Sandrine Warsztacki
Sursaut
Quelle réponse donner aujourd’hui face à la terreur que nous inspire le radicalisme? Jan Jambon préconise de «nettoyer Molenbeek», Bart De Wever, de supprimer le Sénat pour allouer son budget à la sécurité… D’autres voies, heureusement, ont pu aussi se faire entendre pour rappeler que la peur est mauvaise conseillère et qu’investir dans le social, c’est aussi investir dans notre sécurité.
La politique du plastique
Elle est plate, en plastique vert pâle, mesure 8,4 cm de long sur 5,4 cm de large, et sa possession fait de nous des citoyens belges à part entière, sujets de droits et de devoirs. Petite particularité à noter depuis 2012 : peut être retirée aux jeunes partis combattre en Syrie. Il est plat, présente les mêmes mensurations que la carte d’identité décrite ci-dessus, mais se présente en version rose. Il est accordé aux citoyens étrangers venus trouver refuge dans notre démocratie pour une durée illimitée jusqu’à présent.
Indicateurs : le seuil de pauvreté sous-estimé ?
Aujourd’hui, une personne isolée est considérée comme «pauvre» quand elle doit vivre avec moins de 1.095 euros par mois. Selon une étude présentée par l’Institut pour un développement durable et le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, le seuil probable se situerait plutôt vers 1200 euros. L’occasion de plaider pour de nouveaux outils de mesure.
Dé(s)-mocratie
Tirer les citoyens au sort pour siéger au Sénat ? De prime abord, l’idée semble sympathique.
Agora 2.0
Le week-end du 10 et 11 janvier, entre 4 et 5 millions de Français sont descendus dans les rues de l’Hexagone pour rendre hommage aux victimes de Charlie Hebdo. Et en quelques heures à peine, des centaines de milliers de profils Facebook s’ornaient de bandeaux noirs: Je suis Charlie, Je ne suis pas Charlie, Je suis Ahmed, Je suis 1080… En ces temps troublés et mouvants sur le plan tant économique, social que politique, l’envie d’une démocratie plus participative trouve sur la Toile un écho dont on ne peut que se réjouir. Même si les idées les plus progressistes y côtoient parfois les plus réac et les discours les plus nuancés y fréquentent les plus simplistes…
Fraude : et les compteurs des sociétés, qui les contrôlent ?
Dans le cadre de son nouveau plan de lutte contre la fraude sociale, le secrétaire d’État Bart Tommelein (Open VLD) a l’intention d’épier les factures d’eau, de gaz et d’électricité des allocataires sociaux pour détecter les présupposés fraudeur.
Au contraire des particuliers, les sociétés ne font l’objet d’aucun contrôle de l’administration de quartier quand elles se domicilient quelque part.
CQFD. En matière de fraude, mieux vaut être une personne morale qu’une personne physique…
«Illegal!» le journal pour acheter sa dose
Un groupe de bénévoles danois propose aux toxicomanes de Londres et Copenhague de vendre un magazine pour pouvoir se payer leur dose sans enfreindre la loi, relaie le Courrier international de cette semaine.
La N-VA veut activer les chômeurs par le sport
Après le service d’intérêt à la collectivité, bientôt le foot obligatoire pour les chômeurs ? Le ministre flamand de l’Emploi et de l’Economie Philippe Muyters (N-VA), en tout cas, verrait d’un bon œil, que les jeunes chômeurs mouillent davantage leur maillot…
L'Alter Médialab lauréat au Labo des projets
Dans le cadre des Assises internationales du journalisme et de l’information, qui se sont tenues à Metz du 16 au 18 octobre 2014, l’Upic organisait son troisième Labo des projets. Le jury a récompensé l’Alter Médialab. L’Agence Alter se verra ainsi accompagnée pendant un an par les conseils d’experts sur les questions de médias citoyens pour faire évoluer son projet. L’objectif, à terme : développer une démarche de journalisme citoyen solide, qui s’inscrive dans la durée, et donner accès à l’expression médiatique aux publics qui en sont parfois le plus éloignés.
Le journalisme se réinvente à Metz
Invitée pour y présenter son Medialab, l’Agence Alter sera présente pendant 3 jours aux assises du journalisme à Metz. L’occasion de faire le plein d’idées innovantes!
Deux Editos pour le prix d’un
Comme toutes les deux semaines, arrive le moment de choisir le sujet de l’Edito. En général, nous ne devons pas chercher bien loin pour trouver un sujet qui nous inquiète, nous agace, nous donne envie de réagir à chaud. Mais cette semaine, mazette, l’actualité nous a vraiment gâtés! À l’heure où le gouvernement wallon boucle son budget dans une certaine discrétion, les communiqués émanant du monde associatif s’enchaînent pour alerter la presse et l’opinion sur les restrictions budgétaires qui menacent le secteur. Notre directrice était déjà en train d’aiguiser sa meilleure plume pour dénoncer ces mesures. Mais au moment de publier ce billet d’humeur, c’est une autre information tout aussi indigeste qui tombait dans les rédactions. Quelque 135 jours après les élections, la coalition suédoise sort son projet d’accord de gouvernement soufflant un vent glacé d’austérité sur le pays.
Les CPAS opposés au rapport social électronique
De la Flandre à la Wallonie, en passant par Bruxelles, les trois fédérations de CPAS du pays s’opposent au projet de rapport social électronique porté par le SPP Intégration sociale. Dans sa forme actuelle, estiment-elles, le projet est loin de répondre aux objectifs visés en termes de simplification administrative et risque d’être utilisé pour renforcer le contrôle sur les bénéficiaires dans le cadre de la lutte contre la fraude sociale.