CE REPORTAGE A ÉTÉ COMMANDÉ ET FINANCÉ PAR LE SERVICE GÉNÉRAL DE L’ÉDUCATION PERMANENTE ET DE LA JEUNESSE
L’arrivée au centre de La Marlagne a quelque chose d’impressionnant, surtout en automne. Construits au milieu d’un bois dont les arbres ont commencé à se délester de leurs feuilles, celles-ci tapissant le sol, les bâtiments de ce qu’on appelle aussi le centre culturel Marcel Hicter évoquent une sorte d’ovni qui se serait posé là il y a 50 ans pour ne plus jamais redécoller. C’est effectivement le 27 octobre 1971 que fut posée la première pierre de ce bâtiment à l’architecture tout en brique, en métal et en béton, dont l’objectif est de favoriser et aider toutes les initiatives visant à promouvoir la culture dans toutes ses composantes (artistique, citoyenne, d’éducation permanente…) en proposant un lieu de travail et d’hébergement à prix démocratique.
Dès l’arrivée dans le hall d’entrée, tapissé d’une grande teinture brune aux motifs rétro, c’est un escalier, situé tout au fond, qui attire l’attention et invite à prendre un peu de hauteur. En colimaçon, ses marches métalliques semblant suspendues dans l’air, il permet d’accéder au «restaurant» de La Marlagne, deux étages plus haut. Dans cet immense espace garni d’une cheminée aux proportions gargantuesques, une ribambelle d’enfants s’ébrouent en ce vendredi de fin octobre, au milieu d’animateurs tentant tant bien que mal de leur faire prendre leur petit déjeuner. Le lieu tout entier résonne de leur bonne humeur. Au milieu des cris aigus, on peut cependant percevoir des voix adultes, non moins joyeuses. Vingt mètres plus loin, circulant entre plusieurs rangées de tables, attendant patiemment autour des machines à café, des dizaines d’adultes devisent gaiement. Parmi eux, on trouve notamment Quentin Poncelet, du service de l’éducation permanente (EP) à la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et qui est responsable de la présence de toutes ces personnes – issues du secteur de l’éducation permanente – à La Marlagne en ce vendredi 21 octobre. «Cela faisait huit ans que le secteur de l’éducation permanente ne s’était pas réuni, alors qu’avant, cela se faisait tous les ans. Nous nous sommes dit qu’il était temps», lâche-t-il, un sourire aux lèvres.
Il faut dire que depuis 2014, les raisons de ne pas se voir n’ont pas manqué. Il y a eu la réforme du décret éducation permanente, tout d’abord, qui a mobilisé beaucoup d’énergie et laissé peu de temps à l’organisation de ce genre de festivités. Puis l’émergence du Covid. Mais aujourd’hui, tout est donc pardonné puisque des travailleurs et travailleuses issus de structures de «l’EP» de toute la Fédération Wallonie-Bruxelles sont présents pour une journée de réflexion intitulée «Actualités de l’action d’éducation permanente, entre urgence et émancipation». Au programme, des discussions en sous-groupes à propos de cinq enjeux primordiaux pour le secteur: mobilisation, participation des populations et exercice de la citoyenneté; temporalité (et, partant, le «temps long» que requièrent les démarches d’éducation permanente); effets des crises sur les populations minorisées; transformation politique de la société et, enfin, enjeu du numérique.
Mais pourquoi une telle réflexion? Parce qu’avec les transformations que connaît actuellement notre société, l’EP se trouve en quelque sorte à un tournant. «Le monde est en train de changer. La question des droits culturels n’est plus taboue», ose d’ailleurs Freddy Cabaraux, administrateur général de la Culture à la Fédération Wallonie-Bruxelles lors de sa présentation de la journée, avant d’affirmer que «les champs socioculturel et culturel ne sont plus séparés». Et pour preuve: la réforme du secteur en 2018 a fait disparaître la notion de «champ» dans le titre du décret, signe pour Patricia Hubert, la directrice générale adjointe du service de l’Éducation permanente et de la Jeunesse, que l’éducation permanente «se situe désormais au fondement des politiques publiques, plutôt que d’être un instrument parmi d’autres». Quand bien même cette transversalité ne devrait pas empêcher de penser «l’identité» de l’éducation permanente, une identité qui ne soit «ni trop large ni trop figée», ajoute-t-elle encore.
