Edgar Szoc
Intérim et directive Bolkestein : « in ou out? »
C’est à divers titres que le secteur de l’intérim se trouve au centre des projecteurs de l’actualité. En Belgique, d’abord, le secteur, qui pèsedésormais 2,15 % des heures de travail annuellement prestées, fête son demi-siècle d’existence : après des débuts timides, la véritablecroissance a eu lieu à partir de l’exposition universelle de 1958. Au niveau européen, ensuite, l’inclusion du secteur dans la directive Services (dite Bolkestein) est pourle moins contestée – au moins autant que la directive elle-même. D’aucuns jugent en effet qu’il est prématuré de déréguler un secteur qui n’a pas encoreété harmonisé : un projet de directive Intérim traîne en effet dans les cartons de la Commission et vient d’être officiellement mis au frigo. Petit tourd’horizon de l’actualité européenne dans un secteur à la fois emblématique et spécifique1.
Les projets Equal de Cofetis pour la traduction et l'interprétariat social
Cofetis (Coordination fédérale de la Traduction et de l’Interprétariat social) est une asbl créée en avril 2005 par des services de traduction etd’interprétariat social (Setis) belges. Elle compte actuellement dix-neuf membres flamands, wallons et bruxellois et s’est engagée dans deux projets Equal et un projet FER afin demener ses missions à bien1. Cofetis bénéficie également du soutien du ministère fédéral de l’Intégration sociale.
Expulsions et déontologie : un cocktail explosif pour les travailleurs sociaux des centres d'accueil
La question de l’accueil des demandeurs d’asile et, au-delà, celle du sort réservé aux sans-papiers et aux clandestins peuvent s’appréhender àcourt, à moyen et à long terme. Chacune de ces perspectives est porteuse d’enjeux et d’interrogations spécifiques pour le travail social. À court terme,c’est le sort du protocole d’accord – vivement critiqué – conclu entre Fedasil et l’Office des étrangers (voir Alter Échos n° 192) quirequiert l’attention. À moyen terme, c’est un avant-projet de loi sur la politique d’accueil, en cours de finalisation au sein du cabinet du ministre de l’Intégrationsociale Christian Dupont (PS) qui figure au centre des débats. Et à long terme, la question posée est celle de la transformation des missions assignées aux assistantssociaux : d’un cadre éthique inscrit dans la droite ligne de la Déclaration des droits de l’homme et marqué par une volonté d’accroissement del’égalité de fait, les politiques sociales connaîtraient depuis une trentaine d’années un glissement vers la gestion de la fracture sociale et le contrôlede ceux que Robert Castel appelle les « surnuméraires ». C’est en prenant appui sur le court terme et l’actualité chaude des arrestations dans les centres que laPlate-Forme de vigilance pour les réfugiés et les sans-papiers1 et le Comité de vigilance en travail social2 ont voulu remettre en question ces tendances defond – dépassant la seule question des demandeurs d’asile – et peser sur le processus législatif en cours.
Les projets Equal de Cofetis pour la traduction et l’interprétariat social
Cofetis (Coordination fédérale de la Traduction et de l’Interprétariat social) est une asbl créée en avril 2005 par des services de traduction etd’interprétariat social (Setis) belges. Elle compte actuellement dix-neuf membres flamands, wallons et bruxellois et s’est engagée dans deux projets Equal et un projet FER afin demener ses missions à bien1. Cofetis bénéficie également du soutien du ministère fédéral de l’Intégration sociale.
La rue Malibran à Ixelles cherche sa place
S’il fallait décerner le titre de « rue bruxelloise au centre des préoccupations politique, académique et associative », il y en aurait peu, ces dernièresannées, qui pourraient mieux y prétendre que la rue Malibran à Ixelles. Située entre la place Flagey et la place Blyckaerts, cette rue constitue le pendant populaire destrès bourgeois étangs d’Ixelles. Non contente d’avoir été l’objet d’une étude sociologique menée par Bernard Francq (UCL) et ses étudiants1et d’être entrée dans le dispositif des contrats de quartier2, la rue est depuis cette année le cadre d’une « fête de quartier améliorée etétendue dans le temps », intitulée « Je cherche ma place3 ».
