzinnes a été pendant trois ans le terrain d’une recherche action menée en partenariat par l’Espacecommunautaire – MJC1 du quartier et le Forem Conseil avec le soutien du Service des Affaires sociales de la Ville de Namur et du Service Culture de la Communautéfrançaise. Une publication vient de sortir : « Formation Recherche Action » par Thierry Tournoy et Olivier Bouche2.

La mobilité dans un monde rural en mutation : un colloque de l’ACRF

« Habiter l’espace rural : des racines et des rêves ? Un milieu en mutation », c’était le thème des journées d’études des femmes del’Action chrétienne rurale des femmes (ACRF)1 de ces 12 et 13 septembre au centre culturel de la Marlagne. L’objectif était « d’approfondir sonidentité et d’entrer en dialogue pour un meilleur vivre-ensemble dans nos villages et de se donner les moyens de réagir en analysant les mutations du monde rural sur le planéconomique, culturel, politique et environnemental ». Ce colloque était organisé à l’occasion de la sortie de presse d’une étude sur « Lamobilité des personnes en milieu rural »2. L’occasion aussi de revendiquer plus de mobilité pour les personnes socialement défavorisées en milieurural.