Une plate-forme emploi à Droixhe pour coordonner les actions d’insertion
Depuis le 3 février, une plate-forme emploi (PFE)1 est ouverte aux habitants de Droixhe, à Liège. L’initiative revient à la Régie de quartier,en partenariat avec 11 associations (La Bobine, le CLAJ, les Grignoux…) du quartier. Des professionnels du FOREM, du CRIPEL et de Carrefour Formation participent au projet. La PFE emploie deuxpersonnes. Elle est située au n° 12 place Louis Degeer dans un ancien salon de coiffure et elle est financée via un subside de 100 000 euros du Fonds social européen. Lesobjectifs ? « L’information, répond le coordinateur Karim Merbah, une orientation vers les formations, un accompagnement à la recherche d’emploi (CV, définitiondu projet…) et une coordination en un seul endroit des actions d’insertion des associations. »
L’EFT La Renardière sur la table du conseil communal de Flémalle
L’entreprise de formation par le travail (EFT) La Renardière, située à Bertrix1, figurait à l’ordre du jour du dernier conseil communal deFlémalle. Objectif : la prolongation de la formation (jardinage, entretien des espaces verts…) d’un stagiaire jusqu’au 15 avril 2003, à la suite de la défectiond’un autre stagiaire engagé auparavant. Ce qui devait n’être qu’une formalité s’est vite transformé en joute verbale, initiée par Yves Moulin(IC, Intérêts communaux).
Saint-Léonard : le squat du bonheur… jusqu’au printemps ?
Depuis le 3 décembre, une dizaine de personnes (français, québécois, belges…) âgées de 25 à 40 ans, squattent l’ancienne usine «CE+T » au 476 de la rue Saint-Léonard, à Liège1. Le bâtiment est destiné à être rasé par la SPI (intercommunale de développement)pour le transformer en une zone d’implantation de PME. Objectif des occupants : « Un logement avec une vie communautaire, répond Vince (35 ans), avoir de la place pour organiserdes soirées, concerts, brocantes, ateliers, mettre nos ressources en commun… Il existe beaucoup de squats, mais ils sont trop petits. »
Flémalle : 30 206 347 euros pour le logement
Dans le cadre de l’ancrage communal, l’échevin du logement flémallois Jean-Jacques Vervaeren a présenté lors du dernier conseil communal un programmespécial d’investissement en vue d’obtenir une aide régionale de 30 206 347 euros pour la rénovation des logements sociaux. Le parc locatif de la sociétéd’habitations sociales « Maison des Hommes »1 compte 2 754 habitations. Des travaux de rénovation seraient effectués dans 567 logements et 204démolitions seraient réalisées « car le coût de restauration est trop élevé » : les 204 habitations sont situées sur le plateau des Trixhes(Unité 4, quartier des Voisinages), dont « 104 sont inoccupées, car inoccupables », a déclaré l’échevin. Le conseil compte égalementreconstruire quelque 30 logements et la Maison des Hommes « envisagera toute piste pour reconstruire des habitations sur le lieu de démolition ». Le dossier sera envoyéà la Région wallonne pour le 15 février et les conclusions doivent parvenir à la commune pour le 15 avril. Les travaux seront ensuite effectués sur une duréede cinq ans.
