Contrat de Ville: 25 projets dans huit quartiers liégeois
Via la consultation des représentants de la population dans les « quartiers à difficultés », le collège liégeois dit jouer sacrédibilité.
Saint-Léonard à Liège : l’université étudie l’attractivité du quartier
Sur commande de la Commission européenne, deux chercheuses de l’Université de Liège vont lancer dans le quartier de Saint-Léonard une étude sur « laconservation active d’un quartier périphérique ». Catherine Zwestkoff (politologue) et Christine Ruelle (architecte) ont présenté dernièrement le projetau comité de quartier : sur la base d’une grille d’entretien (logement, déplacements, nuisances, citoyenneté…), une réunion, programmée pour lafin du mois de mai, tentera de cerner les requêtes, les reproches et l’attachement des habitants au quartier. La recherche, lancée parallèlement par la Commission dans huitpays européens, est qualitative, puisque la réunion comptera une dizaine de personnes sur les quelque 12.000 habitants de Saint-Léonard.
La rénovation de Droixhe peut enfin commencer
Le ministre wallon du Logement Michel Daerden, le bourgmestre de Liège Willy Demeyer, la Maison liégeoise propriétaire du complexe social de Droixhe, la sociétéAtlas gestionnaire des 1.800 appartements et la Société wallonne du logement sont parvenus à un accord pour la requalification du quartier de Droixhe. La convention,signée le 7 mai, débloque le dossier pour la rénovation des 430 appartements du complexe Truffaut-Libération (6 immeubles en front de Meuse), avec un budget de 26,6millions d’euros, un appartement témoin pour fin juillet et lancement des travaux à la fin de l’année. Le chantier, sans déménagement des locataires,sera réalisé avec accompagnement social.
Le " Laboratoire ", tremplin pour les jeunes artistes
L’association liégeoise » Le Laboratoire « 1, asbl depuis un an, fête son premier anniversaire. Le Labo. est une galerie d’art de 170 m2 pour lancer les jeunesartistes de 18 à 33 ans. L’asbl est gérée par un collectif d’une cinquantaine d’artistes (en herbe, au chômage…) dont 5 à temps plein,bénévoles regroupés depuis 2001 pour faire face aux conditions inabordables des galeries professionnelles. La péniche « La Légia », sur le quai du Barbou, ad’abord ouvert ses portes aux artistes, puis « Le Laboratoire » s’est installé dans un bâtiment du quartier populaire d’Outremeuse. Depuis un an, 12 expositions toutesdisciplines confondues (peinture, arts plastiques et de la scène, musique…) ont accueilli quelque 14.000 visiteurs. » Nous ne faisons pas de censure, explique Nicolas Ghesquière,président du conseil d’administration. Le but est de créer une ambiance plutôt que de privilégier une discipline « .
Rosetta : des chiffres en attendant une évaluation
Le 31 mars étaient présentés à la presse les résultats d’une étude commandée par l’administration fédérale aux économistes del’Université de Liège1. On n’y apprend que très peu de choses au vu des analyses qui étaient déjà sur la place publique, et on y confirmeque le plan ne touche pas sa cible autant qu’annoncé à son lancement.
Le » Laboratoire « , tremplin pour les jeunes artistes
L’association liégeoise » Le Laboratoire « 1, asbl depuis un an, fête son premier anniversaire. Le Labo. est une galerie d’art de 170 m2 pour lancer les jeunesartistes de 18 à 33 ans. L’asbl est gérée par un collectif d’une cinquantaine d’artistes (en herbe, au chômage…) dont 5 à temps plein,bénévoles regroupés depuis 2001 pour faire face aux conditions inabordables des galeries professionnelles. La péniche « La Légia », sur le quai du Barbou, ad’abord ouvert ses portes aux artistes, puis « Le Laboratoire » s’est installé dans un bâtiment du quartier populaire d’Outremeuse. Depuis un an, 12 expositions toutesdisciplines confondues (peinture, arts plastiques et de la scène, musique…) ont accueilli quelque 14.000 visiteurs. » Nous ne faisons pas de censure, explique Nicolas Ghesquière,président du conseil d’administration. Le but est de créer une ambiance plutôt que de privilégier une discipline « .
L’EFT » 1001 choses à faire » fête ses 20 ans
L’entreprise de formation par le travail (EFT) liégeoise » 1001 choses à faire « 1 a entamé ses activités en 1983, dans l’objectif de former etinitier les jeunes aux métiers du bâtiment (maçonnerie, menuiserie, carrelage…) Le président, Benoît Drèze, note qu’à l’époque, » le chômage est passé de quelque 100.000 à 500.000 unités, touchant de plein fouet les jeunes non qualifiés « . On n’a pas tous les jours 20 ans… Lebilan de cet anniversaire? L’EFT vise un public âgé de 18 à 30 ans, doté au maximum d’un diplôme de l’enseignement primaire. Aujourd’hui, 62%des stagiaires sont belges et 38% étrangers. À l’entrée, 37% ne disposent d’aucune ressource (sont à charge ou passent à travers les mailles del’administration), 26% bénéficient du revenu d’intégration, 22% sont en stage d’attente et 15% chômeurs indemnisés. En 20 ans, plus de 700 jeunesont été formés, dont 60% ont trouvé du travail ou ont entrepris une formation plus pointue : » Un bilan positif, note Benoît Drèze, car la moyenne du secteurest de 42% « . Après la formation, les stagiaires bénéficient d’un suivi de 6 mois.
