Olivier Bailly
Premiers pas dans le micro-entrepreneuriat
Une idée d’affaires, mais par où commencer? Vaut-il mieux se diriger vers un microprêteur ou un guichet d’économie locale (GEL)? Comment se passent les premiers contacts? Quelles informations sont-elles données? Les candidats sont-ils invités à rapidement passer à l’acte? Premiers pas dans le monde de l’entrepreneuriat avec une visite chez microStart et Village Partenaire.
Un peu de tout (et n’importe quoi)
Le microcrédit professionnel n’est pas l’apanage de microStart et de Crédal en Belgique francophone. D’autres structures naissent en développant certaines «particularités».
Microcrédit: l’Europe (est) prête
La microfinance, l’Union européenne en est fan! Dans le cadre du «Employment and social innovation (EaSI) programme», elle a mis sur pied le «Progress Microfinance», soit 200 millions d’euros pour soutenir des fournisseurs de microcrédits.
Alex Houtart, BNP Paribas: «Il n’y a pas lieu d’agir en termes de compétition»
Alex Houtart est le directeur CSR (Corporate social responsability) de BNP Paribas. Par ailleurs, il est également membre du conseil d’administration de microStart.
Alex Houtart (microStart) : «Il n’y a pas lieu d’agir en termes de compétition»
Pour lutter contre la pauvreté, prêtons aux pauvres. Fini l’assistanat. L’indigent se prend en main, montre de quoi il est capable si on lui en donne les moyens. Et quelques success stories modestes mais réelles achèvent le récit : madame Couture a créé son atelier de couture, monsieur Compte s’installe comme comptable. Le microcrédit prend la vague. Tsunami culturel dans l’insertion sociale ou naufrage garanti pour les plus démunis ? Pour Alter Echos, Olivier Bailly a mené l’enquête. Un dossier à découvrir dès la semaine prochaine sur notre site web et dans la boite aux lettres de nos abonnés. En guise d’apéro, l’interview d’Alex Houtart, directeur CSR (Corporate Social Responsability) de BNP Paribas et membre du conseil d’administration de microStart. En 2011, le milieu belge du microcrédit a observé un brin crispé l’arrivée cet acteur privé (pire, une banque !) venant jouer sur les plates-bandes associatives.
Scop: l’entreprise des salariés
En France, elles existent depuis plus d’un siècle et sont 2.000, un nombre que le gouvernement entend doubler en cinq ans. Les Sociétés coopératives et participatives (Scop) désignent des entreprises possédées par leurs propres salariés. Gérées de manière démocratique, elles réalisent des bénéfices qui n’enrichissent pas les actionnaires mais visent la pérennité des emplois et du projet d’entreprise.
Le modèle séduit. S’il n’existe pas encore en Belgique, les choses bougent. L’Union des Scop de Wallonie-Bruxelles a vu le jour en mars 2014. Son objectif est d’impulser la création d’un statut équivalent en Belgique et de favoriser son développement par un cadre fiscal attrayant. Le récent gouvernement wallon a entendu l’appel. Dans sa déclaration 2014-2019, il entend promouvoir et soutenir les Scop, «notamment en ce qui concerne la transmission et la reprise d’entreprises par les travailleurs». En attendant le réveil wallon, regard outre-Quiévrain sur le monde des Scop avec Jean-Marc Florin, directeur de l’Union régionale des Scop et Scic du Nord/Pas-de-Calais Picardie.
Uneus, plus que de la police ?
À Saint-Gilles, Uneus ambitionne d’améliorer la qualité de vie du quartier à travers une approche « intégrale et intégrée » mobilisant la police, la commune, la justice et les habitants. La première étape du processus fut le déploiement de policiers sur une zone sensible de la commune. Avec des résultats chiffrés impressionnants. Mais, derrière les statistiques, le reste du programme se fait attendre.
Petits partis ? Lilliput peut-être, mais pas soumis
Dans les sondages, ils se coltinent la colonne « autre » à côté des partis traditionnels et des deux « petits » qui ont fait leur trou : le PTB (PVDA+) et le PP. D’eux, on ne sait pas grand chose et pourtant, ils sont là. Les minuscules partis se composent parfois de quelques membres, ils cherchent la brèche médiatique pour exister et présenter leurs idées. Ils se mobilisent aussi pour une diversité démocratique. Pour la postérité ou l’éphémère.
Ces boulets d’Européens
Si les ressortissants européens sont en Belgique depuis moins de cinq ans, qu’ils prennent garde. Recourir à l’aide sociale peut leur coûter leur place, parce qu’ils sont identifies comme une « charge déraisonnable » pour la sécurité sociale. la délation n’est pas organisée. Elle est informatisée.
Connaître la loi quand la police veut la réinventer
Dans quel cas peut-on me convoquer au commissariat ? Qui peut me fouiller ? Peut-on m’obliger à « circuler » ou à quitter les lieux ? Peut-on me contrôler trois fois par jour ? Des questions de ce type, Mathieu Beys en a compilé plus de 551 dans son ouvrage « Quels droits face à la police ? ». Cet impressionnant catalogue est l’ouvrage d’un juriste et surprise : non seulement le livre est lisible, mais il est même plaisant. Interview de l’auteur.
La gratuité aux musées, le prix d’un public ?
Jusqu’en janvier de cette année, douze musées de la communauté française bénéficiaient du remboursement des entrées du public le premier dimanche du mois.
La gratuité aux musées, le prix d’un public ?
Jusqu’en janvier de cette année, douze musées de la communauté française bénéficiaient du remboursement des entrées du public le premier dimanchedu mois.