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Regard critique · Justice sociale
 

 

Vers quelle libre circulation des patients ?

La Commission européenne a proposé en juillet 2008 d’ouvrir aux patients le droit à se faire soigner à l’étranger sans l’autorisation préalable de leurcaisse d’assurance maladie. Une majorité d’États membres s’en inquiète.

Notre société a-t-elle besoin d'une population illettrée ?

C’est en posant cette question audacieuse, voire provocante, que « Lire et Écrire »1 a fêté ses 25 ans d’existence, les vendredi 5 et samedi 6 septembresur le campus du Ceria. Une question, dérangeante mais non dénuée de fondements, à laquelle une dizaine d’experts, chercheurs, travailleurs sociaux et acteurspédagogiques, ont tenté de répondre pendant ces deux jours.

La Plateforme « Justice pour tous » avance ses propositions pour élargir l’accès à la justice

Une justice plus largement accessible et entièrement gratuite fondée sur le système de tiers-payant de la Sécurité sociale. Cette idée est celle desmembres de la plateforme « Justice pour tous »1, venus la détailler le 8 décembre à la Maison des Parlementaires à Bruxelles. Leur constat ? Si la loi du 23novembre 1998 sur l’accès gratuit à l’aide juridique de première ligne (premiers conseils) et seconde ligne (recours à un avocat) des personnes les plus précaires,se situant en dessous du salaire minimum garanti (1 219 euros) a constitué un progrès pour la Belgique, elle ne répond plus à la réalité sociale de 2007, nià l’explosion du nombre de dossiers.

Les acteurs de l’insertion en plein doute

Repenser le syndicalisme urbain et le travail d’insertion à l’aune de l’État social actif (ESA). Un colloque réunissant FGTB, Orbem et CPAS s’est penché sur le sujet le15 décembre à Bruxelles. Même si les griefs restaient plus nombreux que les propositions.

Passer les salaires au crible de la neutralité sexuelle

L’Institut pour l’Égalité des femmes et des hommes1 vient d’éditer un mode d’emploi à destination des employeurs et des partenaires sociaux afin de repenserl’évaluation des salaires et des fonctions. Un moyen de réduire des écarts, parfois criants, selon que l’on est homme ou femme. Mais qui ne repose pour l’instant que sur lavolonté d’engagement des uns et des autres.

Libéralisation du secteur de l’énergie: les centres sociaux vigilants

C’est partir du 1er janvier 2007 que la fourniture de gaz et d’électricité sera entièrement libéralisée en Région bruxelloise et enWallonie. Les prix répondront ainsi à la loi de l’offre et de la demande. Transposition de directives européennes sur les règles communes pour le marchéintérieur de l’électricité et le marché intérieur du gaz naturel, la libéralisation des marchés de l’énergie inquiète certainesassociations, tout comme les CPAS, qui redoutent des propositions de tarifs peu lisibles et peu avantageuses pour le consommateur et des situations difficiles pour les ménagesprécaires. Des craintes formulées le 5 octobre dernier à Bruxelles lors d’un colloque consacré aux risques de la libéralisation.

La Région bruxelloise veut connaître ses « vieux » étrangers

Comment vieillit-on à Bruxelles lorsque l’on est d’origine étrangère ? Cette question, les autorités régionales aimeraient la résoudre, mais ce n’est passi facile. Car si l’on sait que sur les 260 000 personnes étrangères que compte Bruxelles, 20 000 ont plus de 65 ans (12 %), une part infime de celles-ci, et non chiffrée,fréquente les homes et autres centres d’accueil et de soin des personnes âgées. C’est précisément ce manque d’informations qu’Évelyne Huytebroeck et PascalSmet, ministres bruxellois en charge de l’Aide aux personnes, entendent combler.

Luxcovoiturage : favoriser l’insertion socioprofessionnelle en offrant une alternative à la faible mobilité des chômeurs

• Lancé il y a neuf mois, le service Luxcovoiturage s’inscrit progressivement dans le paysage rural de la Province de Luxembourg.
• Un service mis en place pour favoriser l’emploi des personnes non-véhiculées.
• Mais cette mesure qui bénéficie surtout aux femmes montre ses limites.

Coopératives d’activités : un bilan, des perspectives

S’inscrivant depuis cinq ans dans le développement économique local, les coopératives d’activités présentaient, le mardi 6 juin, un premier bilan de leurexistence. Un bon bilan, selon elles, lié à la reconnaissance progressive de leur mission par les pouvoirs publics et à l’élaboration d’un cadre légal adaptéà leur fonctionnement.