Éducation permanente : un point de la question
La ministre Fadila Laanan1 (PS) devrait faire connaître, dans les semaines qui viennent, sa décision quant à l’évaluation des conventions conclues pourla période 2005-2006. Les dossiers sont entre les mains du service de l’Éducation permanente qui finalise les avis. D’après les informations qui circulent dans le secteur,ces avis seraient unanimement positifs pour neuf associations sur douze.
« Les experts » : une comédie pour restituer les résultats d’une recherche
« Venez rire en découvrant l’incompétence et la malhonnêteté d’une bande d’experts. » C’était l’invitation lancéele mois dernier par Jean-Michel Chaumont1, sociologue, et la troupe de comédiens amateurs constituée pour jouer la pièce Les experts. Soutenu notamment par leFonds de la recherche fondamentale collective et l’association Espace P, le projet consistait à présenter une recherche historique sous forme de comédie. Ou comment, dansles années 1920, un comité d’experts internationaux de la Société des Nations, sous vernis de scientificité, manipule enquêtes et rapports pourdénaturer la prostitution et imposer une thèse : celle de réseaux de traite des femmes. Un mois après un succès qui l’a surpris (près de 800spectateurs), retour avec Jean-Michel Chaumont sur une aventure hors des sentiers battus.
À pas de loup vers le logement public durable
La société wallonne du logement (SWL)1 cherche à se positionner sur les enjeux du développement durable. Le 29 mai 2006, elle lançait un concours deprojets de conception de logements durables. Profitant de la remise des prix aux cinq lauréats, la SWL invitait, le 27 novembre dernier, sociétés de logement public, communes etarchitectes à explorer des pistes concrètes de développement de ce type de logements. Échos de la matinée2.
Remembrement : dans quelles mains, l’habitat urbain ?
Le remembrement urbain est un nouvel outil juridique qui permet de suspendre provisoirement les normes d’aménagement et d’urbanisme couvrant un périmètre àdéterminer et d’y accélérer les procédures administratives. Le temps de soumettre à enquête publique et d’y réaliser un projetd’aménagement d’envergure. Objectif : favoriser l’implantation de projets d’urbanisme en lieu et place de chancres dans les centres-villes plutôtqu’à la périphérie. Avantages et inconvénients d’une mesure controversée, d’après les participants aux derniers » Midis del’Urbanisme »1 à Ottignies.
Vers un contrôle technique immobilier en Belgique ?
La qualité des logements était au coeur d’un colloque international, vendredi 24 novembre dernier aux Moulins de Beez. Invités par l’Administration wallonne du Logement,experts étrangers, représentants associatifs et politiques wallons ont croisé leurs points de vue sur les solutions à mettre en œuvre en la matière. Lescontours d’un contrôle technique immobilier ont été esquissés.
» C’est notre histoire … » du contrat de quartier Matongé-Blyckaerts
Un inventaire des ressources du contrat de quartier Matongé-Blyckaerts1 (Ixelles) a été réalisé avec les moyens du bord, la bonne volonté etl’inventivité des trois personnes engagées par l’asbl Viaduc2. Créée elle aussi dans le cadre du contrat de quartier, l’asbl a pour mission de » favoriser le dialogue, la rencontre et la production de liens sociaux interculturels dans le quartier « . L’inventaire, lui, s’est donné comme vocation de contribuer à cetobjectif en favorisant les rencontres et les échanges entre habitants, experts, fonctionnaires et politiques.
Accueil et services de proximité dans les villages : les GAL font le point
GAL, pour Groupe d’Action Local. Il s’agit d’un programme sexennal de collaborations intercommunales en zones rurales, soutenu par le fonds européen Leader+. On compte 15GAL en Wallonie1 (des asbl représentant des acteurs publics et privés des communes partenaires), dont le réseau est animé par la scrl Tr@me2. Quatrefois par an, à l’occasion des séminaires régionaux, les personnels et administrateurs de ces structures s’invitent mutuellement à faire le point sur unthème de travail. Ce 26 octobre, la soixantaine de participants se penchait sur » accueil des nouveaux arrivants, mixité sociale et services de proximité » dans le monderural.
Quels rapports entre les communes et les citoyens-usagers ?
Depuis un peu plus d’une quinzaine d’années, certaines communes se sont dotées d’un « ombudsman ». Fonction principale de ce « médiateur» : instruire les plaintes d’usagers à l’encontre de services communaux au sens large. Sur base de ses tentatives de résolution de litiges, il peut émettre desrecommandations concernant l’organisation des services communaux. Cette fonction, encore rare aujourd’hui, constitue un recours face à des situations litigieuses. Et en amont,qu’existe-t-il pour réduire le risque de recours, améliorer la qualité des services et des décisions ? Plusieurs types de démarches permettent de mettre del’huile dans les rapports entre les communes et leurs administrés, dans un monde aux intérêts de plus en plus complexes. Parmi celles-ci, la consultation de la population etla gestion de l’accueil dans les services communaux. Aperçu – forcément – partiel.
Journalistes précaires : charité bien ordonnée…
Parmi les catégories professionnelles concernées par la précarisation, en voici une nouvelle qui fait entendre sa voix : celle de journalistes, photographes et cameramenindépendants. Organisée (au sein de l’Association des journalistes professionnels – AJP), expérimentée (faire passer une info, c’est le métier de sesmembres) et écoutée (un quatrième pouvoir, ça ne se néglige pas, surtout en période électorale), la corporation des journalistes a les moyens de sesambitions : améliorer la situation pécuniaire et les statuts fiscal et social des journalistes indépendants. Quitte à faire le jeu du marché en souhaitant limiterle nombre de journalistes diplômés chaque année.
CPAS bruxellois : à nouveaux pauvres, nouvelles missions
En conférence de presse le 8 septembre dernier, la conférence des 19 CPAS de la Région de Bruxelles-Capitale1 constate que le revenu d’intégration (RI)ne suffit pas pour survivre à Bruxelles. Des aides complémentaires sont mises en place, que sollicitent un nombre croissant de non-bénéficiaires du RI. Les 19président(e)s de CPAS bruxellois profitent de la campagne électorale en cours pour formuler leurs propositions : des CPAS au cœur des politiques sociales communales, unélargissement des catégories de bénéficiaires et une revalorisation de leur personnel.
Assises de la santé mentale : les acteurs discutent et proposent
À l’initiative de la ministre wallonne de la Santé, les Assises des services de santé mentale (SSM) se clôturaient lors d’une rencontre le 12 septembre 2006. Unedernière étape qui fait suite à l’e-colloque (colloque via internet) qui s’est déroulé durant les mois de mai et juin. L’occasion pour tous les acteurs,usagers compris, de discuter de propositions en vue d’une mise à jour du décret, qui fête ses 10 ans d’existence.
Plein OPEN Air : communiquer pour comprendre les retards du Plan logement
À l’honneur de la 9e édition du Plein Open Air du mois d’août passé : le logement et l’habitat en Région bruxelloise. LeRassemblement bruxellois pour le droit à l’habitat (RBDH)1, Inter-Environnement Bruxelles (IEB) et Brukselbinnenstebuiten, en ont donc profité pour organiser deux datesde visites de trois sites concernés par le Plan logement2 : le Scheutbos à Molenbeek, le Moensberg à Uccle et Boondael à Ixelles. Au-delà du constat -maintes fois dénoncé – de la lenteur d’exécution de cet ambitieux plan, il s’agissait de tenter d’en décoder les raisons et d’en tirer desleçons pour la suite.