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Regard critique · Justice sociale
Martine Vandemeulebroucke

Martine Vandemeulebroucke

La fin des familles en centres fermés, c’était juste un sursis

On pensait la page tournée. Depuis 2009, les familles avaient cessé d’être détenues en centres fermés et étaient hébergées dans les maisons de retour. C’était l’aboutissement d’une longue mobilisation politique et associative et surtout la conséquence de la condamnation de notre pays par la Cour européenne des droits de l’homme. Mais le gouvernement Michel annonce le retour des enfants au 127 bis. Et on s’aperçoit que la loi ne l’a jamais vraiment interdit.

Bianca Debaets : «Ma priorité est de lutter contre la violence faite aux femmes»

Bianca Debaets (CD-V) est secrétaire d’État bruxelloise chargée notamment de l’égalité des chances. Elle nous a confié ses projets pour cette législature.

Faire payer les centres par les étrangers

Terrible dilemme pour Théo Francken: comment payer les cent nouvelles places en centres fermés qu’il veut ouvrir au cours de cette législature? Le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration a décidé de faire payer les coûts de construction des centres fermés par ceux qui sont susceptibles de les utiliser: les étrangers eux-mêmes.

Migrations 16-03-2015

Samio, une alternative à l’IPPJ, une autre réponse à la délinquance

Ici on fait le pari de répondre à des faits de délinquance grave par un suivi intensif du jeune dans son milieu familial et scolaire.

Logement: aider un jeune à franchir le c(K)ap de l’autonomie

Des jeunes qui se retrouvent à la rue à la suite d’une rupture familiale ou au sortir d’une structure d’aide à la jeunesse, c’est une expérience rarement choisie. Et elle est risquée compte tenu de la difficulté à quitter la galère du sans-abrisme à Bruxelles. À Saint-Gilles, le Centre d’éducation en milieu ouvert offre à ces jeunes adultes un «kot» dans des appartements de transit. Au-delà de cet hébergement provisoire, il veille surtout à offrir des perspectives d’avenir.

Subventions: tempête en vue sur l’associatif?

«Vent de panique dans l’associatif», titrait le quotidien Le Soir à la veille du conclave budgétaire wallon. Même si les mesures d’économies ne sont pas toutes aussi catastrophiques qu’annoncées, l’inquiétude reste bien présente. La baisse des subventions et du point APE frapperont de manière très inégale le non-marchand. Un vent de rigueur souffle sur le secteur et pourrait bien emporter les petites associations.

«On déplace les mendiants comme des objets»

Dans toutes les villes wallonnes qui ont réprimé la mendicité, les associations ont dénoncé une traque des plus pauvres qui mettrait en péril leur travail social. Puis il a fallu assumer une réglementation qui leur a été imposée. Quel bilan tirer de cette collaboration?

Social 15-10-2014

Des travailleurs sociaux entre résignation et résistance

Dans toutes les villes wallonnes qui ont réprimé la mendicité, les associations ont dénoncé une traque des plus pauvres qui mettrait en péril leur travail social. Puis il a fallu assumer une réglementation qui leur a été imposée. Quel bilan tirer de cette collaboration? Certains travailleurs sociaux sont sereins, d’autres beaucoup moins.

Saint-Josse: du quartier Nord au quartier Rouge

Encadrer la prostitution, la limiter à quelques carrées dans un périmètre bien défini, c’est l’objectif poursuivi par Emir Kir qui rêve de faire atterrir le «modèle anversois» à Saint-Josse.

Flandre: l’austérité pour unique horizon

Le monde associatif et syndical flamand est sonné. Certes, la couleur avait été annoncée dès la constitution du gouvernement de Geert Bourgeois: leur avenir serait sombre, plombé par l’austérité. Mais ce ne sont pas seulement les économies budgétaires qui créent le malaise. C’est aussi cette autre conception du social, de la culture telle qu’elle émerge dans les projets du nouveau gouvernement flamand.

Wallonie. Une politique énergétique un peu éteinte

Il faut une puissante lampe torche pour voir clair dans les projets du gouvernement wallon en matière d’énergie. Beaucoup de zones d’ombre subsistent sur la politique qui va être menée. Les contraintes budgétaires ne sont pas la seule explication. L’Oliver a perdu sa branche verte et cela se voit. Exemples avec la tarification progressive de l’électricité mais aussi le frein mis au développement des énergies renouvelables.

Spirale. Tours, détours et retours de l’habitat permanent

Un peu plus de huit mille Wallons vivent de manière permanente dans des campings et parcs résidentiels. Un choix pour certains, le seul moyen de trouver un logement à coût modeste pour beaucoup d’autres. Depuis plus de dix ans, la Région wallonne tente de maîtriser le phénomène de l’habitat permanent dans les infrastructures touristiques. Le projet Spirale, inauguré ce printemps, sort des sentiers battus. Voici un projet d’habitat alternatif avec des maisons basse énergie, conçu avec la participation des habitants permanents des campings d’Aywaille. Le nom, Spirale, a d’ailleurs été imaginé par ceux-ci. Comme un parcours qui part de leurs rêves de maisons, évolue et se transforme avec eux. Du logement à la caravane, de la caravane au relogement… Pour 14 ménages, la spirale a terminé sa boucle.
Par Martine Vandemeulebroucke – Photos de Pierre Vanneste (Collectif Krasnyi)