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Regard critique · Justice sociale
 

 

16 associations reconnues dans le cadre du nouveau décret soutenant l'action associative

Fin septembre, la ministre Fadila Laanan, en charge de la Culture et de l’éducation permanente, annonçait au Conseil supérieur de l’Éducation permanente quellesétaient les premières associations reconnues dans le cadre du nouveau décret. Le premier train d’associations en compte 16 dont 12 nouvellement reconnues sur les 19 qui avaientmaintenu leur demande.

Le point : Journée mondiale de l’alphabétisation

« La Belgique survit, l’analphabétisme aussi. ». C’est pour rappeler cet état de fait que Lire & Écrire avait ainsi titrél’événement organisé dans le cadre de la Journée internationale de l’alpha et des 175 ans de la Belgique. Selon l’association, 10 % des Belges ne saventni lire ni écrire, c’est-à-dire qu’ils « ne comprennent pas un exposé simple des faits en rapport avec leur vie quotidienne », selon la définition del’Unesco. Cette année, la première conférence interministérielle nouvelle formule se réunissait à cette même occasion. Les cinq ministresfrancophones ayant l’alpha dans leurs compétences ont fait le point d’une année de travail dans un secteur qui bénéficie de nouveaux moyens depuis deux ans. Enjeuxet perspectives.

Les dix ans de l’Action sociale et de la Santé en Wallonie

Ce 5 septembre, la ministre de l’Action sociale et la Santé, Christiane Vienne (PS)1, a convié le secteur a fêter, au Théâtre royal de Namur, les dixans du transfert, de la Communauté française à la Région wallonne, des matières dites “personnalisables”. Ces politiques concernent les personnesâgées, les personnes handicapées, les personnes d’origine étrangère, les exclus sociaux, ainsi que toutes les matières liées à lasanté, y compris la santé mentale et la lutte contre les assuétudes, et encore l’égalité des chances. En compagnie de ses deux prédécesseurs, lePS Willy Taminiaux (1995-1999) et l’Écolo Thierry Detienne (1999-2004), ce fut l’occasion de lancer une réflexion autour d’une « Charte sociale wallonne” qui doit, selon laministre, “orienter la politique de ces secteurs, au moins pour les dix prochaines années”. Cette réflexion se déroulera dans le cadre d’un « e-colloque », unesérie de colloques en lignes, organisés par Labiso.be2, projet dont l’Agence Alter est, avec l’asbl Texto pour la partie technique, la cheville ouvrière.

Les dix ans de l'Action sociale et de la Santé en Wallonie

Ce 5 septembre, la ministre de l’Action sociale et la Santé, Christiane Vienne (PS)1, a convié le secteur a fêter, au Théâtre royal de Namur, les dixans du transfert, de la Communauté française à la Région wallonne, des matières dites “personnalisables”. Ces politiques concernent les personnesâgées, les personnes handicapées, les personnes d’origine étrangère, les exclus sociaux, ainsi que toutes les matières liées à lasanté, y compris la santé mentale et la lutte contre les assuétudes, et encore l’égalité des chances. En compagnie de ses deux prédécesseurs, lePS Willy Taminiaux (1995-1999) et l’Écolo Thierry Detienne (1999-2004), ce fut l’occasion de lancer une réflexion autour d’une « Charte sociale wallonne” qui doit, selon laministre, “orienter la politique de ces secteurs, au moins pour les dix prochaines années”. Cette réflexion se déroulera dans le cadre d’un « e-colloque », unesérie de colloques en lignes, organisés par Labiso.be2, projet dont l’Agence Alter est, avec l’asbl Texto pour la partie technique, la cheville ouvrière.

Le point : Journée mondiale de l'alphabétisation

« La Belgique survit, l’analphabétisme aussi. ». C’est pour rappeler cet état de fait que Lire & Écrire avait ainsi titrél’événement organisé dans le cadre de la Journée internationale de l’alpha et des 175 ans de la Belgique. Selon l’association, 10 % des Belges ne saventni lire ni écrire, c’est-à-dire qu’ils « ne comprennent pas un exposé simple des faits en rapport avec leur vie quotidienne », selon la définition del’Unesco. Cette année, la première conférence interministérielle nouvelle formule se réunissait à cette même occasion. Les cinq ministresfrancophones ayant l’alpha dans leurs compétences ont fait le point d’une année de travail dans un secteur qui bénéficie de nouveaux moyens depuis deux ans. Enjeuxet perspectives.

Budget 2006 : économies en vue

C’est traditionnellement au mois de juillet qu’ont lieu les discussions parlementaires sur les ajustements budgétaires aux Régions et aux Communautés. Cesajustements servent à réorienter, en fonction des priorités politiques du moment, les moyens disponibles; et aussi (et même surtout) à vérifier que lesdépenses ne dépasseront pas les recettes. Une manière aussi de prévoir le climat budgétaire de l’année prochaine. Pour la Région wallonne, troiséléments viennent assombrir les perspectives : l’accord au comité de concertation fédéral en juin dernier, la faible croissance et l’application de laméthodologie SEC 95, une nouvelle manière de comptabiliser recettes et dépenses imposée au niveau européen. Conséquence: l’année 2006 sera difficile.À la Cocof, les choses sont plus simples, mais aussi plus dramatiques. L’endettement augmente alors que certains engagements, tels les accords du non-marchand dans le secteur de laCohésion sociale, n’ont pas encore trouvé de financement. Par ailleurs, les projections du Centre de recherche sur l’économie wallonne (Crew)1, publiéesfin juin, montrent que si la croissance ne reprend pas, l’année 2006 sera difficile pour toutes les entités francophones.

