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Regard critique · Justice sociale
Edgar Szoc

Edgar Szoc

Écologie sociale, un oxymore ? Un colloque de l’Igeat fait le point

Parmi les trois sphères ou piliers du développement durable (économique-social-environnemental), la réflexion et les projets concrets se sont jusqu’àprésent consacrés à articuler l’économique et le social d’une part, l’économique et l’environnemental d’autre part. Bien plus rares sont les tentativesd’articulations conceptuelles ou organisationnelles entre les dimensions sociale et environnementale. C’est en partant de ce constat de carence que l’Igeat (Institut de gestion de l’environnement etd’aménagement du territoire –ULB1) a décidé de mettre sur pied un colloque consacré à l’environnement et aux inégalités sociales.Compte rendu de quelques-unes des interventions qui ont nourri les réflexions des 150 participants à cette journée du 10 novembre.

Les finances des CPAS examinées par Dexia

Après avoir procédé en juin dernier à un état des lieux de la situation des communes et des provinces en 2004 et 2005, la seconde note d’analyse trimestrielle dudépartement « Finances locales » de Dexia est entièrement consacrée aux finances des centres publics d’action sociale (CPAS) et des zones de police1. Deuxsecteurs – l’ordre public et l’aide sociale – relevant à la fois du pouvoir fédéral et présentant un fort ancrage local au niveau de leur mise en œuvre.Outre la contribution financière des communes (chargées de couvrir les déficits financiers des deux instances), tant les CPAS que les zones de police bénéficient eneffet d’un dispositif financier fédéral.

Le non-marchand bruxellois met la pression

Au moment où le ministre-président du collège de la Cocof, Benoît Cerexhe (CDH) présentait sa déclaration de politique régionale devant le Parlementfrancophone bruxellois, il est un secteur qui était particulièrement à l’écoute. Dans le non-marchand bruxellois, les enjeux apparaissent en effet de plus en plusclairement – à défaut des réponses politiques qui y seront apportées.

Adoption d’un « Plan national de lutte contre la fracture numérique »

En matière de lutte contre la fracture numérique, les actions – et les résultats – n’avaient jusqu’à présent que très partiellement suivi lesdiscours. Qu’on se souvienne, par exemple, du projet des ministres Daems et Onkelinx d’offrir des chèques-PC et des chèques-connexion aux ménages à faibles revenus(« e-Day »). Projet abandonné en fin de législature passée, suite aux blocages de la Région flamande… Peu de chance qu’un tel scénario se reproduisecette fois-ci, cependant, puisque la Conférence interministérielle « Intégration dans la société » a adopté ce 12 octobre un Plan nationalde lutte contre la fracture numérique, à l’initiative de Christian Dupont, ministre de l’Intégration sociale (PS)1, et Peter Vanvelthoven, secrétaired’État à l’informatisation de l’État (et désormais également ministre de l’Emploi, suite au jeu de chaises musicales au sein du SP.A).

Au fou et au moulin : l’ubiquité de la santé mentale

« Au plus près des gens » : un titre sibyllin pour dire le souhait actuel des services de santé mentale de se rapprocher du public et de s’adapter aux demandes de plus enplus ciblées de populations plus diversifiées que par le passé. La santé mentale envahit la vie quotidienne et prend langue avec bien des secteurs pour un dialogueà la fois difficile et fructueux. Le Fonds Reine Fabiola pour la santé mentale a souhaité rendre publiques quelques traces de ces dialogues menés avec cinq secteurs : lemonde du travail, le logement, l’école, la culture, et la justice1.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la directive Bolkestein

Au moment où les débats au Parlement européen sur le projet de directive Services (dite « Bolkestein ») semblent quelque peu s’enliser en raison du dépôt de plus demille amendements et de la difficulté à trouver un accord trans-partis, un cahier du Crisp1 permet de restituer les enjeux du texte – que des couches de débatsentremêlés ont parfois contribué à brouiller2.