FSE et Région wallonne donnent un coup de pouce à l’emploi à Liège
La ville de Liège compte un taux de chômage de 21,7 % contre 18,2 en Wallonie et 12,7 en Belgique. Le ministre wallon de l’Emploi et de la Formation, Philippe Courard, vient deprésenter plusieurs projets socio-économiques pour favoriser l’emploi. Les initiatives seront financées sur cinq ans via quelque 30 millions d’euros répartisentre le Fonds social européen (FSE), la Région wallonne et la Ville de Liège. La Région compte également investir 4,9 millions d’euros dans les centres decompétences liégeois spécialisés en électromécanique.
Une équipe universitaire pratique l’accompagnement social des locataires à Droixhe
Depuis deux ans, l’équipe d’accompagnement social LAC (Laboratoire d’Anthropologie et de Communication) de l’ULg diagnostique les logements et rencontre leslocataires du complexe Truffaut-Libération, dans le quartier de Droixhe à Liège. Les 436 appartements des six immeubles en bord de Meuse doivent être rénovéspour un budget de 26,6 millions d’euros : le chantier est prévu sans déménagement des locataires. Entre le 21 novembre et le 20 décembre 2003, quelque 100 personnesont pu visiter l’appartement témoin, au 1er étage du n° 29 avenue Truffaut. Après la fermeture de la permanence du LAC pour les fêtes de fin d’année,le logement de deux chambres, pratiquement restauré (doubles vitrages, châssis, salle de bain, normes électriques, esthétique…) a été rouvert au publicdepuis le 12 janvier. Les appels d’offres seront lancés ce mois-ci et les travaux débuteront au printemps – en commençant par l’immeuble le plusdégradé, situé place de la Libération.
Le Télé-Service flémallois au service des personnes à mobilité réduite
Avec 15 conducteurs bénévoles, l’asbl Télé-Service Flémalle1, implantée sur le plateau flémallois des Trixhes, effectue quelque 4.000 coursespar an pour les personnes démunies, sans voiture, âgées, malades ou handicapées. Les chauffeurs assurent le transport, l’attente (3 heures au maximum) et une aideéventuelle chez le médecin, le pharmacien, l’avocat, à l’hôpital, chez un ami ou au magasin d’alimentation. Le prix ? « Par exemple 10,40 euros pourun aller-retour et 3 heures d’accompagnement dans les services de l’Hôpital de la Citadelle, répond l’assistant social Christophe Brehl. Nous n’exigeons pas unefiche des revenus, mais si nous nous rendons compte qu’un vieux grippe-sou nous appelle souvent pour économiser le coût du taxi, nous lui faisons remarquer qu’il monopoliseles conducteurs ». Les habitants flémallois peuvent « commander » une course par téléphone, par fax et, depuis le début du mois de janvier, en consultantle nouveau site Internet de l’association. « Les personnes qui font appel à nos services disposent rarement d’un ordinateur, reconnaît Christophe Brehl, mais leursenfants et leurs petits-enfants surfent de plus en plus souvent sur le Net et peuvent ainsi demander une aide pour leurs parents. »
Grâce-Hollogne : l’atteinte à la vie privée rayée du formulaire pour les candidats au logement social
Les Écolos de Grâce-Hollogne se sont dernièrement insurgés contre le document soumis aux propriétaires des habitations quittées par les candidats aulogement social. Le formulaire de la SLGH (Société de Logement de Grâce-Hollogne) comptait notamment des questions sur les éventuels retards de loyer et l’entretiendu logement : pour Écolo, « c’est inadmissible. Il s’agit d’une atteinte à la vie privée pourtant garantie par l’article 22 de la Constitution. Cedocument n’est pas exigé par la Région wallonne ». Et de réclamer « le retrait immédiat du formulaire ». L’échevin du logement, DanielParent (PS), a « relativisé : un propriétaire privé sera content de voir partir un locataire en retard de paiement et ne le signalera pas », mais, pour le bourgmestreet président de la SLGH, Maurice Mottard (PS), « le formulaire, déjà amendé, n’est pas inamovible. Nous n’avons jamais fait preuve de sectarisme. Chaquegroupe politique est représenté à la SLGH ». Il a donc soutenu la requête écolo lors du dernier conseil d’administration de la société.
Les « Saveurs du monde » pour susciter les échanges culturels
Berek algérien, crêpes belges, harira marocain, kebe syrien et köfte turc : l’ouvrage Saveurs du monde compte 24 recettes authentiques, des photos, des anecdotes et despetites phrases entendues lors des rencontres culinaires à la maison de quartier Éclat de Rire1, dans le quartier de Sainte-Walburge à Liège. L’association organisedes cours d’alphabétisation pour quelque 30 femmes immigrées et belges du quartier et une aide scolaire (agrémentée d’ateliers théâtre, football,peinture…) pour 40 enfants âgés de 5 à 13 ans. La coordinatrice de l’asbl, Cécile Horris, explique que « le projet “Saveurs du Monde”s’appuie sur le constat que les femmes, belges ou étrangères, musulmanes ou orthodoxes, sont les chefs coqs dans toutes les cultures : nous avons voulu partir des saveurs de lacuisine pour susciter les échanges et le respect dans le quartier ». Les voisin(e)s des cuisinières et les instituteurs des écoles du quartier (Naniot, Xhovémont etJustin Bloom) ont ainsi été invités à partager les repas préparés en vue de réaliser l’ouvrage : « Ces rencontres ont permis de diminuerles préjugés des enseignants, poursuit Cécile Horris. Par ailleurs, les femmes immigrées sortent peu de chez elles et sont souvent mal à l’aise avec lesinconnus : les repas leur ont donné l’occasion de dialoguer avec l’instituteur de leur enfant ».