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Regard critique · Justice sociale
Martine Vandemeulebroucke

Martine Vandemeulebroucke

Alzheimer Cafés : Ne pas perdre le fil

Avec l’Alzheimer, on ne fait pas que perdre le fil de la mémoire. Celui qui lie le malade à ses proches peut aussi s’effilocher, se casser. Comment surmonter la peur, comment affronter le tabou d’une maladie en progression constante ? En en parlant avec ceux qui la vivent. Ou [...]

Trois femmes puissantes

C’est une (r)évolution palpable et réjouissante : les femmes sont aux manettes de nombreuses associations et mouvements. Elles peuvent, à ces postes, insuffler des bonnes pratiques, mettre en valeur les travailleuses, changer concrètement les manières de penser. Rencontre avec Sylvie Pinchart, directrice de Lire et Écrire, Sarah de Liamchine, codirectrice de Présence et Action culturelles et présidente Solidaris Wallonie chez Solidaris, et Ariane Dierickx, directrice de L’Îlot

Le REDI, un logiciel plus équitable qu’un assistant social?  

De quels revenus faut-il disposer pour vivre dignement? Pour se loger, se déplacer, se nourrir, assurer les dépenses scolaires… Peut-on définir objectivement le budget dont a besoin un ménage? C’est ce qu’entend faire le REDI, un nouvel outil mis à la disposition des CPAS. Rien à redire? Si, quand même…

Tiers-lieux en Wallonie: recréer du lien dans les villages

«Il fait froid dans le monde et ça commence à se savoir», chantait Brigitte Fontaine. Pour retrouver la chaleur des contacts dans des communes rurales qui ont perdu leur bistrot, leur boulangerie, leur bureau de poste, les initiatives citoyennes [...]

«Les ados imaginent la sexualité comme une ‘to-do list’»

Ce n’est pas une surprise: le smartphone joue désormais un rôle central dans la sexualité des ados. Pas seulement pour transformer les codes de la rencontre et de la séduction. Les images échangées véhiculent aussi des comportements sexuels qui peuvent se révéler contraignants. Il faut faire comme dans les films, et tant pis si ça ne fait pas nécessairement plaisir.

Des refuges pour jeunes LGBT: une priorité?

Loin du cliché de l’homme gay, blanc, issu de la classe moyenne et vivant en ville, les personnes LGBTQIA+ sont en fait plus à risque de basculer dans la (grande) précarité. Est-ce aux structures LGBTQIA+ d’intégrer davantage les questions sociales ou au secteur social-santé de devenir davantage «LGBTQIA+ friendly»?

Webdoc 20-03-2023
VerviersIslam-CC-glasseyes view-Inegalitessociales

La pauvreté oubliée des provinces riches

Certains viennent vivre à la campagne pour «profiter du bon air». D’autres y vivent comme des clochards. La précarité rurale pose un énorme défi au travail social. Comment repérer ceux qui passent sous les radars des CPAS? Quels outils mettre en place? Zoom sur deux provinces, connues pour être les plus inégalitaires de Wallonie.

Sophie Della Corte

Des refuges pour jeunes LGBT : une priorité?

Cela bouge vite et fort pour les sans-abri LGBTQIA+. Les pouvoirs publics multiplient les places dans les refuges ou logements dédiés. Mais sur le terrain, on s’interroge. Faut-il mettre en concurrence les publics précarisés et les jeunes LGBT sont-ils davantage vulnérables que les autres? La question fait débat.

Violence sur toute la première ligne

Ils sont ambulanciers, pompiers, infirmiers, médecins généralistes. Ils font partie de ces métiers dits «de première ligne» en contact direct avec la population, mais ce contact fait de plus en plus souvent des étincelles. Et si la violence à leur égard était d’abord dirigée contre ce qu’ils représentent?

Cachez ces chips dans les boîtes à tartines…

La malbouffe à l’école reste une réalité. Vingt ans d’incitations, de recommandations en faveur des collations «saines» n’ont pas permis de déloger les «crasses» des boîtes à tartines. Sans doute parce que la malbouffe est aussi et surtout un problème de précarité, matérielle, culturelle. Et la stigmatisation des familles pauvres rendues coupables de négligence n’arrange rien.

« Les juges restent dans la logique de la sanction »

Déjudiciariser. Cela fait trente ans au moins que ce mot est au programme des ministres chargés de l’Aide à la jeunesse. Et pourtant, le placement en IPPJ des mineurs délinquants semble un passage obligé, quasi automatique. Quelles que soient les alternatives mises en place. Pourquoi une telle résistance?

Avec l’inflation, la consommation bio se dégrade

C’était il y a deux ans, c’était il y a un siècle. Le confinement avait déclenché une vague d’enthousiasme pour les produits bio et en vrac. Aujourd’hui, c’est le ressac et il balaie des petits producteurs et vendeurs. Une première pour un secteur qui a grandi très (trop?) vite et voit parfois se développer les mêmes maux que ceux qui touchent le commerce traditionnel: concurrence féroce, pressions sur les producteurs, flou sur l’origine des produits… Le bio vit aussi une crise de confiance.