Droixhe : bilan positif pour les projets sociaux
Le 4 février, un bilan du Plan programme d’action sociale (PPAS) 1999-2002 dans le quartier de Droixhe, à Liège, a été tiré à la salle desfêtes. Le plan vise à soutenir les projets sociaux, renforcer les services de proximité et améliorer le partenariat public-privé : huit projets émanent duCLAJ, la Bobine, la Régie de quartier, Les Gignoux… Le PPAS a d’abord bénéficié de 650 000 euros wallons et dispose pour 2003 de 2 millions d’euros viale Fonds social européen et la Région wallonne : 11 temps pleins, un mi-temps prime et cinq emplois article 60 ont été créés. L’évaluateurJoseph Fleron note que les bénéficiaires des projets ont triplé (30 à 100 pour l’accompagnement scolaire) : « Chaque porteur de projet a atteint les objectifsprincipaux qu’il s’était fixés et la collaboration entre les associations s’est améliorée, par exemple via l’opération sur lesmédicaments menée en 2002 en partenariat entre les asbl. »
Sainte-Marguerite : des logements pour les familles nombreuses
Le chantier de rénovation de six maisons, n° 52 à 62 de la rue Sainte-Marguerite à Liège a débuté le 24 février. Les bâtiments, anciennespropriétés de l’Évêché et d’un particulier, ont été achetés pour être restaurés en décembre 1999 par le Fonds dulogement des familles nombreuses de Wallonie1. Le budget de l’acquisition/rénovation s’élève à 1 million d’euros, subsidié pour 75 %par la Région wallonne (dans le cadre de la ZIP). La fin des travaux est prévue pour le mois d’août 2004. Les immeubles sont très vétustes (le n° 62 estpresque en ruine) et il s’agit d’une rénovation lourde : façades, planchers, menuiseries, sanitaires… Le projet architectural prévoit sept logements de 1, 3, 4et 5 chambres – dont un appartement pour les personnes à mobilité réduite. L’ancienne cour de récréation, mitoyenne de l’écoleSaint-Joseph, sera également réaménagée. Les loyers, adaptés aux ressources (et à l’éventuel endettement) des locataires, atteindra maximum 15 %des revenus familiaux.
Droixhe : une pétition contre le risque d’incendie
Les locataires de la tour Match1, avenue de Lille dans le complexe social de Droixhe à Liège, ont signé une pétition de 121 signatures contre le risqued’incendie. L’immeuble compte 28 étages et 150 appartements. Les escaliers de secours et les armoires de compteur à gaz sont encombrés par les sacs-poubelle et lesdétritus. La société de gestion Atlas confie ponctuellement le nettoyage à des sociétés privées, mais la facture est envoyée aux locataires.Hamdam Al Damri habite au 26e étage de la tour : « Les portes d’entrée, dit-il, sont ouvertes parce que les parlophones ne fonctionnent pas, des squatteurs occupent ainsiles lieux et certains locataires n’utilisent pas les sacs réglementaires ou ne respectent pas les heures d’ouverture du local pour les poubelles : il suffirait d’uneallumette pour déclencher un incendie. En outre, cette facturation est injuste pour les locataires respectueux du règlement ».
100 millions d’euros wallons pour le logement social liégeois
Le ministre wallon du Logement Michel Daerden vient de tirer un bilan pour la construction et la rénovation des logements sociaux à Liège : « Entre 1999 et 2003, nous avonsdébloqué des crédits pour la construction de 317 nouveaux logements sociaux et nous avons investi 25 millions d’euros pour la rénovation ». Il annonceégalement pour cette législature encore une enveloppe d’un milliard d’euros pour toute la Région wallonne. Les sociétés d’habitations sociales « Le Logis social » et » La Maison liégeoise » ont introduit une requête pour obtenir 1/10 de la somme disponible, soit quelque 100 millions d’euros. Paul Peeters, directeur de « LaMaison liégeoise », parle de « la rénovation des logements sur la place Jules Seeliger dans le quartier Sainte-Walburge, la rénovation des toitures et façades dans lequartier de Burenville, l’aménagement des appartements rues Sous l’eau et Charles Bartholomez… L’objectif est de mettre aux normes actuelles les 3.250 logements denotre parc immobilier »
Liège : le quartier des Vennes ressuscité
La rénovation de 635 logements sociaux de la société d’habitations sociales » La Maison liégeoise « 1, entamée en 1995 sur la plaine des Vennesà Liège, touche à sa fin : 70 appartements remis à neuf viennent d’être mis en location et le chantier sera complètement terminé dans un an. Lebudget total s’élève à 20 millions d’euros. Les 635 appartements ont été construits en 1925 : 294 ont fait l’objet d’une rénovationlourde avec déménagement des locataires et restructuration complète des espaces pour 13,3 millions d’euros et 341 ont bénéficié d’unerénovation plus légère (toitures, cheminées, façades, menuiserie…) pour 6,7 millions d’euros. La plupart des logements comptent seulement deux chambres: » Nous n’avons pas vraiment eu le choix, explique le directeur de la Maison liégeoise, Paul Peeters. Nous avons dû sacrifier une chambre à coucher pour installer une sallede bain et une cuisine « . Quid des familles nombreuses? Le directeur répond que » la demande de location émane de nombreuses femmes seules avec un enfant « . Il précise aussi que » le quartier Jambes de Bois compte quelque 80 appartements de 4 ou 5 chambres pour les familles « . Les locataires qui ont déménagé (relogés par la Maisonliégeoise) reviendront-ils? Paul Peeters constate que » c’est rarement le cas, mais ils peuvent bien sûr réintégrer leur appartement s’ils le désirent « .Le loyer moyen des logements rénovés s’élève à 185 euros.
