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Regard critique · Justice sociale

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«  »Journée premier emploi » à Braine-l’Alleud »

10-05-1999 Alter Échos n° 52

Braine-l’Alleud, mercredi 28 avril, dans le cadre d’un Plan Social Intégré (PSI) 1, la ville a organisé une journée d’information «premier emploi».L’occasion pour 800 jeunes de rencontrer une cinquantaine d’entreprises. Compte rendu.
Laurent Gouvaert, éducateur de rue dans le cadre du PSI : «notre objectif a été de nous adresser prioritairement à des jeunes peu favorisés. Ceux de la rue,qui sont en décrochage scolaire ou ceux qui, en raison de leur parcours scolaire, fréquentent essentiellement l’enseignement technique ou professionnel.
Nous n’avons pas non plus voulu nous limiter aux seules grandes entreprises, importantes pourvoyeuses d’emplois. Des PME locales ou régionales sont également présentes. Lespossibilités d’emplois dans le secteur non-marchand ont fait l’objet d’une importante demande de la part des jeunes. D’où la présence d’associations à caractèresocial. Le Forem, les syndicats, les mutualités ont aussi été invités».
En plus de la classique bourse à l’emploi, étaient proposées des conférences sur des aspects pratiques liés à la recherche d’un emploi…. Des forums ontégalement abordé des questions plus générales : les programmes de formation européens, les perspectives d’emploi ou d’échanges multilatéraux enEurope, au Canada…
Du côté des entreprises, les questions formulées par les jeunes abordent principalement et de manière sensiblement récurrente les problèmes deréalisation de CV et de lettres de candidature. L’accès à des CV ou leur dépôt sur le site Internet du Forem a remporté un franc succès. Quant auxagences d’intérim, proximité des grandes vacances oblige, elles ont fait le plein d’inscriptions pour des jobs d’étudiants. Peu de demandes par contre ont étéformulées par rapport à la manière dont se déroulent les entretiens d’embauche.
Côté syndical, la fibre militante semble peu présente chez les jeunes. «Nous sommes d’abord vus comme une caisse d’allocations de chômage, précise-t-on àla CSC, et comme un outil d’information, susceptible d’aider les jeunes dans leurs démarches administratives face à l’ONEm et au Forem». Est-ce à dire que le syndicalismene fait plus recette ? «Non, poursuit notre interlocuteur, mais il reste relativement limité (tout dépend du secteur d’activité économique). Il apparaîtdavantage lorsque la personne se trouve confrontée à la nécessité de faire respecter des conditions de travail acceptables au sein de son entreprise».
Les stands repliés, Laurent Gouvaert évalue positivement cette journée. Notamment du point de vue de la commune (PSI, CPAS). «Nous avons nous aussi eu l’occasion derencontrer des personnes-contacts et de mieux cerner les potentialités en termes d’emploi dans les PME de la région. Ce qui nous permettra à l’avenir de mettre en correspondanceles demandes et les offres d’emploi. Notre objectif de lutte contre l’exclusion sociale et la promotion de l’emploi, dans le cadre du Plan social intégré local est doncremplie».
1 Commune de Braine-l’Alleud, Maison communale, Grand-Place Baudouin 1er 3 à 1420 Braine-l’Alleud, tél. : 02/386 05 11, fax : 02/385 11 00.

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