Bénédicte Linard (Écolo), ministre de la Culture de la FWB, ne dit d’ailleurs pas autre chose quand elle prend la parole à sa suite. «La critique de la société, du pouvoir, l’environnement, le climat: tout a un côté culturel. La culture de la démocratie est une composante de la culture», explique-t-elle. Avant de souligner que l’éducation permanente constitue «une solution à la crise de la représentativité que traversent nos sociétés» et d’exposer son souhait de voir naître des partenariats entre éducation permanente «et des bibliothèques, des théâtres, des compagnies».
Pas le temps…
Les quelque 200 professionnels du secteur réunis ce 21 octobre sont donc là pour prendre le temps de la réflexion, s’accorder une parenthèse dans un contexte tendu où les crises s’enchevêtrent. Cette articulation entre le temps long et réflexif d’une part, et l’urgence de l’action d’autre part, a justement animé l’essentiel des échanges de l’atelier consacré à la temporalité. Un constat unanime est d’emblée dressé: par les urgences sociales qu’elle a provoquées, la crise du Covid a profondément chamboulé l’équilibre des temporalités au sein de l’éducation permanente, accentuant l’écart entre les besoins des publics – immédiats et urgents, exigeant de l’action concrète – et l’offre de l’éducation permanente – plus lente, plus réflexive.
Cette tension s’observe d’ailleurs aussi au sein des équipes de travail. Un inspecteur de l’éducation permanente participant à l’atelier pousse ainsi la réflexion un cran plus loin: «Les personnes présentes à cette journée ont pour la plupart des postes de coordination, ce ne sont pas des animateurs de terrain, et c’est très révélateur… Celles et ceux qui sont sur le terrain ne peuvent souvent pas se permettre de prendre ce temps de la réflexion, de mettre leur action entre parenthèses.» Une participante embraie: «Les animateurs de terrain nous disent: ‘Les exigences décrétales d’émancipation et d’esprit critique, on les postpose, car l’urgence, c’est de recréer du lien après le Covid.’ Or nous, équipes de coordination, nous devons être les garants de cette vision décrétale, du temps long.»
Écart au sein des équipes donc – entre les travailleurs de terrain en prise avec les besoins urgents de la population et la coordination davantage ancrée dans le long terme – mais aussi «au niveau des associations», poursuit l’inspecteur: «On constate en effet une importante augmentation des demandes de reconnaissance en axes 3 et 4 (formation et production de services, d’analyses ou d’études, davantage dans le temps long, NDLR), tandis que les structures reconnues en axe 1 (participation, éducation et formation citoyennes: plus directes, NDLR) ont beaucoup souffert de l’absence de public pendant le Covid et peinent désormais parfois à justifier leurs actions. Cet écart crée une forme d’inégalité entre les associations.»
De ces échanges émerge une question, qui semble interroger l’identité même de l’éducation permanente dans ce contexte d’urgence sociale: «Comment relier l’éducation permanente aux besoins primaires des gens?»
Participer, pour faire plaisir?
Cet enjeu de l’adéquation entre l’éducation permanente et les préoccupations directes des publics se retrouve d’ailleurs au centre de l’atelier «participation». Le ton est donné: «Ils participent pour nous faire plaisir», lâche une participante.
Les échanges sont spontanés, la parole libre. On s’interroge: «L’EP est-elle encore en phase avec les préoccupations des gens?» On évoque la nécessité de «ramener du concret» au centre de la mobilisation, par exemple en tenant compte de choses plus terre à terre (comme le coût des déplacements des publics). De ne pas oublier le plaisir non plus. On souligne la délicate gestion de l’interculturalité: «Est-ce que nos publics se reconnaissent en nous? Nous sommes parfois porteurs de combats qui datent un peu…» On revient sur l’importance d’un équilibre dans l’articulation entre les besoins individuels, immédiats, et la logique d’action collective, à long terme.