L’EFT " 1001 choses à faire " fête ses 20 ans
L’entreprise de formation par le travail (EFT) liégeoise » 1001 choses à faire « 1 a entamé ses activités en 1983, dans l’objectif de former etinitier les jeunes aux métiers du bâtiment (maçonnerie, menuiserie, carrelage…) Le président, Benoît Drèze, note qu’à l’époque, » le chômage est passé de quelque 100.000 à 500.000 unités, touchant de plein fouet les jeunes non qualifiés « . On n’a pas tous les jours 20 ans… Lebilan de cet anniversaire? L’EFT vise un public âgé de 18 à 30 ans, doté au maximum d’un diplôme de l’enseignement primaire. Aujourd’hui, 62%des stagiaires sont belges et 38% étrangers. À l’entrée, 37% ne disposent d’aucune ressource (sont à charge ou passent à travers les mailles del’administration), 26% bénéficient du revenu d’intégration, 22% sont en stage d’attente et 15% chômeurs indemnisés. En 20 ans, plus de 700 jeunesont été formés, dont 60% ont trouvé du travail ou ont entrepris une formation plus pointue : » Un bilan positif, note Benoît Drèze, car la moyenne du secteurest de 42% « . Après la formation, les stagiaires bénéficient d’un suivi de 6 mois.
Liège : 25 ans de lutte contre les violences conjugales
Après Marie Trintignant, le meurtre récent à Liège d’une jeune femme de 35 ans par son conjoint a remis à la Une de l’actualité les violencesau sein du couple. Le Collectif contre les violences conjugales et l’exclusion1 (anciennement Collectif femmes battues) tient une permanence d’accueil, une ligned’écoute téléphonique, un refuge pour l’hébergement des victimes et un service d’aide à l’emploi. En 2002, 4 999 nuitées de femmes(et 5 759 pour les enfants !) ont été acceptées par le centre liégeois – qui souffle 25 bougies… sans euphorie : en Europe, une femme est tuée chaquesemaine par son conjoint, mais le combat contre la violence conjugale dispose de peu de statistiques et aucune enquête récente n’existe en Belgique. Claire Gavroix, directriceadjointe du Collectif, explique toutefois que « les mentalités ont évolué. Il y a 25 ans, le terme “femmes battues” était un tabou. Aujourd’hui, laviolence conjugale est reconnue comme une réalité sociale grave. Les femmes hésitent encore à porter plainte, nous disposons de peu de chiffres, mais le refuge accueilledes femmes de plus en plus jeunes (parfois moins de 18 ans) : nous concluons qu’elles ont pris conscience du problème et de l’aide potentielle des associations ».
Flémalle : conflit intergénérationnel dans la cité du Parapluie
Dans la cité sociale du Parapluie à Flémalle, cinq appartements pour personnes à mobilité réduite ont remplacé, au 47, rue des Pommiers, la sallede gymnastique de l’athénée Guy Lang. Les logements, au rez-de-chaussée d’un immeuble de la société d’habitations sociales « La Maison desHommes1 », donnent sur une cour ouverte aux riverains. Les locataires se plaignent « du bruit, des crasses, de la casse et des insultes » des jeunes qui se rassemblent dans la cour.Les habitants du building voisin (n° 49, 28 locataires) craignent aussi l’arrivée de l’hiver et le squat du bâtiment par les ados. Cet été, la commune aordonné l’enlèvement des paniers de basket de la cour et l’échevin de la Jeunesse, Marc Lafontaine, envisage à présent de fermer l’accèsà la cour – en regrettant « l’intolérance de part et d’autre » dans la cité sociale. Des adultes parlent de harcèlement des jeunes, mais lapolice suspecte une éventuelle « sinistrose de personnes âgées ».