Donat Carlier
Les centres de compétence et l'enseignement : le point, et le cas particulier de Cefoverre
La ministre-présidente de la CFWB et ministre wallonne de la Formation professionnelle, Marie Arena, a inauguré le 23 septembre dernier les nouveaux locaux du Centre decompétence des industries du verre, Cefoverre. C’est un des 18 Centres d’un réseau1 dont le développement est prévu dans les « Contrats » (Contratd’avenir, Contrat pour l’école) et autres « plans » (plan stratégique transversal 2 sur « les connaissances et les savoir-faire en Wallonie », plan «Marshall »). Objectif commun de tous ces textes : ouvrir les centres au maximum au monde de l’enseignement.
Les centres de compétence et l’enseignement : le point, et le cas particulier de Cefoverre
La ministre-présidente de la CFWB et ministre wallonne de la Formation professionnelle, Marie Arena, a inauguré le 23 septembre dernier les nouveaux locaux du Centre decompétence des industries du verre, Cefoverre. C’est un des 18 Centres d’un réseau1 dont le développement est prévu dans les « Contrats » (Contratd’avenir, Contrat pour l’école) et autres « plans » (plan stratégique transversal 2 sur « les connaissances et les savoir-faire en Wallonie », plan «Marshall »). Objectif commun de tous ces textes : ouvrir les centres au maximum au monde de l’enseignement.
Eole : un partenariat entre Agoria et quatre écoles bruxelloises
La fédération bruxelloise d’Agoria (ex-Fabrimetal) et quatre écoles bruxelloises (l’Institut des Arts et Métiers, l’Institut technique Cardinal Mercier,l’Athénée royal Marcel Tricot et le Technisch Instituut Don Bosco) lancent, à partir du début de cette année scolaire, un projet pilote relatif à «l’actualisation des programmes pédagogiques », au « partage des infrastructures » ainsi qu’à « la mise en place de stages pour le corps enseignant et lesélèves dans les entreprises ». Un partenariat qui peut renforcer la qualité de la formation1. Mais encouragera-t-il plus de jeunes à se diriger vers lesmétiers tels que soudeur ou « mécanicien-automaticien » ?
Comblain-au-Pont : une commune rurale communique sur sa rentrée des classes
Dans le cadre du renouvellement de son Opération de développement rural1 (ODR), la commune de Comblain-au-Pont2, en province de Liège, adécidé d’informer ses habitants des réalisations de la précédente opération. En commençant, à l’occasion de la rentrée des classes, parl’ensemble des initiatives locales prises en faveur de la scolarisation des enfants. Comme de nombreuses communes rurales, Comblain-au-Pont est en effet confrontée au départ despopulations les plus jeunes vers des milieux (péri)urbains.
Projets Equal-formation en Wallonie et Bruxelles : le cas des CEFA
Au cours du précédent trimestre, les ministres francophones et germanophones concernés ont attribué, dans le cadre d’Equal, un montant de 17.552.855 euros à 36projets visant l’inclusion de publics socialement fragilisés, en Wallonie et à Bruxelles. Les différents gouvernements (régionaux, communautaires etfédéral) ont entériné ces décisions qui concrétisent le deuxième appel à propositions de la programmation 2000-2006 d’Equal. Certains projets(comme ceux des Centres d’éducation et de formation en alternance) qui avaient été retenus lors du premier appel en 2001 ne l’ont plus été lors de cettefournée-ci. Retour sur ces décisions et petit coup de projecteur sur une méthode de décision ainsi que sur le cas particulier des projets Cefa.
Écoles techniques bruxelloises : un fonds et une interpellation
Dans une circulaire datée du 15 janvier dernier, le ministre de l’Enseignement secondaire, Pierre Hazette1, a fait parvenir aux écoles bruxelloises « lesinformations nécessaires à l’introduction de leurs projets relatifs à la modernisation de l’équipement pédagogique de base des sections techniques etprofessionnelles », CEFA compris. Comme nous l’avons expliqué à diverses reprises, il s’agit là pour la Communauté française de combler le retard pris par lesécoles situées en Région bruxelloise par rapport à celles qui se trouvent en Wallonie. Ces dernières ont pu bénéficier des subsides octroyéspar un fonds de rééquipement alimenté essentiellement par la Région wallonne mais aussi par la CFWB. Cette dernière se devait donc d’investir dans lematériel des écoles techniques à Bruxelles au prorata de ce qu’elle avait dépensé en Wallonie, soit 1 719 846 euros sur trois ans.
