«La Convention d’Istanbul est à nous, nous ne l’abandonnerons pas.» Des milliers de femmes marchent près de la place Taksim, en plein cœur d’Istanbul, lors d’une manifestation organisée par la plateforme «Pour le maintien de la Convention d’Istanbul» le 8 mars 2020, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Elles réclament la fin de l’impunité et luttent contre les féminicides. Le 1er juillet 2021, la Turquie s’est officiellement retirée de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à prévenir et à combattre les violences à l’égard des femmes. Ce texte, qui comporte un volet important de prévention et de lutte contre les inégalités de genre, est jugé par le gouvernement turc comme une atteinte aux valeurs familiales traditionnelles. Les associations féministes accusent le gouvernement de protéger les meurtriers plutôt que les femmes. Certaines ont d’ailleurs porté plainte une cinquantaine de fois avant d’être tuées. Rien que depuis le début de l’année 2021, les associations dénombrent plus de 300 féminicides. Depuis l’annonce du retrait de la Convention d’Istanbul, les femmes se mobilisent à travers tout le pays pour lutter contre cette décision.
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«La Convention d’Istanbul est à nous, nous ne l’abandonnerons pas»
Alter Échos
19-11-2021
Alter Échos n° 498
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Despite the ban from the government to walk in Istiklal street, thousands of women managed to gather in Siraselviler street, next to Taksim square in the heart of Istanbul, Turkey, on the 8th of March 2020 for the International Women’s Day to support women’s rights and gender equality.
Une photographie de Marie Tihon.
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