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Regard critique · Justice sociale

Social

La Trace : du sport pour aller mieux

La Trace organise des activités sportives pour des toxicomanes souffrant de troubles psychologiques. Des rencontres qui font du bien.

20-01-2012 Alter Échos n° 330

L'asbl La Trace1 organise des activités sportives pour des toxicomanes souffrant de troubles psychologiques. Au-delà du sport, c'est la rencontre avec l'autre qui fait du bien.
Du sport et de l'aventure pour aller mieux. C'est ce que propose La Trace, petite association installée à Saint-Gilles, près du parvis. Chaque mardi et vendredi, elle invite des toxicomanes souffrant de troubles de santé mentale à participer à des activités d'escalade et de randonnée. Un sacré effort pour des personnes parfois en mauvaise santé et très déstructurées dans leur vie quotidienne.
Une phrase revient en mémoire à Florence Cordi, la coordinatrice de l'association : « La Trace, c'est laisser tranquille sans laisser tomber ». Une façon de dire qu'ici, on ne pousse pas les gens à parler à tout prix. On ne les harcèle pas avec des « mises en projet ». On vient faire du sport et, éventuellement, discuter. C'est pourquoi l'association se définit comme une « alternative complémentaire au travail social habituel ». La Trace seule ne peut pas changer la vie de ces hommes et femmes qui cumulent les problématiques (assuétudes et troubles mentaux), mais elle peut les dynamiser, les rassurer et, au final, leur offrir cet espace de liberté où l'on peut se poser sans être jugé.
La recette semble fonctionner, car 279 personnes se sont pressées – toujours volontairement –  aux portes de l'association en 2011....

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L'asbl La Trace1 organise des activités sportives pour des toxicomanes souffrant de troubles psychologiques. Au-delà du sport, c'est la rencontre avec l'autre qui fait du bien.
Du sport et de l'aventure pour aller mieux. C'est ce que propose La Trace, petite association installée à Saint-Gilles, près du parvis. Chaque mardi et vendredi, elle invite des toxicomanes souffrant de troubles de santé mentale à participer à des activités d'escalade et de randonnée. Un sacré effort pour des personnes parfois en mauvaise santé et très déstructurées dans leur vie quotidienne.
Une phrase revient en mémoire à Florence Cordi, la coordinatrice de l'association : « La Trace, c'est laisser tranquille sans laisser tomber ». Une façon de dire qu'ici, on ne pousse pas les gens à parler à tout prix. On ne les harcèle pas avec des « mises en projet ». On vient faire du sport et, éventuellement, discuter. C'est pourquoi l'association se définit comme une « alternative complémentaire au travail social habituel ». La Trace seule ne peut pas changer la vie de ces hommes et femmes qui cumulent les problématiques (assuétudes et troubles mentaux), mais elle peut les dynamiser, les rassurer et, au final, leur offrir cet espace de liberté où l'on peut se poser sans être jugé.
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