Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale
 

 

Ambulatoire bruxellois : plus sœur Anne pour longtemps

Évoqué depuis trois législatures, un décret pour l’ensemble du secteur ambulatoire est annoncé sous peu sur les bancs du Parlement bruxellois. Actuellementen phase de consultation, l’avant-projet représente une avancée pour la majorité des fédérations concernées. Sans toucher ni aux missions ni auxmoyens, le futur décret tend vers une harmonisation du secteur et introduit des éléments de méthode en échange d’une pérennisation desagréments.

Vibre la ville …

Quel rôle jouent les habitants dans la conception et la construction des villes ? Des éléments de réponse étaient esquissés par troix voix militantes et unsociologue jeudi 6 mars dernier lors de la Foire du livre, à Bruxelles. Un débat organisé par le service Éducation permanente de la Communauté française.

Le non-marchand à l’épreuve du feu

Comment le « non-marchand » s’organise-t-il face aux enjeux d’économies d’énergie? L’Agence Alter elle-même, petite PME associatived’une quinzaine d’employés, a vu sa facture de fourniture en mazout augmenter de 40% entre janvier et novembre 2007. Avec relativement peu de conséquences pour le moment, vu lamoindre consommation consécutive aux douceurs climatiques hivernales. Mais il est probable que les évolutions du climat ne compenseront pas toujours proportionnellement les hausses deprix de l’énergie.

Cohésion sociale à Bruxelles : première évaluation du nouveau décret

La première évaluation1 de l’application du décret « cohésion sociale » a été menée par un processus en cascade, nousexplique Alexandre Ansay2, coordinateur du Centre régional d’appui à la cohésion sociale (Cracs), logé au sein du CBAI. Au départ des rapportsannuels 2006 des associations subsidiées par le décret, les 13 coordinations locales ont réalisé chacune un rapport de synthèse, au nombre desquels s’estajouté le rapport des services du Collège de la Cocof concernant les projets de nature régionale. Le Cracs s’est basé sur ces 14 rapports ainsi que sur sesparticipations aux réunions des coordinations locales et de la section cohésion sociale du conseil consultatif pour rédiger son premier rapport d’évaluation.Celui-ci a alors fait l’objet d’un colloque, en novembre dernier, en présence du ministre de tutelle, Charles Picqué.

Commissaire prisée

Irène Balcers aime le terrain, croit au travail de proximité et pratique en permanence l’écoute des gens, collègues ou public. Une triple marque de fabriquequ’elle a développée et fait adopter tout au long de son parcours professionnel. Assistante sociale de formation, devenue commissaire de police, cette féministepragmatique, reconnue, ne craint pas le mélange des genres, elle le revendique. Pour elle, « le social fait partie des missions de police ». Celle qui coordonne aujourd’huiles bureaux d’aide aux victimes de la zone de police Uccle – Watermael-Boitsfort – Auderghem ne s’impose pas, elle obtient reconnaissance et respect à force depertinence.

Volontaire en coopération : expérience professionnelle à faire valoir

Le service volontaire à la coopération au développement (SVCD) offre depuis un an la possibilité à de jeunes diplômés de se faire unepremière expérience professionnelle dans le secteur. Les premiers volontaires essuyaient les plâtres, cette année, du dispositif spécifique de sélection etd’accompagnement mis en place par la Coopération technique belge (CTB). Nous avons rencontré l’un d’eux et le coordinateur du service, à l’occasion deleur débriefing annuel.

Participation des citoyens : ça percole dans les communes wallonnes

À l’occasion du lancement de la semaine européenne de la démocratie locale, du 15 au 21 octobre, l’Union des villes et communes de Wallonie (UVCW) conviait le 16octobre dernier à une conférence de presse consacrée à la démocratie participative. Des mandataires communaux issus des quatre partis démocratiquesprésentaient des initiatives illustrant la variété des dispositifs mis en œuvre en Région wallonne.

Cité d'artistes des Ateliers Mommen : chemin faisant

La cité d’artistes des Ateliers Mommen à Saint-Josse1, rachetée l’an dernier par les pouvoirs publics, est-elle sauvée ? Presque, répondun documentaire sorti en août dernier. L’occasion de faire le point avec les acteurs d’une dynamique patrimoniale, culturelle et sociale innovante.

Smart va créer une Fondation pour ses activités commerciales

Smart asbl1 défend les droits des artistes professionnels depuis 1999. Elle comptait alors une cinquantaine de membres. Aujourd’hui, 17 000 personnes y sontaffiliées, plus de 13 000 donneurs d’ordre y sont inscrits et 65 équivalents temps plein y travaillent. Gérant au bénéfice des artistes des sommes pour unmontant annuel de 48 millions d’euros, l’asbl a estimé le temps venu d’adapter ses structures.

Donner son cri à lire

Au départ, il y a Guersande. Ou plutôt : sur le départ. Automne 2005. L’adolescente de 16 ans a fait parvenir aux éditions Le Grand Souffle1,fraîchement créées par un collectif d’artistes, une lettre quasi anonyme qu’elle entame par « Avant de partir… ». Elle y dit un désespoir, ymanifeste son hyperlucidité, et déboule sur un cul-de-sac probablement fatal… Émus, d’abord hésitants, les membres du collectif décident finalement depublier la missive, après plusieurs mois de recherches infructueuses sur l’identité et le sort de son auteure. Le livret devient alors le premier numéro d’unenouvelle collection « Cri urgent ».

Éducation permanente : les trains sifflent et les dents grincent

Le dernier train de reconnaissances d’associations d’éducation permanente révèle, une fois encore, les difficultés d’application des nouvellesdispositions réglementaires, en particulier l’arrêté d’exécution du 28 avril 2004. Quant à la nouvelle fournée de demandes de reconnaissance (le« 4e train »), pléthorique, elle pose un nouveau problème. Pour permettre l’examen consciencieux des 174 dossiers déposés fin mars 2007, laMinistre Laanan1 propose un étalement des délais ainsi que l’impossibilité de « candidater » en 2008. En principe sans dommage financier pour qui que ce soit, saufpeut-être pour les associations qui s’apprêtent dès cette année à déposer leur candidature l’année prochaine.

Maroc : le développement culturel au service du droit des femmes

Trois ans après l’adoption du nouveau code marocain de la famille, la « Moudawana », projets et actions fleurissent pour le faire connaître et approfondirl’égalité entre femmes et hommes dans toutes les couches sociales et régions du Maroc. Un projet en cours a retenu notre attention. Parce qu’il se fonde sur uneaction culturelle au sens large. Parce qu’il repose sur un partenariat entre trois associations marocaines emblématiques. Parce qu’au titre du renforcement de compétenceslocales, il est soutenu principalement par la Coopération belge.