Loi sur le droit à l’intégration sociale : une « mini-évaluation » par des CPAS du Namurois
Ce 9 mai 2003 au Mess provincial de Namur, le Service d’études et de documentation sociales (SEDS)1 avait concocté une « rencontre du vendredi »intitulée « Du minimex au revenu d’intégration sociale : premier bilan de la mise en application de la loi du 26 mai 2002 concernant le droit àl’intégration sociale ».
Un livre de contes créé à l’Atelier de LST à Namur : « Ferme les yeux, imagine… »
L’Atelier d’expression du mouvement namurois Luttes Solidarité Travail1, association de lutte contre la pauvreté, a produit avec les Éditions « LaRose des Vents » un livre de contes intitulé : Ferme les yeux, imagine…, quatre contes ponctués d’illustrations réalisées par les auteureselles-mêmes. Rêve d’Afrique par Blanche Waregne, Les oiseaux, par Myriam Dangreau, La chanson de Sarah par Marina Waregne, et L’arbre frère par Isabelle Van De Maelle,quatre contes comme quatre rêves où transparaît la vie de chacune comme une histoire universelle.
« Quartiers ouverts sur le social » : un kaléidoscope du social à l’IPFS à Namur
L’Institut provincial de formation sociale de Namur (enseignement de promotion sociale)1 a ouvert ce 24 mai les portes de son gigantesque campus à tout le secteurassociatif et social de la région « pour réunir ou provoquer la rencontre entre institutions du social tout en valorisant les liens tissés entre l’école etcelles-ci ». C’est la fusion opérée le 1er janvier 2003 avec l’École des Cadres (connue pour former les jeunes de 16 à 18 ans au monitorat) qui lui adonné l’occasion d’organiser cette journée intitulée « Quartiers ouverts sur le social ».
L’économie sociale, acteur crédible et efficace de l’environnement
Sous le thème « L’économie sociale aujourd’hui, acteur crédible et efficace de l’environnement ? », le réseau Ressources1,organe fédérateur de l’économie sociale dans le secteur de la prévention des déchets, invitait ce 17 juin à l’Arsenal à Namur lesmultiples acteurs de l’économie sociale de Wallonie et de Bruxelles, tant privés que publics, pour « fêter » le renouvellement de sa convention avec laRégion wallonne, en présence du ministre Forêt.
Lutte Solidarité Travail, coopérative du bâtiment et entreprise d’insertion, fête ses 20 ans
« Réinsérer les plus pauvres par un travail et une véritable activité économique », c’est l’un des objectifs de l’association LST1qui a mis sur pied en 1983 une coopérative à responsabilité limitée dans le secteur du bâtiment pour permettre à des personnes exclues du marché dutravail d’apprendre ou de réapprendre un métier, et ainsi de retrouver un emploi et un statut de travailleur.
Forma : petite entreprise de formation par le travail pour les femmes sans expérience professionnelle
À Namur, une petite entreprise de formation par le travail s’est développée dans les secteurs du nettoyage et de la petite restauration. « Forma»1 permet aux femmes minimexées, chômeuses, sans ressources, et sans expérience professionnelle reconnue de trouver ou retrouver le droit à lasécurité sociale tout en se formant par la pratique. Un cycle de formation théorique leur permet de s’ouvrir culturellement et de s’affirmer psychologiquement etsocialement.
Des états généraux autour de l’interculturalité en Wallonie
Le 12 décembre 2003 se tenaient à Namur Expo (Palais des Expositions) les États généraux de l’interculturalité en Wallonie dont le maîtred’œuvre était le Carrefour interculturel wallon1.
Les jardins à vocation sociale. À Liège, la Ferme de la Vache, à Bruxelles, les « Jardins Racines »
Connus et structurés depuis longtemps en France, en Suisse ou au Québec, les projets de jardins sociaux ou solidaires ont à leur tour fleuri ici et là en Belgique etfont aujourd’hui de plus en plus parler d’eux1. Leur objectif est principalement la réintégration sociale ou économique par le jardinage des publics lesplus fragilisés. Certains prennent simplement la forme d’un terrain mis à la disposition des habitants par le CPAS moyennant une petite cotisation annuelle. D’autresaccueillent des chômeurs ou des minimexés en mettant l’accent sur la reconstruction du lien social ou proposent des formations en lien avec le travail de la terre. ÀBruxelles, c’est une paysagiste qui a réinvesti les jardins de maisons de repos avec la participation des résidants. Liège, dans le quartier Pierreuse, le projet de laFerme de la Vache2, opérationnel depuis 1998, concilie quant à lui insertion sociale et citoyenneté en développant un partenariat actif avec le réseauassociatif du quartier. Portrait d’un projet social à actions multiples.
« Des fils et des mains » et le CPAS de Namur s’associent autour d’un spectacle de marionnettes
Ce 21 mai dernier, sur la place d’Armes à Namur, se produisait dans le cadre du Festival des Arts forains « Namur en mai », un spectacle de marionnettes manipuléespar 11 stagiaires de la compagnie « Des fils et des mains1 » avec sa marionnettiste professionnelle, Corinne Bailleux. Les stagiaires avaient ceci de particulier qu’ilsétaient des usagers du CPAS de Namur2 ayant bénéficié de la subvention accordée en avril 2003 par le ministre de l’Intégration sociale del’époque (Johan Vande Lanotte), pour permettre aux usagers l’accès à la culture (voir AÉ N° 164).
Les violences contre les femmes dans la sphère familiale : un film et un débat au Forum à Namur
« Trois femmes sur cinq sont victimes de violences à un moment de leur vie. Battues, violées, séquestrées, humiliées, mutilées, harcelées,vendues, elles subissent des violations de leurs droits fondamentaux… ». Et une femme sur cinq est victime de violences dans le couple. Thème d’une campagne d’AmnestyInternational1, la violence contre les femmes dans la sphère familiale a été portée en débat ce 25 novembre au cinéma Forum2 à Namur, après laprojection du superbe film espagnol Te doy mis ojos3 (Je te donne mes yeux).
Vivre ensemble appelle à "bouleverser les exclusions"
« Noël n’est pas joyeux pour tout le monde ». À l’appel d’Action Vivre Ensemble1, association de lutte contre l’exclusion sociale qui soutient plusde 80 initiatives de lutte contre l’exclusion en Wallonie et à Bruxelles, quelques dizaines d’associations ont garni symboliquement un sapin de Noël ce 23 novembre sur laplace St Aubain à Namur. Associations, responsables politiques et toute personne quelle qu’elle soit ont été invités à « boule »verser lesexclusions « sans perdre la boule » en « ouvrant les chemins de la participation, droit essentiel permettant de garantir tous les autres droits de l’Homme, y compris lesdroits économiques et sociaux » (PNUD, rapport 2000). Au pied du sapin, l’expo « Ego-Egaux »2 imageait l’exclusion en témoignages et en photos.
Changer le regard des femmes sur elles-mêmes avec "Plurielles"
Nichée à Aiseau dans la Basse Sambre depuis 2001, l’asbl « Plurielles » 1 offre aux femmes un espace où trouver et retrouver un équilibre sur tous lesplans de la santé : psychique, physique, émotionnel, relationnel, sexuel, affectif, environnemental. « Aborder la santé dans sa globalité, sans compartimentage, sansdécoupage en morceaux » 2, c’est l’ambition de ce groupe qui propose « d’ouvrir les femmes sur une autre vision d’elles-mêmes en travaillant enramifications. Faire un travail sur leur vie, leur histoire, apprendre à savoir qui elles sont. »