Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Petite enfance / Jeunesse

Le Chêne réunit les familles brisées

En cas de séparation, certaines situations familiales sont telles qu’un des parents se trouve, pour diverses raisons, dans l’impossibilité d’accueillir son enfant. Le juge peut alors désigner un Espace rencontre pour encourager le maintien de la relation. Visite au Chêne, dans le domaine ONE de La Hulpe1

En cas de séparation, certaines situations familiales sont telles qu'un des parents se trouve, pour diverses raisons, dans l'impossibilité d'accueillir son enfant. Le juge peut alors désigner un Espace rencontre pour encourager le maintien de la relation. Visite au Chêne, dans le domaine ONE de la Hulpe1
Comme tous les samedis, J.M. a pris le train pour se rendre à la Hulpe. Ce jour, il l'a attendu avec impatience toute la semaine. C'est ici, à l'Espace rencontre de La Hulpe, qu'il a vu sa petite fille faire ses premiers pas. Qu'il l'a entendu l'appeler papa pour la première fois. Depuis que sa femme l'a accusé de rapt parental, il a l'impression douloureuse et irréelle, nous dit-il, de vivre une vie qui ne lui appartient plus.
Les locaux de l'Espace rencontre sont perchés au premier étage de la pouponnière Reine Astrid. Nichés dans un écrin de verdure, à l'origine, ces bâtiments de l'ONE hébergeaient des colonies de plein air pour les enfants souffrant de maladies respiratoires. Le papa nous fait visiter la chambre où il reçoit sa fille, toujours la même pour ne pas perturber les habitudes de la petite. Il nous souhaite la bienvenue dans « sa pièce » et s'excuse pour le désordre qui y règne. Pour ne pas perdre une miette de ses quatre heures de visite hebdomadaire, il préfère ranger après le départ de l'enfant. « C'est peu, mais grâce à ça j'ai réussi à mettre la présence d'u...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

En cas de séparation, certaines situations familiales sont telles qu'un des parents se trouve, pour diverses raisons, dans l'impossibilité d'accueillir son enfant. Le juge peut alors désigner un Espace rencontre pour encourager le maintien de la relation. Visite au Chêne, dans le domaine ONE de la Hulpe1
Comme tous les samedis, J.M. a pris le train pour se rendre à la Hulpe. Ce jour, il l'a attendu avec impatience toute la semaine. C'est ici, à l'Espace rencontre de La Hulpe, qu'il a vu sa petite fille faire ses premiers pas. Qu'il l'a entendu l'appeler papa pour la première fois. Depuis que sa femme l'a accusé de rapt parental, il a l'impression douloureuse et irréelle, nous dit-il, de vivre une vie qui ne lui appartient plus.
Les locaux de l'Espace rencontre sont perchés au premier étage de la pouponnière Reine Astrid. Nichés dans un écrin de verdure, à l'origine, ces bâtiments de l'ONE hébergeaient des colonies de plein air pour les enfants souffrant de maladies respiratoires. Le papa nous fait visiter la chambre où il reçoit sa fille, toujours la même pour ne pas perturber les habitudes de la petite. Il nous souhaite la bienvenue dans « sa pièce » et s'excuse pour le désordre qui y règne. Pour ne pas perdre une miette de ses quatre heures de visite hebdomadaire, il préfère ranger après le départ de l'enfant. « C'est peu, mais grâce à ça j'ai réussi à mettre la présence d'u...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Aller plus loin

En cas de séparation, certaines situations familiales sont telles qu'un des parents se trouve, pour diverses raisons, dans l'impossibilité d'accueillir son enfant. Le juge peut alors désigner un Espace rencontre pour encourager le maintien de la relation. Visite au Chêne, dans le domaine ONE de la Hulpe1
Comme tous les samedis, J.M. a pris le train pour se rendre à la Hulpe. Ce jour, il l'a attendu avec impatience toute la semaine. C'est ici, à l'Espace rencontre de La Hulpe, qu'il a vu sa petite fille faire ses premiers pas. Qu'il l'a entendu l'appeler papa pour la première fois. Depuis que sa femme l'a accusé de rapt parental, il a l'impression douloureuse et irréelle, nous dit-il, de vivre une vie qui ne lui appartient plus.
Les locaux de l'Espace rencontre sont perchés au premier étage de la pouponnière Reine Astrid. Nichés dans un écrin de verdure, à l'origine, ces bâtiments de l'ONE hébergeaient des colonies de plein air pour les enfants souffrant de maladies respiratoires. Le papa nous fait visiter la chambre où il reçoit sa fille, toujours la même pour ne pas perturber les habitudes de la petite. Il nous souhaite la bienvenue dans « sa pièce » et s'excuse pour le désordre qui y règne. Pour ne pas perdre une miette de ses quatre heures de visite hebdomadaire, il préfère ranger après le départ de l'enfant. « C'est peu, mais grâce à ça j'ai réussi à mettre la présence d'u...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Sandrine Warsztacki

Sandrine Warsztacki

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)