Ce 27 mars, se sont réunis les gouvernements francophones. Le gouvernement de la Communauté française, celui de la Région wallonne et le Collège de la Commissioncommunautaire française (Cocof) ont à cette occasion travaillé en commun sur différents thèmes. Parmi ceux-ci, la validation des compétences.
A Bruxelles et en Wallonie, en effet, un dispositif de validation permet aux personnes – qui possèdent des compétences mais pas de titre scolaire – de faire « reconnaîtreleurs compétences de façon officielle ». A cet égard, un accord de coopération entre les trois exécutifs avait mené à la création en 2003d’un « consortium » d’institutions publiques (Forem, Bruxelles-formation, Promotion sociale et Ifapme-Sfpme)1 en charge de mettre en œuvre cette validation. Lespremières validations datent d’octobre 2005 (voirAEduc n°113).
Aujourd’hui, les exécutifs décident de dégager des moyens supplémentaires au bénéfice de ces opérateurs pour leur mission de validation. Unmontant de 225.000 euros. Et ce, en fonction d’une note d’orientation stratégique établie pour 2006-2007. « Une montée en puissance est attendue, déclarele communiqué de presse des gouvernements. Il s’agira d’organiser des épreuves pour au moins 1.000 candidats : les demandeurs d’emploi porteurs de compétencesnon reconnues et ne disposant pas du CESS sont prioritaires (…), de réaliser des référentiels de validation pour 30 métiers en 2006-2007 : les métiers ditsen pénurie sont prioritaires (…) ». Pour rappel, actuellement huit référentiels métiers sont opérationnels : aide-comptable,découpeur-désosseur, maçon, mécanicien d’entretien, installateur en sanitaire, couvreur, aide-logistique en collectivité. Deux nouveauxréférentiels viennent d’être présentés : aide-ménager et carreleur. Suivront les référentiels pour les opérateurs de call center,pour les coiffeurs, les bouchers et les peintres en bâtiment.
1. Consortium, rue de Stalle, 67 à 1180 Bruxelles – tél. : 02 371 74 40 – www.validationdescompetences.be