Contre le sentiment d’insécurité, écouter et stimuler au niveau local
La Fondation Roi Baudouin (FRB) présentait ce 9 mars dans ses bureaux les résultats d’une étude qu’elle a lancée deux ans plus tôt sur le sentimentd’insécurité1. Parti de l’écoute des citoyens, ce rapport rend compte de la perception que ces derniers ont de leur insécurité. Lesperceptions de l’insécurité et les opinions varient fortement.
Convention internationale contre la torture : les ONG entendues par le Comité de surveillance de l’ONU
Le 12 juin dernier, la Ligue des droits de l’homme, le MRAX et l’Observatoire international des prisons organisaient une conférence de presse qui visait deux objectifsprincipaux. L’un était de faire connaître le processus de contrôle de la mise en place de la Convention1 contre la torture dans la législation belge.L’autre objectif était de sensibiliser tant le grand public que les mandataires politiques aux failles de la législation belge actuelle en matière de lutte contre latorture.
Le Crisp analyse la politique pénale du gouvernement arc-en-ciel en matière de drogue
Le Courrier hebdomadaire du Crisp (Centre de recherche et d’information socio-politiques) proposait au début de l’été une analyse sur la politique pénale dugouvernement arc-en-ciel en matière de drogue1. Ce gouvernement avait annoncé des avancées dans ce domaine en exprimant son intention d’approcher laproblématique de la drogue sous l’angle éthique, amorçant peut-être un tournant dans l’histoire belge des drogues.
Le polar pour mieux comprendre la réalité sociale
À l’occasion de la journée portes ouvertes de l’EOS1, section sociale de la Haute École Ilya Prigogine, une conférence-débat étaitorganisée le 10 mai à Bruxelles sur un sujet pour le moins original : « Le polar en tant qu’analyseur du social ». Une petite centaine de personnes avaient fait ledéplacement. Essentiellement des élèves, mais aussi des travailleurs, et anciens de l’école. Pour débattre de l’intérêt du polar commereflet de notre société contemporaine, deux auteurs de romans noirs, Serge Quadruppani et Gérard Delteil, ainsi qu’un philosophe, Aram Mékhitarian, étaientréunis sous l’impulsion de Marc Milants, chargé de cours à l’EOS et spécialiste de la question. Selon le chargé de cours, qui aborde sesséminaires de sociologie par le biais de l’étude du roman noir, ce dernier « agit comme un microscope théorique très souvent critique, incisif et doncparticulièrement révélateur de l’ensemble des problématiques sociales vécues. » Il poursuit en exprimant que « la richesse concrète de cestyle de littérature, longtemps décriée, réside, pour nous, dans son caractère directement en prise avec la réalité sociale et politique ». Ilajoute que « la réalité brute, noire, décrite dans ce genre littéraire, se base très souvent sur les catégories sociales les plus opprimées, surles marges stigmatisées, sur les faits sociaux et politiques les plus cachés ».
Parrainage de sports de quartier par le secteur privé
A l’occasion des Jeux olympiques, la filiale belge d’un grand sponsor des jeux s’est engagée dans le parrainage des sports de quartier. Dans ce cadre, l’entreprise aadopté une approche tentant d’impliquer davantage ses travailleurs dans des projets caritatifs.