
Des arnaques financières en tous genres
Que ce soit via le «phishing» sur internet et les réseaux sociaux, le «smishing» via SMS, WhatsApp ou Messenger, le «vishing», contraction de voice et phishing, avec un appelant qui vous demande des informations, ou encore le «quishing», qui utilise les codes QR comme cheval de Troie, il existe de nombreux moyens d’hameçonner le quidam. Escrocs au bout de fil ou à la porte, vols de coordonnées bancaires, fraudes sentimentales ou à l’amitié, escroqueries au support technique, arnaques aux placements financiers, etc.: les formules sont innombrables, mais le but est toujours le même. Il s’agit pour les escrocs de tromper leurs victimes en les amenant à fournir des données personnelles, financières ou de sécurité ou à effectuer un versement en espèces sonnantes et trébuchantes, qu’il sera ensuite bien difficile de récupérer.

Des violences économiques faites aux femmes
L’asbl Financité s’est penchée sur la thématique des violences économiques vécus par les femmes. Une problématique qui se manifeste au sein des familles, mais aussi dans le milieu du travail et du fait des institutions.

Les travailleurs sociaux, débordés par l’accompagnement administratif
Outre les conséquences liées à la fracture numérique faute de matériel, mais également celle relative à un manque de compétences numériques, la numérisation des services essentiels entrave l’accès à leurs droits pour les plus vulnérables. Résultat: les travailleurs des services sociaux se transforment en accompagnateurs administratifs et se voient dépossédés de leurs missions d’aide dans leur domaine respectif.

Les huissiers et le business de la dette: vers un mieux?
La fonction d’huissier de justice n’a rien d’évident: leur intervention n’augure en général rien de bon. Mais est-ce seulement lié à la nature de leur métier ou faut-il interroger les pratiques de certains d’entre eux, ainsi que l’accès au business plutôt juteux que constitue le recouvrement amiable de dettes ? La question se pose pour une partie de la profession.

Les indépendants aux CPAS: quelles aides?
Depuis la crise Covid, les indépendants auraient davantage trouvé le chemin des centres publics d’action sociale (CPAS). Une affirmation qui ne va pas forcément de soi. Ni de la part du personnel des CPAS, qui ne maîtrise pas forcément la réglementation qui s’applique à cette catégorie professionnelle, ni dans le chef des indépendants, qui, traditionnellement, ne s’adressent pas aux CPAS. Sans doute par fierté, mais aussi par méconnaissance de la possibilité d’avoir droit aux aides sociales. Cependant, les choses bougent, notamment au CPAS de Bruxelles.

Quand la mort fait partie du job
Ils exercent tous trois des métiers qui flirtent avec la mort. Tous sont au service des personnes, mais ils n’arriveront pas toujours à temps et seront là pour constater l’irréparable ou tenter de l’expliquer. Noémie Moreau, André Pels et Bernard Michielsen parlent de leur rapport aux personnes décédées qu’ils ont rencontrées sur leur route professionnelle et de l’impact plus global sur le personnel en contact avec ces réalités.

Quand l’État «se frite» avec les banques
Depuis le début de la législature, les relations entre les banques et le gouvernement fédéral ne sont pas au beau fixe. Si certains observateurs estiment que l’État n’est pas assez ferme, il est clair que les relations entre ces deux interlocuteurs sont plutôt houleuses et se règlent à coups d’avis sollicités auprès d’instances régulatrices et de communiqués de presse bien sentis.

Travailler peut faire perdre de l’argent
Les pièges à l’emploi empêcheraient les personnes chômeuses ou allocataires sociales d’accepter un travail, car les moyens des ménages, déjà peu élevés, diminueraient encore en acceptant certaines offres d’emploi. Si l’on tient compte que les publics précarisés, dont le niveau d’instruction est faible, se voient généralement proposer des emplois mal rémunérés et à des conditions de travail pénibles, comment s’étonner de l’impact de tels pièges? Débats idéologiques et chiffres tangibles.

Une recherche-action sur des ateliers de prévention du surendettement
Prévenir le surendettement via des ateliers collectifs, tel est le dispositif mis en place depuis 2005 par le Centre d’appui – Médiation de dettes (CAMD). Le dernier Cahier de recherche-action de la FDSS se penche sur cette pratique et met en perspective les objectifs de ces ateliers, les questionnements qui les traversent et les apports pour les participants.

Le compte Nickel, le nouveau service bancaire de base?
Venu de France, développé par une start-up fintech en 2014 et racheté ensuite par BNP Paribas Fortis en 2017, le compte Nickel débarque chez nous. Distribué en Belgique dans une trentaine de librairies par les réseaux Perstablo et Prodipresse, ce compte, qui est détenu par 2,5 millions de Français, aura-t-il le même succès dans notre pays?

Une précarité énergétique qui va aller croissant
La précarité énergétique, ce n’est pas nouveau en Belgique. Mais avec les dernières évolutions des prix de l’énergie liées à la reprise économique post-Covid et à la guerre en Ukraine, la situation des ménages ne va pas aller en s’améliorant. Une situation tendue qui nécessite des aides adaptées.

Fonds Covid : quelle utilisation ?
Courant de l’été 2020, les CPAS se sont vu octroyer des fonds pour venir en aide aux personnes touchées par la crise sanitaire. Reconduits à plusieurs reprises, ces fonds devaient s’éteindre en cette fin d’année 2021. Fin octobre, les trois Fédérations des CPAS (Bruxelles, Wallonie et Flandre) demandaient au fédéral la prolongation de leur durée d’utilisation mais aussi leur pérennisation. Ces aides ont été utilisées très diversement jusqu’ici. Voire très peu dépensés, malgré les besoins…