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Regard critique · Justice sociale
Marinette Mormont

Marinette Mormont

Journaliste (social, santé, logement)

Souffrances psychiques : l’activation des CPAS montrée du doigt

Face aux problématiques de santé mentale de leurs usagers, de plus en plus nombreuses, les CPAS sont souvent impuissants, voire sont pointés comme responsables d’une aggravation des souffrances psychiques due à la pression générée par les politiques d’activation.

Les dessous du débat

Le face-à-face n’est pas neuf et suscite des prises de position enflammées: il oppose les partisans d’une prostitution réglementée, avec la création d’un statut professionnel, à ceux qui militent pour l’abolition de la prostitution, au motif que les personnes prostituées sont les victimes d’un système de dominations de genre et économiques. Si, au lieu de tenter de prendre position, on reconnaissait que la solution unique n’existait pas? Et que c’est l’ensemble des politiques publiques qui doit être interrogé? Interview de Renaud Maes, sociologue (ULB, Université Saint-Louis).

Femmes sans abri : les griffes de la nuit

Pour les femmes sans abri, la nuit est synonyme de stress et de peur. Mais surtout, elle prolonge le jour. Car ses côtés obscurs ne font que mettre en lumière une vulnérabilité vécue 24 h/24. Petites tranches de vie de femmes qui n’ont d’autre toit qu’une tente, le ciel étoilé ou un hébergement provisoire.

«L’Époque» : les jeunes après Charlie

Avec son premier long-métrage «L’époque», le jeune réalisateur Matthieu Bareyre, accompagné de l’ingénieur du son Thibaut Dufait, sonde ce moment particulier des 18-25 ans, où «l’on se pose des questions fondamentales: est-ce qu’on accepte le monde dont on hérite ou est-ce qu’on prend le temps de l’interroger?» Entre 2015 et 2017, au hasard de ses déambulations nocturnes, il rencontre des jeunes et en fait émerger un patchwork de rêves et de désespoirs, de passions et de peurs.

Un temps pour tous

«Penser le temps, c’est comme labourer la mer», écrit Étienne Klein, physicien et philosophe, auteur de «Le temps existe-t-il?» Car le temps ne se résume pas au tic-tac des horloges et ne s’écoule pas de la même façon pour tous et toutes. Culturel, social, singulier, il est lié à l’expérience que l’on en fait.

Bâtiments vides : la compétition pour l’occupation

L’occupation temporaire de bâtiments vides a le vent en poupe. Historiquement issue du milieu contestataire du squat, elle est devenue un secteur d’activités à part entière, où en-trent en concurrence collectifs, associations et entreprises.

Engâgés oubliés

À l’horizon 2080, près de 30% de la population européenne aura plus de 65 ans. Une frange importante de la population aujourd’hui sommée de s’activer sans pour autant être prise en compte dans toute sa diversité par les politiques publiques. Interview de Philippe Andrianne, secrétaire politique d’Eneo (mouvement social des aînés), et de Thibauld Moulaert, maître de conférences en sociologie à Université Grenoble Alpes, qui a consacré ses travaux de recherche à la construction sociale du vieillissement.

Rendez-vous le 26 mai pour « LE OFF », une contre-soirée électorale !

Le 26 mai prochain, l’Agence Alter et sa revue Alter Échos, vous invitent à participer à une contre-soirée électorale, « Le Off », pour une rencontre de chair & d’os autour de thèmes éminemment politiques, hors les murs et en présence [...]

15-05-2019

Les cartes à la rescousse des sans-abri?

Quand on est sans abri, marcher, c’est survivre. Se nourrir, se mettre à l’abri des intempéries, se doucher ou encore déposer son lourd sac dans une consigne: les personnes sans toit déambulent dans la ville d’un lieu à l’autre. Ils la sillonnent, aussi, pour tuer l’ennui. De l’information à destination du public précarisé à la dénonciation des politiques publiques, la pratique de la cartographie pourrait-elle porter secours à leurs pieds malmenés et à leurs âmes embrumées?

La surveillance électronique reste hors d’atteinte pour les sans-abri

Le bracelet électronique permet d’exécuter une peine (ou une partie de sa peine) à son domicile. Quand on n’a pas de toit, l’accès au dispositif se complexifie. À Bruxelles et en Wallonie, certaines maisons d’accueil hébergent des personnes sous surveillance électronique. Mais les places sont rares et la cohabitation parfois difficile.

Nos cabanes

Dans toute leur diversité, les cabanes ont ceci de commun qu’elles manifestent une soif de vivre autrement. Elles sont animées par une même lutte: «Se refaire un séjour quand on n’en a pas, ménager et réaménager des mondes. Ici s’énonce au plus fort le rêve d’une autre vie, d’une autre ville […].»

La vie sous surveillance électronique

Après un séjour en prison, Marc*, Grégoire*, Pedro et Saadia exécutent – ou ont exécuté – la fin de leur peine chez eux, un bracelet électronique à la cheville. Hors des murs de la prison, mais sans être libres pour autant.