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Regard critique · Justice sociale
 

 

Les Mourettes : un projet de réinsertion par l'hippothérapie

Depuis 1997, l’asbl Les Mourettes1, vissée dans la campagne de Fayt-lez-Manage, s’est donné pour objectif, par la zoothérapie, de venir en aide aux personnesatteintes de handicap, aux femmes battues, aux autistes, aux jeunes des quartiers. Pour leur apporter confiance en soi. Sporadiquement, le site est ouvert aux écoles. À l’approche deses dix ans, l’asbl va devenir un centre de jour et créer trois emplois APE2.

Le plan Job Tonic lancé à La Louvière

Avec plus de 23,5 % de chômage, la ville de La Louvière parvient difficilement à subvenir aux besoins d’emploi des jeunes de la cité. Parmi ses 8115 demandeurs d’emploisrecensés, la moitié ont à peine 25 ans. Le ministre wallon de l’Emploi, Jean-Claude Marcourt a lancé un projet pilote, dans divers quartiers de villes wallonnes. Objectif: y mettre 20 jeunes à l’emploi à la fin de l’année. Condition : être âgé de 18 à 25 ans.

Menace sur les emplois "grandes villes" à La Louvière

La constitution du gouvernement prend du temps. Une valse-hésitation qui, en période d’affaires courantes n’arrange pas les bénéficiaires de subventions. Dans le cadrede la Politique des grandes villes, l’inquiétude quant au changement de donne politique a conduit les édiles de plusieurs localités à anticiper de six mois la fin duprogramme de subsides1, mettant ainsi en péril des dizaines d’emplois à travers la Région wallonne, dans les associations dépendant de cette mannefédérale.

La Louvière lutte contre les logements inoccupés

La Ville de La Louvière a fait de la lutte contre les logements inoccupés son cheval de bataille. Présentée en exemple dans un récent rapport du Service de luttecontre la pauvreté, la cité des Loups applique depuis 2002 le principe de lutte contre l’inoccupation des logements tel que le décrit le Code wallon du logement.

Ellipse, centre de resocialisation en postcure, inquiet pour son financement

Depuis 15 ans, l’asbl Ellipse1 a pour défis quotidiens la lutte contre la toxicodépendance et les assuétudes. Le centre résidentiel de postcure, situédans une ferme à Morlanwelz et à La Louvière, s’interroge cependant sur son avenir.

Peinture sur pylône : une formation très particulière du Forem

Installé depuis 1995 sur les bords du canal du Centre, face à l’ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu, le centre de compétences « Pigments » du ForemFormation1 s’est forgé une solide réputation en matière de peinture industrielle et de galvanoplastie2. Il est d’ailleurs le seul centre du genreagréé en Wallonie. De la monture de lunettes aux applications aéronautiques, rien ne lui échappe. Exception faite de la peinture en bâtiment et de la carrosserie.Depuis peu, il a ajouté une corde à son arc. En mars débute en effet une formation aux accents saisonniers3, pour un métier dangereux, en haute altitude :peintre pyloniste.

Protection des travailleuses enceintes : inégalités et pratiques discriminatoires

Enceinte, accouchée ou allaitante, la femme au travail n’est pas traitée de manière équivalente, en cas de mise à l’écart pour raisons de santé ouécartement prophylactique1. Sur la base d’un risque reconnu par le Fonds des maladies professionnelles, ce dernier prend en charge 90 % du salaire. S’il ne l’est pas, latravailleuse enceinte est prise en charge par sa mutualité, où l’indemnité s’élèvera à 60 % du salaire plafonné. Et la différence est d’autantplus inadmissible que cela concerne parfois le même risque. Une différence de traitement que le Cepag (Centre d’éducation populaire André Genot)2 adénoncé lors d’une conférence-débat organisée par le Setca-Centre ce 21 novembre.

T-Event, formations en techniques du spectacle du CPAS de La Louvière

Parallèlement au maraîchage biologique et à l’entretien des jardins, le CPAS de La Louvière1 a développé en 2001 à Bois-du-Luc uneformation en techniques du spectacle. Devenue entreprise de formation par le travail (EFT) reconnue par la Région Wallonne en 2004, T-Event2 s’est spécialiséedans la formation de bénéficiaires du revenu d’intégration et de demandeurs d’emploi, au métier d’aide-régisseur. Outre les opportunités detravail qu’elle propose aux stagiaires, T-Event offre ses services à la population à travers la location et l’installation de matériel mobile d’éclairageet de sonorisation événementiels.

CPAS de La Louvière : des magasins citoyens pour développer l’insertion

Il y a dix ans, le CPAS de La Louvière1 mettait sur pied un service d’insertion professionnelle. En 2002 il organisera plusieurs formations2 oupréformations à destination d’un public précarisé. À travers les Magasins citoyens, le CPAS louviérois atteint l’étape suivante dans leprocessus d’insertion : développer des passerelles vers l’emploi, par la mise en œuvre de formations, au sein d’espaces de services (vêtement de seconde main,information, coiffure et bien-être, repassage, art du meuble, restauration) dans un bâtiment en cours de rénovation dans le centre-ville.

Une maison de l’emploi en intercommunalité, entre le Forem, les communes de Seneffe et de Manage

Les communes de Manage1 et Seneffe2 étudient depuis le début de l’année dernière la possibilité d’échanger une partie deleur territoire. La synergie entre les deux entités prend aujourd’hui une nouvelle dimension avec la création d’une Maison de l’emploi en intercommunalité. Unepremière en Région wallonne. Installée dans la gare de Manage, cette Maison de l’emploi sera librement accessible aux Seneffois. Le Forem, l’Agence locale pourl’emploi et le département tourisme de Manage sont également partenaires de l’opération.

Forem La Louvière : formation à distance grâce à Interreg III

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication rapprochent la Belgique et la France. Dans le cadre du projet Interreg III Chaw1, qui met en relation laRégion wallonne et la Champagne-Ardennes, le Forem formation de La Louvière et le Greta de Charleville-Mézières, ont mis leurs ressources et leurs stagiaires en communafin de développer un projet transfrontalier de travail collaboratif à distance. Baptisé « Au fil de l’eau », il a pour but la remise au travail par la mise enpratique des acquis et la complémentarité des compétences.

Une académie des métiers du cinéma en Hainaut

Le Hainaut voit l’avenir à travers l’objectif d’une caméra. Il se tourne vers l’essence même du 7e art, en jetant les prémissesd’un centre de formation aux métiers du cinéma. Une série d’éléments convergents sont intervenus dans la mise sur pied d’une telle initiative. Au-delàde la multiplication des tournages dans nos régions, il y a les projets amenés par Franco Dragone dans la région du Centre autour de la création de spectacles1et plus structurellement le développement du fonds régional d’investissement à la production cinématographique Wallimage2 et la création du Bureaud’accueil de tournage cinéma en Hainaut (Batch) mis à la disposition des réalisateurs pour les aider à trouver leurs décors3.