Une certitude, finalement: «Pour s’intéresser à ce dont les populations ont réellement besoin, il faut du temps.» Le rapport au temps s’inscrit, ici aussi, en filigrane des réflexions. Car si la construction du lien avec les publics est un travail de longue haleine, le Covid a rappelé que ce lien peut, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, se briser. Il y a ceux qu’on ne touche plus, ceux qui restent chez eux. Et ceux dont les attentes ont changé. «On nous sollicite sur des questions précises, moins sur le plan collectif. Les gens ont moins de temps pour des processus longs», note un participant.
Aller «chercher» les populations minorisées
C’est un constat quasi unanime au sein de l’atelier dédié aux effets de la crise sur les populations minorisées: les crises à répétition, le Covid surtout, ont entraîné un repli de ces populations sur elles-mêmes. «Pour nous, l’EP, tout va bien. Ce sont les populations qui vont moins bien!», lance un participant. Résultat des courses: il devient parfois compliqué d’entrer en contact avec elles et certaines «coupures» dans la relation avec les opérateurs d’éducation permanente semblent irréversibles. «Beaucoup de dynamiques associatives ne s’en sont pas remises», note une participante.
Comment faire dès lors? Pour beaucoup, il s’agit de se montrer proactif, de porter les actions vers ces populations fragiles. «Les personnes minorisées, il faut aller les chercher, entend-on au détour d’un groupe en pleine discussion. Elles ne viendront pas chez nous d’elles-mêmes, cela coûte le prix d’un billet. Moi, je n’ai pas peur d’aller dans un CPAS à leur rencontre. Si vous me laissez entrer, je vais faire quelque chose avec elles.»
Pourtant, le défi semble énorme. C’est que la crise, ce repli sur soi-même, a aussi engendré un changement d’attente des populations, moins enclines aujourd’hui à participer à des actions menant à une réflexion plus profonde, comme si la crise les avait tellement étouffées et qu’elles avaient plutôt besoin «de se changer les idées», note une autre participante. Mais certaines nouvelles semblent positives. De nouveaux publics ont malgré tout pu être fidélisés, même s’ils ne semblent pas pouvoir compenser les «pertes» occasionnées par cette rupture du lien. Et des situations parfois cocasses ont été mises en évidence, comme ces jeunes que certains opérateurs ont pu plus facilement contacter via les réseaux sociaux durant la crise qu’en temps normal…
Le numérique constituerait-il donc dès lors une solution? Ce qui est clair, c’est que, lors des discussions sur cet enjeu, certain(e)s participant(e)s ont effectivement souligné que cet outil a parfois pu permettre d’entrer en contact avec des populations restées hors d’atteinte jusque-là. «Nous avions pourtant l’impression d’avoir une connaissance pointue de notre environnement», constate une des participantes. Pour certaines populations, comme celles en proie à certains problèmes de maladie ou de mobilité, le numérique a visiblement permis de sortir de l’isolement. À tel point qu’au moment du retour à une forme de normalité «certains étaient très inquiets qu’on arrête d’utiliser les outils numériques. Ils craignaient de tomber à nouveau dans l’isolement», enchaîne la même participante alors qu’une autre souligne l’utilité du numérique, notamment des réseaux sociaux, pour visibiliser le travail effectué à destination d’autres publics et ne pas rester dans «l’entre-soi du socioculturel».
Malgré ces aspects positifs, d’autres travailleurs et travailleuses de l’éducation permanente font aussi part de leurs doutes. Ils pointent la difficulté à bien interpréter ou saisir le langage non verbal lors des vidéoconférences, le danger de la fracture numérique pour les populations et l’usage de cet outil que la crise a en quelque sorte imposé sans choix de la part des équipes. Restent alors des questions: dans quelle mesure peut-on tirer profit du numérique en mitigeant les risques, est-il nécessaire de rendre accessible l’usage du numérique qui pourrait venir «nourrir la bête» des GAFA…?
