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Regard critique · Justice sociale
 

 

Aide à la jeunesse : plus de moyens pour assurer les normes d'encadrement

Les suites de la conférence de presse du 3 mars organisée par l’Inter-Fédérations de l’Aide à la jeunesse (Ifaj)1 et de la rencontre entre ladélégation improvisée par celle-ci et le cabinet Fonck2, se concrétisent dans une note technique réalisée sur la base des demandesexprimées par l’Inter-Fédérations.

L’Aide à la jeunesse expliquée aux 8-12 ans… et aux adultes

Le monde de l’Aide à la jeunesse est complexe, il n’est dès lors pas facile d’en comprendre les procédures, les différents acteurs et ced’autant plus si on est un enfant. C’est sur la base de ce constat, auquel différentes recherches ont abouti, et de la nécessité de sensibiliser les professionnelsà la place de l’enfant dans le secteur de l’Aide à la jeunesse, que deux équipes bruxelloises de ce secteur ont créé un outil : Ca peut arriverprès de chez toi.

L'Inter-fédérations de l’aide à la jeunesse exprime colère et inquiétudes

Dans la foulée de son assemblée générale, l’Inter-fédérations des services agréés de l’Aide à la jeunesse enCommunauté française (Ifaj)1 a convoqué, ce 3 mars, une conférence de presse et envoyé une délégation au cabinet de Catherine Fonck,ministre en charge de l’Aide à la jeunesse. Objectifs : demander à la ministre de « clarifier sa politique » et réclamer « des moyens supplémentaires » pour financer lesecteur.

La Cioc, une banque de données pour l'aide à la jeunesse

Cellule d’information, d’orientation et de coordination, la Cioc1 existant déjà pour lister les places disponibles en IPPJ2, CAS3 etCAU4, a étendu ses missions et développé un outil informatisé qui permettra en temps réel de connaître les places libres existantes au sein de tousles services d’aide à la jeunesse. Cet outil offrira aussi un accès aux projets pédagogiques des services et devrait donc conduire à des prises en charge (PEC) plus enadéquation avec la problématique des jeunes concernés. Un programme qui questionne, au-delà du listing, le lien entre mandants et services.

Cap sur la formation en aide à la jeunesse

Après des mois de concertation au sein du cabinet Fonck1 avec les acteurs du secteur (syndicats, Direction générale de l’Aide à la Jeunesse2,Inter-Fédérations AJ3, services de formation agréés4, Comité d’accompagnement pédagogique5), un protocoled’accord6 a été rédigé sur la formation de base et continuée dans le secteur de l’aide à la jeunesse en Communautéfrançaise. Détails et analyse.

CCAJ : Rencontre d’un président enthousiaste

Guy De Clercq, directeur du Service de protection judiciaire de Tournai1, fort d’un parcours professionnel en protection et aide à la jeunesse, va assumer laprésidence du CCAJ2 pour les six ans à venir. C’est avec enthousiasme et la tête remplie de perspectives qu’il a démarré son mandat le 5novembre dernier.

CCAJ : bilan et perspectives d’un vice-président

À l’heure où la nouvelle composition du Conseil communautaire de l’aide à la jeunesse (CCAJ) vient d’être officialisée, un bilan de fin demandature s’imposait. Pour dresser le bilan de cet organe de réflexion et de consultation de l’aide à la jeunesse et esquisser quelques perspectives, nous avons interviewéBernard De Vos1, vice-président du précédent CCAJ.

Absentéisme au Conseil communautaire de l’Aide à la jeunesse

Le CCAJ est « un organe de réflexion qui a une compétence générale pour émettre, même d’initiative, des avis et propositions pour toutesmatières intéressant tant l’aide à la jeunesse que la protection de la jeunesse, en ce compris l’aide aux enfants victimes de maltraitance »1. LesCAAJ (Conseils d’arrondissement de l’Aide à la jeunesse) étant maintenant renouvelés, c’est au tour des mandats CCAJ à être désignésavant le 1er octobre, et ce pour six ans renouvelables. Le moment de faire le point sur le fonctionnement du CCAJ et surtout de questionner l’absentéisme de ses membres.

L’arrêté AMO : l’heure est à l’évaluation

L’arrêté sur les services d’aide en milieu ouvert (AMO) a entamé son parcours législatif ; une circulaire devra ensuite être rédigée.Avant cette autre étape de négociation entre le secteur et le cabinet Fonck, l’heure est à l’évaluation de la réforme.L’Inter-Fédérations AAJ1, regroupement des fédérations de l’aide à la jeunesse, ressort du processus de concertation quelque peudéçue. Des points de désaccords demeurent. Explications.

CAAJ recherchent effectifs désespérément …

Pour rappel, le CAAJ est un organe – instauré par le décret du 4 mars 1991 de l’Aide à la jeunesse – de concertation et de coordination intersectorielle au sein dechaque arrondissement (13 au total). Cette interface se compose de 12 à 24 membres nommés par le gouvernement de la Communauté française pour un terme renouvelable de 6ans. Ce sont 243 postes de membres effectifs à pourvoir et tout autant de suppléants. Un premier appel à candidatures avait pour échéance le 30 avril. Mais lescandidatures faisant défaut dans certains arrondissements, la ministre Fonck n’a pas eu d’autre choix que de prolonger cet appel jusqu’au 30 juin. Analyse de ces vocations enpeine …

Suite des négociations, pour l’aide en milieu ouvert

Pour rappel, à l’issue du processus d’évaluation qu’ont constitué les carrefours de l’aide à la jeunesse, la nécessité declarifier la spécificité des missions des services d’aide en milieu ouvert (AMO), leur place dans le champ de l’aide à la jeunesse et leurs modalitésd’intervention est apparue essentielle pour le cabinet de la ministre Fonck. Plusieurs documents de travail ont été rédigés en vue de modifierl’arrêté AMO. Les négociations de la dernière réunion avec des représentants du secteur (20/04) semblent pouvoir être de bon augure et apaiser lescraintes nées des premières versions qui allaient bien au-delà de simples clarifications et engendraient certains changements importants des missions des AMO. Changements dontces services n’étaient au départ pas demandeurs. Seule une augmentation de moyens était en fait réclamée.