Rapport sur l'avancement de la Belgique dans la concrétisation de la stratégie de Lisbonne
Le 27 février, le gouvernement de la Communauté française a approuvé, à l’initiative du ministre-président Hervé Hasquin1, ledocument « Stratégie de Lisbonne. Rapport d’avancement de la Belgique – 2003 – volet Réalisations ». Ce document reprend des décisions prises enBelgique par le fédéral ou les entités fédérées afin de concrétiser la stratégie adoptée à Lisbonne en 2000 par l’ensemble despays européens pour que notre continent voie émerger « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Lors du Conseileuropéen de Bruxelles des 21 et 22 mars, il est en effet prévu de faire le point annuel sur l’état d’avancement des États. Le document concerne différents domaines,de l’économie à la mobilité durable, en passant par l’enseignement.
Pénurie d'enseignants : une pénurie de « main-d’œuvre » pas si différente des autres
Les cinq dernières années ont été marquées par l’apparition, dans les politiques d’emploi, des « pénuries de main-d’œuvre» telles que les déplorent nombre de fédérations patronales sectorielles. En Communauté française, c’est le dossier des « pénuries de profs» qui a mobilisé pas mal d’énergie des ministres de l’Enseignement pendant la même période. Le point sur un dossier épineux… qui n’apas a priori sa place dans Alter Échos ? C’est sans compter sur le fait que les solutions envisagées insistent sur des questions comme l’identité professionnelle, lessalaires et la « qualité de l’emploi » en général, mettant ainsi le projecteur sur l’employeur plutôt que sur les demandeurs d’emploi. Unelecture de situation qui pourrait aussi bien s’appliquer à d’autres métiers : en tout cas ceux d’éducateur, d’infirmière, d’aide familiale,mais aussi – au moins en partie – ceux de soudeur, de secrétaire, etc.
Les objectifs du programme e-learning de 2004 à 2006 : les propositions de la Commission
La Commission européenne a adopté, le 19 décembre dernier, une proposition de la commissaire européenne en charge de l’Éducation et de la Culture, VivianeReding, relative aux objectifs du programme e-learning sur la période 2004-20061. Ce programme porte sur « l’e-learning », c’est-à-dire l’utilisation desnouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans le but d’améliorer la qualité de l’éducation et la formation, ainsi que leur accessibilité.
AGCS : mobilisations associatives et réactions parlementaires
La négociation de l’Accord général sur le commerce de Services (AGCS) doit normalement voir sa phase préparatoire achevée d’ici au mois d’avril. Lancé enfévrier 2000, au siège de l’OMC à Genève, le calendrier de cette négociation a été précisé lors de la conférenceministérielle de l’OMC tenue à Doha, en novembre 2001 : remise, pour la fin juin, par chaque État de la liste de ses demandes de libéralisation de services dans lesautres États ; définition par chaque État des services qu’il est disposé à libéraliser chez lui, au 30 mars 2003 ; et ensuite début desnégociations proprement dites. De nombreux syndicats, associations et ONG, mobilisés depuis plusieurs mois sur ce thème, ont relancé une série d’initiatives.
Pénurie d’enseignants : une pénurie de « main-d’œuvre » pas si différente des autres
Les cinq dernières années ont été marquées par l’apparition, dans les politiques d’emploi, des « pénuries de main-d’œuvre» telles que les déplorent nombre de fédérations patronales sectorielles. En Communauté française, c’est le dossier des « pénuries de profs» qui a mobilisé pas mal d’énergie des ministres de l’Enseignement pendant la même période. Le point sur un dossier épineux… qui n’apas a priori sa place dans Alter Échos ? C’est sans compter sur le fait que les solutions envisagées insistent sur des questions comme l’identité professionnelle, lessalaires et la « qualité de l’emploi » en général, mettant ainsi le projecteur sur l’employeur plutôt que sur les demandeurs d’emploi. Unelecture de situation qui pourrait aussi bien s’appliquer à d’autres métiers : en tout cas ceux d’éducateur, d’infirmière, d’aide familiale,mais aussi – au moins en partie – ceux de soudeur, de secrétaire, etc.
AGCS : P. Lamy propose une liste de services à libéraliser en Europe
Au 31 mars, l’ensemble des pays qui négocient dans le cadre de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) doivent avoir remis les listes qu’ils acceptent delibéraliser sur leurs territoires. Pour les 15 pays de l’Union européenne, c’est la Commission qui est à la manœuvre sur ce plan et plus précisément leCommissaire en charge du commerce, Pascal Lamy. Celui-ci a annoncé le 4 février qu’il avait proposé une première liste de services. Mais le débat sur l’AGCS achoppesur de nombreux problèmes. Cette controverse a été alimentée chez nous par la mobilisation des syndicats, partis, ONG et associations contre l’AGCS et par l’octroi d’undoctorat honoris causa à Pascal Lamy par l’UCL le 3 février. À l’occasion de la remise de ce doctorat, les représentants étudiants de cette université ont eneffet lancé une pétition contre la venue du commissaire européen dans leurs murs. Passage en revue des points de désaccord que ces événements ontcontribué à mettre en évidence.