Adoption d'un « Plan national de lutte contre la fracture numérique »

En matière de lutte contre la fracture numérique, les actions – et les résultats – n’avaient jusqu’à présent que très partiellement suivi lesdiscours. Qu’on se souvienne, par exemple, du projet des ministres Daems et Onkelinx d’offrir des chèques-PC et des chèques-connexion aux ménages à faibles revenus(« e-Day »). Projet abandonné en fin de législature passée, suite aux blocages de la Région flamande… Peu de chance qu’un tel scénario se reproduisecette fois-ci, cependant, puisque la Conférence interministérielle « Intégration dans la société » a adopté ce 12 octobre un Plan nationalde lutte contre la fracture numérique, à l’initiative de Christian Dupont, ministre de l’Intégration sociale (PS)1, et Peter Vanvelthoven, secrétaired’État à l’informatisation de l’État (et désormais également ministre de l’Emploi, suite au jeu de chaises musicales au sein du SP.A).

Au fou et au moulin : l'ubiquité de la santé mentale

« Au plus près des gens » : un titre sibyllin pour dire le souhait actuel des services de santé mentale de se rapprocher du public et de s’adapter aux demandes de plus enplus ciblées de populations plus diversifiées que par le passé. La santé mentale envahit la vie quotidienne et prend langue avec bien des secteurs pour un dialogueà la fois difficile et fructueux. Le Fonds Reine Fabiola pour la santé mentale a souhaité rendre publiques quelques traces de ces dialogues menés avec cinq secteurs : lemonde du travail, le logement, l’école, la culture, et la justice1.

Les Entreprises d’insertion wallonnes se regroupent au sein d’Atout EI

Sept ans après le premier décret wallon relatif à leurs conditions d’agrément et de subventionnement, les entreprises d’insertion (EI) ont décidé demettre sur pied un groupement pour les représenter, les défendre et les informer : c’est ainsi qu’est né Atout EI, dont la première assemblée plénières’est tenue à Namur ce 5 octobre – dans un contexte où le déploiement des titres-services semble donner un second souffle aux EI.

Intérim et directive Bolkestein : « in ou out? »

C’est à divers titres que le secteur de l’intérim se trouve au centre des projecteurs de l’actualité. En Belgique, d’abord, le secteur, qui pèsedésormais 2,15 % des heures de travail annuellement prestées, fête son demi-siècle d’existence : après des débuts timides, la véritablecroissance a eu lieu à partir de l’exposition universelle de 1958. Au niveau européen, ensuite, l’inclusion du secteur dans la directive Services (dite Bolkestein) est pourle moins contestée – au moins autant que la directive elle-même. D’aucuns jugent en effet qu’il est prématuré de déréguler un secteur qui n’a pas encoreété harmonisé : un projet de directive Intérim traîne en effet dans les cartons de la Commission et vient d’être officiellement mis au frigo. Petit tourd’horizon de l’actualité européenne dans un secteur à la fois emblématique et spécifique1.

Relance bruxelloise de l’intérim d’insertion ?

Un appel à projets paru récemment au Moniteur1 pourrait laisser croire qu’il existe une volonté politique au niveau de la Région bruxelloise,d’investir à nouveau dans l’intérim d’insertion – ce dispositif lancé lors du Plan de Printemps de 2000 et qui, c’est un euphémisme, n’avait pas tenu toutes sespromesses. Il s’avère en fait que c’est plutôt d’intérim social qu’il s’agit (même si le terme utilisé dans l’appel à projets est bien celui d’intérimd’insertion) avec, parmi les sources d’inspiration, un projet mené en Flandre depuis six ans.

Les Entreprises d'insertion wallonnes se regroupent au sein d'Atout EI

Sept ans après le premier décret wallon relatif à leurs conditions d’agrément et de subventionnement, les entreprises d’insertion (EI) ont décidé demettre sur pied un groupement pour les représenter, les défendre et les informer : c’est ainsi qu’est né Atout EI, dont la première assemblée plénières’est tenue à Namur ce 5 octobre – dans un contexte où le déploiement des titres-services semble donner un second souffle aux EI.