Transformer la société
Dans un contexte de crise, il arrive que les notions de rôle et de limite se brouillent. En découlent alors une série de questionnements. Par exemple, face aux nouvelles urgences de la population, l’éducation permanente doit-elle se saisir de la question sociale? Répond-elle encore aux besoins de ses publics? Est-elle en mesure de réparer les effets des fractures numériques? A-t-elle un rôle politique et si oui comment l’exercer?
Cette dernière question est le fruit des réflexions menées lors de l’atelier dédié à la transformation politique. Si ses participants et participantes semblent convaincus que «la neutralité en éducation permanente n’existe pas» et que le secteur jouit bien d’un poids politique, d’un autre côté la «sensation d’usure et d’échecs répétés» et le «sentiment d’impuissance» renseignent sur le peu d’illusions que nourrit le secteur à l’égard du politique. D’autant que l’éducation permanente reste sujette à une ambivalence: «Comment les associations peuvent-elles être actrices de transformation politique tout en étant subventionnées?»
«La critique de la société, du pouvoir, l’environnement, le climat : tout a un côté culturel. La culture de la démocratie est une composante de la culture. »
Bénédicte Linard (Écolo)
Si tant est que l’éducation permanente assume et revendique son rôle politique, à travers la construction d’un discours et la capacité à se faire entendre par le plaidoyer, il lui faudra des moyens, du temps, de l’expertise. «Le plaidoyer politique peut se rapprocher des axes 1 et 4, mais ce n’est pas une activité de l’éducation permanente en tant que telle, rappelle un participant. Cela pose donc la question des moyens à disposition pour construire ce plaidoyer.»
Une piste face à ce manque de ressources: constituer des alliances, se regrouper en réseaux, en fédérations, pour mettre les luttes en commun et espérer peser face au politique.
Deux experts à la barre
Après deux heures d’échanges nourris, les participants aux ateliers entament leur migration de retour vers l’immense réfectoire de La Marlagne, pour profiter d’une pause déjeuner à nouveau baignée par les cris joyeux des enfants. L’après-midi se poursuit ensuite en plénière, alors que tous les participants sont invités à se rassembler dans la grande salle du théâtre pour écouter les interventions de deux experts académiques, Rachel Brahy et Jean De Munck, chargés de «digérer» les échanges de la matinée pour les restituer de façon analytique et contextualisée.
«Un questionnement majeur est au fondement de cette journée: quels sont les effets de notre époque sur l’éducation permanente et sa pratique. Au fond, il s’agit de situer l’éducation permanente dans un contexte», introduit la docteure en sciences politiques et sociales (ULiège) Rachel Brahy. Le contexte et ses évolutions provoquent une nouvelle conjonction entre le «socio» et le «culturel». «Le mot socioculturel prend aujourd’hui un autre sens que celui qu’il avait il y a cinquante ans, lorsqu’il a été formulé par Marcel Hicter notamment», situe Jean De Munck, professeur de sociologie à l’UCLouvain.
«Est-ce que nos publics se reconnaissent en nous?
Nous sommes parfois porteurs de combats qui datent un peu… »
Une travailleuse de l’éducation permanente
Le poids du social fait pencher la balance. C’est un constat qui a marqué les deux experts académiques dans les échanges de l’avant-midi: le retour du social, provoqué par une «accumulation de crises qui s’accélèrent». L’accélération, on la retrouve aussi dans la transformation numérique de la société. Le numérique est un «nouveau milieu» qui change profondément le lien social et le monde culturel, estime Jean De Munck. Le professeur invite alors l’éducation permanente à ne pas rejeter la digitalisation, mais à apprendre à se positionner vis-à-vis de celle-ci. «Pourquoi ne pas envisager de nouvelles formes de citoyennetés? Il y a de vraies potentialités, mais elles dépendront des acteurs et de leurs usages.»
