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Regard critique · Justice sociale
Olivier Bailly

Olivier Bailly

Citoyen et éolien : mistral gagnant ?

L’éolien a le vent en poupe. En Wallonie, le gouvernement, ambitieux, a mis la barre à la hauteur des pales. Mais quelle place les citoyens prendront-ils dans ces moulinsmodernes ?

Terre en vue, sol en vie

Des citoyens et des mouvements s’organisent pour rendre à la terre son titre de mère nourricière. Le projet « Terre en vue » intègre unevision de société.

La chaleur du bois en réseau

Libin, commune ardennaise de 14 000 hectares, dont 6 000 recouverts de forêts ! Cette ressource considérable fut longtemps cantonnée au domaine touristique,mais, depuis deux ans, elle permet aux bâtiments communaux de se chauffer autour du même feu.

Epicentre à Meix-devant-Virton, un commerce de détail qui compte

Des villageois reprennent l’épicerie locale alors qu’elle allait fermer. Leur projet tiendra-t-il dans la durée ?

Le « diagnostic local de sécurité », passage obligé vers les futurs contrats de sécurité et de prévention

Les contrats de sécurité et de prévention (CSP) affichent presque quinze ans d’âge. Leur vie évolue, par une succession de mues renouvelées, augré des ministres compétents, des besoins communaux et des attentes d’une population urbaine, que l’on dit toujours plus demandeuse de « sécurité ».Annoncés financièrement « à la croisée des chemins »1 en 2005, les budgets des CSP seront indexés, annonce-t-on au secrétariatpermanent à la Politique de prévention2, le service du ministère de l’Intérieur qui chapeaute les CSP et les « plans drogues ». Toutefois, lescommunes et villes bénéficiaires devront au préalable s’astreindre à un exercice d’évaluation spécifique : réaliser un « diagnosticlocal de sécurité » (DLS). Lequel devra être remis au fédéral pour mars 2007. Sans attendre le produit fini des diagnostics, penchons-nous sur le processusqu’il requière. En quoi consiste ce « diagnostic », pour sonder quoi ? Qu’apportera-t-il, quelles questions ou défis pose sa réalisation aux acteurslocaux ? Quels en sont les potentiels et les limites ? Parcours à Bruxelles et en Wallonie pour en comprendre la posologie …

« Capacitation citoyenne » : échanges transfrontaliers et rencontres d’associations

Les 19 et 20 mai s’est déroulée à Mons la rencontre annuelle du réseau « Capacitation citoyenne ». Deux journées au cours desquelles se sontrassemblés une série d’associations et collectifs de France et de Belgique, soutenus par « arpenteurs »1 et Periferia 2.

La Moudawana : à petits pas vers l’égalité entre femmes et hommes

Alors que plusieurs colloques et séances d’information se sont dès à présent tenus à Bruxelles sur la réforme du Code de la famille au Maroc,c’est dans une ambiance festive que le service AMO Jeunesse maghrébine1 lançait le samedi 11 février dernier, une campagne d’information, desensibilisation et de débat autour de la « Moudawana ». Ainsi, à travers le slogan « Les Saveurs de l’égalité », le texte juridique de laréforme du Code de la famille marocain (mis en œuvre en 2003 au Maroc) sera expliqué à nombre de jeunes femmes et femmes d’origine marocaine et de Marocaines vivantsur le territoire belge.

Les sans-papiers de l’église Saint-Boniface avancent leurs revendications

Depuis le 19 octobre dernier, quelque quatre-vingts sans-papiers, originaires de plusieurs continents, se sont rassemblés pour occuper une aile de l’église Saint-Boniface,située au cœur de Matonge, à Ixelles. Dans un quartier où la solidarité prime, ces adultes et ces familles font entendre leur voix à travers un mouvement quise veut fédérateur : l’Udep, l’Union pour la défense des sans-papiers1. Il s’agit, fait peu courant, d’un collectif mis en place par et pourles personnes réfugiées.

« Bobineuses » : la mémoire textile et l’art contemporain au service du développement local

Depuis 2003, la commune de Leuze-en-Hainaut a vu se construire un projet de développement local peu courant, baptisé « Bobineuses ». Il s’agissait, audépart, de l’œuvre d’une seule personne, l’artiste Valéria Nagy, laquelle souhaitait exposer dans un bâtiment industriel en réfection par les soinsde la commune, les usines Dujardin, ancienne manufacture de bonnets, gants et autres bas. Rapidement, l’exposition individuelle fut dépassée. Autour de l’histoireindustrielle locale jadis florissante (150 ateliers et entreprises textiles existaient au début du 20e siècle sur la commune), l’idée de Bobineuses fut deretisser du lien social à partir de la mémoire des habitants, anciennes ouvrières et ouvriers. Une culture locale portant, non sans amertume, le poids d’un «passé glorieux » qui ne demandait qu’à revivre sous des formes nouvelles.

« Caravane 55 » : lutte d’une ville contre la politique d’expulsion des Roms

Alors que l’actualité nous rappelle que l’accueil et le traitement des migrants, a fortiori celui des Roms dont il est ici question – en situation régulièreou non – ne sont pas nécessairement en bonne entente avec les droits humains, c’est par le moyen du documentaire que deux cinéastes françaises, Anna Pitoun etValérie Mitteaux, dans « Caravane 55 », interrogent la politique d’accueil et d’expulsion de l’Hexagone1. Davantage encore, elles ont choisi de filmerl’engagement qu’habitants et élus locaux ont su concrétiser pour résister à certaines décisions politiques perçues comme iniques – parcequ’elles refusaient de tenir compte des discriminations et du racisme endémiques que subissent les populations Roms: en Roumanie d’abord; parce que « tout enfant, quelle que soitsa situation juridique, a le droit de bénéficier d’une scolarité » ensuite.

« Caravane 55 » : lutte d'une ville contre la politique d’expulsion des Roms

Alors que l’actualité nous rappelle que l’accueil et le traitement des migrants, a fortiori celui des Roms dont il est ici question – en situation régulièreou non – ne sont pas nécessairement en bonne entente avec les droits humains, c’est par le moyen du documentaire que deux cinéastes françaises, Anna Pitoun etValérie Mitteaux, dans « Caravane 55 », interrogent la politique d’accueil et d’expulsion de l’Hexagone1. Davantage encore, elles ont choisi de filmerl’engagement qu’habitants et élus locaux ont su concrétiser pour résister à certaines décisions politiques perçues comme iniques – parcequ’elles refusaient de tenir compte des discriminations et du racisme endémiques que subissent les populations Roms: en Roumanie d’abord; parce que « tout enfant, quelle que soitsa situation juridique, a le droit de bénéficier d’une scolarité » ensuite.

Actions citoyennes contre les centres fermés et sensibilisation autour des politiques d’immigration

Février, un mois chargé en manifestations. Deux types d’actions ont ainsi été engagées dans le long terme. D’une part des actions citoyennesorganisées et coordonnées contre les centres fermés et les expulsions ; d’autre part, des lieux ou événements mettant en avant la face cachée desmigrations : la situation des sans-papiers dans nos villes. Parcours de combattants, parcours de citoyens.