Avant projet de décret Éducation permanente : discussions au gouvernement

L’avant-projet de décret réorganisant l’éducation permanente (EP) est sur le point d’être discuté au gouvernement de la Communauté française. Ildevrait entrer en vigueur au 1er janvier 2004.

Plan Zen : le ministre wallon des Affaires intérieures a reçu plusieurs avis

Le 26 septembre 2002, le gouvernement wallon approuvait en deuxième lecture « l’avant-projet de décret relatif à la prévention de proximité dans les villeset communes de Wallonie – plan Zen ». Le ministre des Affaires intérieures du gouvernement wallon, Charles Michel (MR), sollicitait début octobre l’avis de laCommunauté française dans le cadre de la concertation entre entités fédérées. Début décembre, cette dernière, ainsi que le Conseilcommunautaire de l’aide à la jeunesse (CCAJ) remettaient leurs avis. Le Conseil d’État avait, entre-temps, remis le sien.

Améliorer l'intégration directe des élèves à besoins spécifiques dans l'enseignement ordinaire

Le Conseil supérieur de l’enseignement spécial (CSES)1 vient de rendre un avis concernant « l’intégration directe des élèves à besoinsspécifiques dans l’enseignement ordinaire ». Alors que des mesures importantes ont été prises dans les Communautés flamande et germanophone pour favoriserl’intégration des élèves handicapés, l’Avis 119 part du constat de la trop grande imperméabilité entre enseignements ordinaire et spécial enCommunauté française. Le Conseil rappelle l’orientation prônée par la plupart des courants pédagogiques depuis les années 60, visant à intégrerla personne handicapée dans les milieux ordinaires : que ce soit au niveau de l’enseignement, du travail, des loisirs ou de l’hébergement. Concernant la situation desélèves souffrant d’un handicap, le Conseil distingue deux situations. Soit l’élève est inscrit dans l’enseignement spécial et bénéficie de la loi surl’enseignement spécial intégré, soit « il est inscrit dans l’enseignement ordinaire, parfois sans jamais avoir été inscrit dans l’enseignement spécial». On parle alors d’« intégration directe ».

Un projet de loi pour permettre aux communes de poursuivre les petites infractions

À l’heure où la Cocof semble vouloir accélérer son avant-projet de décret sur l’action communautaire de quartier (actuels programmes cohabitationintégration) et où le gouvernement wallon planche sur son « plan Zen » (actuels PSI, Plans sociaux intégrés), le conseil des ministres fédéral aadopté, le 20 décembre, un projet de loi visant à permettre aux communes de poursuivre les petits délits, ces faits à la source du sentimentd’insécurité que connaissent la plupart des grandes villes. Présenté par le ministre des Grandes Villes, Charles Picqué1, le ministre de l’Intérieur, AntoineDuquesne, et le ministre de la Justice, Marc Verwilghen, « l’objectif est à la fois de réprimer effectivement ces incivilités, ainsi qu’un certain nombre decomportements qui sont encore exclusivement du ressort de la loi pénale et de les sanctionner également d’une façon administrative. Le présent projet vise, tout engarantissant pleinement l’exercice des droits de la défense, à éviter que ne se perpétue un climat d’impunité qui serait profondémentpréjudiciable à tous », argumente l’exposé des motifs.

Améliorer l’intégration directe des élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire

Le Conseil supérieur de l’enseignement spécial (CSES)1 vient de rendre un avis concernant « l’intégration directe des élèves à besoinsspécifiques dans l’enseignement ordinaire ». Alors que des mesures importantes ont été prises dans les Communautés flamande et germanophone pour favoriserl’intégration des élèves handicapés, l’Avis 119 part du constat de la trop grande imperméabilité entre enseignements ordinaire et spécial enCommunauté française. Le Conseil rappelle l’orientation prônée par la plupart des courants pédagogiques depuis les années 60, visant à intégrerla personne handicapée dans les milieux ordinaires : que ce soit au niveau de l’enseignement, du travail, des loisirs ou de l’hébergement. Concernant la situation desélèves souffrant d’un handicap, le Conseil distingue deux situations. Soit l’élève est inscrit dans l’enseignement spécial et bénéficie de la loi surl’enseignement spécial intégré, soit « il est inscrit dans l’enseignement ordinaire, parfois sans jamais avoir été inscrit dans l’enseignement spécial». On parle alors d’« intégration directe ».

Les accords du non-marchand avancent-ils au gré des scrutins?

Le 15 mai, une manifestation réunissait près de 500 travailleurs du non-marchand. Les manifestants, dans le cadre du front commun syndical rassemblant la CNE, la CGSLB et le Setca,ont rencontré les présidents des partis participant aux exécutifs des Régions wallonne, bruxelloise et de la Communauté Wallonie-Bruxelles.