Expulsions et déontologie : un cocktail explosif pour les travailleurs sociaux des centres d’accueil
La question de l’accueil des demandeurs d’asile et, au-delà, celle du sort réservé aux sans-papiers et aux clandestins peuvent s’appréhender àcourt, à moyen et à long terme. Chacune de ces perspectives est porteuse d’enjeux et d’interrogations spécifiques pour le travail social. À court terme,c’est le sort du protocole d’accord – vivement critiqué – conclu entre Fedasil et l’Office des étrangers (voir Alter Échos n° 192) quirequiert l’attention. À moyen terme, c’est un avant-projet de loi sur la politique d’accueil, en cours de finalisation au sein du cabinet du ministre de l’Intégrationsociale Christian Dupont (PS) qui figure au centre des débats. Et à long terme, la question posée est celle de la transformation des missions assignées aux assistantssociaux : d’un cadre éthique inscrit dans la droite ligne de la Déclaration des droits de l’homme et marqué par une volonté d’accroissement del’égalité de fait, les politiques sociales connaîtraient depuis une trentaine d’années un glissement vers la gestion de la fracture sociale et le contrôlede ceux que Robert Castel appelle les « surnuméraires ». C’est en prenant appui sur le court terme et l’actualité chaude des arrestations dans les centres que laPlate-Forme de vigilance pour les réfugiés et les sans-papiers1 et le Comité de vigilance en travail social2 ont voulu remettre en question ces tendances defond – dépassant la seule question des demandeurs d’asile – et peser sur le processus législatif en cours.
Bilan des premières actions de validation des compétences
Après de longues années de préparation, le dispositif de validation des compétences est enfin opérationnel en Wallonie et à Bruxelles. Si ses acteurss’accordent pour dire qu’il est encore en phase de rodage, un cap symbolique a cependant été franchi cet été avec l’organisation des premières épreuves devalidation. Premier bilan partiel en compagnie d’Alain Kock, directeur de la cellule exécutive du Consortium de validation des compétences, chargée de coordonner la mise enœuvre concrète du dispositif1.
Que devient-on après un article 60 ou 61 ? Des chiffres pour la Wallonie
Les travailleurs de CPAS déplorent régulièrement le manque de « traçabilité » de certaines de leurs actions en matière d’insertion (article60§7 et article 61 principalement). En effet, au terme de leur mise à l’emploi, les personnes cessent d’avoir des contacts réguliers avec les CPAS : soit elles demeurent dansl’emploi, soit elles sont prises en charge par le Forem (en Wallonie). Difficile, dans ces conditions, d’évaluer les conséquences des politiques menées. Une récenteétude, réalisée par la Fédération des CPAS de l’UVCW (Union des villes et communes de Wallonie1) vient remédier à ce déficitd’informations en fournissant un suivi, certes ponctuel et partiel, des personnes ayant connu un processus d’insertion via les CPAS.
Activation : pour les personnes handicapées aussi
Dans le torrent médiatique qui a accompagné les négociations du dernier accord interprofessionnel et son accouchement au forceps par le gouvernement fédéral,certains points de l’accord ont été presque passés sous silence. Le dégagement d’une enveloppe de 5 millions d’euros pour une politique d’activation des personneshandicapées est de ceux-là. Qu’en est-il, quelques mois plus tard, alors que la secrétaire d’État aux Familles et aux Personnes handicapées, GisèleMandaila1 (MR), vient de dévoiler à la presse ses projets en la matière ?
Le Forem : entre accompagnement des chômeurs et plan Marshall
Plan Marshall, rapport d’activités 2004 et bilan d’une année d’accompagnement des chômeurs, autant de raisons pour le Forem1, d’effectuer, début septembre,une rentrée médiatique en compagnie de ses deux ministres de tutelle, Marie Arena (PS) pour la Formation et Jean-Claude Marcourt (PS) pour l’Économie et l’Emploi.
Le « Plan Marshall » : des conséquences pour la formation
Ce qui était médiatiquement né sous le titre de « Plan Marshall » a donc été renommé. Et c’est ainsi que sont nées « les actionsprioritaires pour l’avenir wallon ». Présenté le 30 août à la presse, le document se décline en cinq axes1. C’est principalement – mais pasexclusivement – le cinquième d’entre eux qui intéressera le monde dela formation.
Comment financer l'accord non-marchand à Bruxelles ?
La situation plus que précaire du budget de la Cocof n’est plus à révéler. Ce qui, en revanche, demeure à préciser, ce sont les conséquencesprécises de cet état de fait sur les secteurs gérés par l’entité, au premier rang desquels, le non-marchand. Paradoxalement, c’estprécisément à Bruxelles que les accords « non-marchand » 2000-2004 ont été le plus complètement mis en œuvre (à 99 % si l’on en croitBenoît Cerexhe, président du gouvernement de la Cocof, CDH). Les possibilités de financement d’un nouvel accord – et, en amont même, les possibilités definancer, dans le futur, les engagements de l’accord 2000-2004 – étaient au centre des dernières sessions du Parlement francophone bruxellois (la nouvelle appellationofficieuse de l’assemblée de la Commission communautaire française).