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Regard critique · Justice sociale
 

 

Echo Santé, un réseau de boîtes aux lettres pour l’information des Louviérois en matière de santé

La santé de chacun dépend de facteurs multiples. La situation économique, sociale, environnementale, culturelle et pédagogique, par exemple. Mais comment savoir si toutva bien ? À La Louvière, on s’est penché sur la question : du 14 janvier au 9 février 2002, « La Louvière Ville-Santé »1s’est inscrite au cœur d’une étude sociologique menée par l’Unité de sociologie de l’UCL2. À l’issue de celle-ci,sociologues, citoyens volontaires et professionnels de la santé se sont spontanément interrogés sur la manière de répondre concrètement auxpréoccupations de la population et de réduire ses incertitudes en matière de santé. La mise en place d’un espace de réflexion collective3s’est imposée spontanément aux participants qui ont poursuivi leurs rencontres au-delà de l’étude.

Nouvel outil pour les acteurs de l’insertion socioprofessionnelle : le Passeport cognitif pour l’insertion

Fort d’une expérience acquise depuis 1993, le CPAS de La Louvière a multiplié les projets et les actions en matière d’insertionsocioprofessionnelle1. Jusqu’à l’aboutissement, en 1998, à savoir : la création d’un centre d’Évaluation et de Remédiation (CER)en collaboration avec les EFT Format 21 et l’asbl Cedar2. À l’époque déjà, le CPAS louviérois s’était doté du logicielEval II, qui permettait de tester les aptitudes professionnelles des candidats à la réinsertion3. Les résultats définissaient alors la recherche du profil etl’orientation à donner à la personne testée (soit une formation qualifiante, soit une préformation, soit une mise à l’emploi)4.

Schéma de structure : changer le visage de La Louvière d’ici à 2015

Commune-pilote et première ville du Hainaut à vivre en décentralisation en 1987, la ville de La Louvière a dû se doter d’un schéma de structure,rédiger un Règlement communal d’urbanisme et créer une Commission consultative de l’aménagement du territoire (CCAT). Dix-sept ans plus tard, confrontéeau phénomène des garnis et en quête d’une identité, la cité des Loups réactualise sa politique d’aménagement territorial et sonschéma de structure. Le nouvel outil a pour objectif de donner un nouveau visage à La Louvière d’ici à 2015, dans le respect du schéma de développementde l’espace régional (SDER). Mobilité, logements, infrastructures, tourisme, transport, patrimoine, environnement et urbanisme figurent parmi les grandes étapes de cettetransformation.

La société de quartier carolo aura bientôt une petite soeur à Seneffe

La mutualisation des petits boulots fait son chemin. Après Défi +, dans le Hainaut occidental1, l’Union des classes moyennes2 envisage la création à Seneffed’une société de quartier, sur le modèle déjà mis en œuvre à Charleroi. Son lancement est prévu pour la fin du 1er trimestre 2005.Christophe Wambersie, secrétaire général de l’UCM, précise la démarche envisagée : « Nous en sommes toujours à la rencontre despartenaires, actuellement, mais notre volonté est de voir comment, dans le cadre de son activité économique, l’UCM peut apporter sa quote-part d’entreprise citoyennepar la mise en place d’une société coopérative à finalité sociale d’insertion, sur un site géographique à définir aux alentours deSeneffe. Sur base d’une étude de marché, l’UCM tenterait ainsi de mettre en présence différents types d’employeurs, publics, parapublics, issus dulogement, du social, de la construction, des commerces, des classes moyennes. Et de nouer un partenariat autour de petits boulots, qui pourraient être mutualisés en vue de mettre despersonnes à l’emploi dans le cadre de la société de quartier. »

Le CPAS de La Louvière crée ImagiBulle

L’action sociale sied au CPAS de La Louvière. Pour preuve, les nombreuses activités qu’il met sur pied et auxquelles il collabore : l’EFT Ferme Delsamme le magasinde seconde main Vestibulle, la cuisine des Loups, la formation aux techniques du théâtre, etc. Au début de l’été, le CPAS de La Louvière1présentait son nouveau service Imagibulle. Celui-ci répond à plusieurs objectifs : informer l’ensemble du public bénéficiaire de l’aide sociale del’importance de la culture et du sport ; permettre à ce public de réaliser un souhait d’accès à une activité sportive, culturelle et/ou sociale, demanière individuelle ou collective ; enfin, motiver et mobiliser le personnel et la population ciblée à s’investir personnellement dans les souhaits exprimés.

Un colloque pour sauver le logement

Le logement est en crise. L’information n’est pas neuve. Par contre, que les acteurs hennuyers du secteur se rassemblent pour dégager des pistes de solution en lamatière, voilà qui est nouveau. Le 28 juin dernier se tenait à La Louvière un colloque mis sur pied à l’initiative de l’asbl bruxelloise Espacecitoyen1. Le thème, la rénovation des centres-villes en Wallonie et à Bruxelles s’inscrit dans le contexte plus large de l’augmentation des prix, lesdifficultés qu’éprouvent les ménages à contracter un prêt, parallèlement à la difficulté du logement social de répondre àune demande sans cesse croissante2. Dans les centres urbains s’ajoute la multiplication des bâtiments laissés à l’abandon, voire des garnis.

L’EFT de la ferme Delsamme connaît un succès grandissant pour ses produits bio

Il est long le chemin parcouru depuis le lancement du projet de la ferme Delsamme1, en avril 2002, par le CPAS de La Louvière2. Vouée principalement à l’insertionsocioprofessionnelle par la pratique de la culture maraîchère biologique, la ferme a depuis longtemps atteint ses objectifs : elle a d’abord obtenu un statut d’entreprise deformation par le travail et s’est vu octroyer (deux ans après avoir introduit sa demande) un label bio en juin dernier.

Une extension et des projets pour la ferme de la Clarine

Service d’accueil de jour pour personnes handicapées mentales adultes (SAJA), la ferme La Clarine a vu le jour en 1995 à Fayt-lez-Manage1. Née peu avant lemoratoire sur les services d’accueil de jour (1996), elle fonctionnera d’abord sous statut ART 292. Un statut qui ne lui permet pas d’obtenir de subvention maisl’autorise à accueillir 18 personnes. La fermeture de l’IMP Reine Paola à Soignies, en mai 2002, lui offre une seconde chance. A la demande de l’AWIph, La Clarinereprend le personnel sonégien et reçoit, en échange, un agrément SAJA pour 23 personnes. Depuis, la ferme ne cesse de s’étendre : un serviced’hébergement et un service résidentiel de transition ont vu le jour dans la foulée.