L’éducation permanente se rend à l’évidence: les sociétés contemporaines envisagent moins les citoyens sous l’angle de ce qui rassemble que sous l’angle de la différence. «Les collectifs n’existent plus avant votre action, poursuit Jean De Munck. Il y a maintenant une composition des collectifs qui se base sur des singularités.» «Je doute qu’on puisse aller chercher les populations comme si elles étaient déjà préconstituées, prêtes, attendant de s’exprimer, détaille Rachel Brahy. À mon sens, au-delà de l’enjeu de mobilisation des collectifs, l’éducation permanente se situe plutôt dans un enjeu de composition des communs, de mise en commun de choses qui s’assemblent. Mobiliser des collectifs ou composer des communs, cela n’implique pas le même travail.»
L’EP, entre oasis et résistance
Dans ce contexte bousculé, fracturé et en crises, la notion de temporalité apparaît à nouveau centrale pour penser l’éducation permanente dans les années à venir, selon la docteure en sciences politiques et sociales. Si les débats de ce matin ont montré les limites et contradictions de cette temporalité, c’est peut-être malgré tout en elle que réside la clé: «Il y a un besoin de reprendre son souffle, pour constater le processus d’accélération de la modernité avancée qui produit des pathologies sociales.» Alors, pourquoi ne pas envisager l’éducation permanente comme une «oasis de ralentissement» qui aide à «maintenir une vie plus digne»?
Le secteur de l’EP serait-il donc en train d’entrer en résistance face à certaines dérives de notre temps? Pour Jennifer Neilz, responsable du pôle éducation permanente de la Fédération des employeurs des secteurs de l’éducation permanente et de la formation des adultes (FESEFA), il est en tout cas clair, en conclusion de la journée, que «l’action d’éducation permanente a aussi un rôle politique fondamental dans une démocratie, notamment par le développement de l’esprit critique, la politisation des questions de société, le rôle d’espace de participation politique et de contre-pouvoir des associations».
«Les personnes minorisées, il faut aller les chercher. Elles ne viendront pas chez nous d’elles-mêmes, cela coûte le prix d’un billet. »
Une travailleuse de l’éducation permanente
Et dans son discours de clôture de l’événement, Ariane Estenne, présidente du Conseil supérieur de l’éducation permanente et présidente du Mouvement ouvrier chrétien (MOC), semble appuyer cette théorie. «Les risques de dérives et de brouillage de notre identité sont importants et si nous ne nous en méfions pas suffisamment, c’est notre survie, notre survie institutionnelle qui est en jeu», prévient-elle. Avant de tracer quelques lignes de travail pour le futur. «Je ne sais pas s’il faut parler de réformer le décret ou de refonder un nouveau pacte culturel, mais je pense qu’il faut avant tout agir, concrètement, et pour faire cela je vous propose de continuer à rêver dans le sillage de Marcel Hicter. Imaginons concrètement un foisonnement d’actions associatives multiples et complémentaires, amplifions radicalement le travail culturel, partout, au plan local […] pour aller à la rencontre de chaque citoyen et citoyenne. Voilà ce que doit être notre ambition, notre exigence collective d’une grande et belle démocratie culturelle en 2022, qui soigne, qui répare, qui fasse groupe, qui fasse sens, qui fasse sens commun. C’est notre travail, c’est ce dont nous avons parlé toute la journée, c’est ce que nous voulons développer avec une grande fierté.»
Et pour battre le fer tant qu’il est encore chaud, pour «continuer à rêver», mais aussi «agir concrètement», le secteur de l’éducation permanente se voit d’ores et déjà fixer un prochain rendez-vous, en 2023, pour une seconde journée thématique qui sera notamment consacrée à l’action de l’éducation permanente telle que pratiquée par d’autres acteurs culturels (centres culturels, bibliothèques…). Comme un écho au souhait formulé en début de journée par la ministre Bénédicte Linard de voir se nouer des synergies entre l’éducation permanente et le monde de la culture.