Le RAPeL1 (Réseau des associations de promotion du logement, les APL) s’est constitué le 19 mars dernier en Wallonie. Il s’inscrit dans le contexte de la restructurationdu paysage du logement en Région wallonne, mise en œuvre en septembre 2001 par le ministre wallon du Logement, Michel Daerden. Cette restructuration prévoit, entre autres, lacréation d’une faîtière sociale, coordonnée par le Fonds du logement, qui regrouperait l’Aide locative du Fonds, les régies de quartier, les AIS (agencesimmobilières sociales) et les associations de promotion du logement2. Ces dernières s’inquiètent toutefois que les formalités de reconnaissance les concernantn’aient pas encore été établies.
Ces formalités sont prévues par l’arrêté du gouvernement wallon du 10 juin 1999 fixant les conditions d’agrément et de subventionnement des associationsde promotion du logement, lequel n’a toujours pas été mis en œuvre. Pour le RAPeL, «cette situation actuelle fait que les associations sont dans le brouillard le pluscomplet et que leur travail est mis en péril : retards des dossiers de rénovation avec l’ancrage communal du logement, aucune subvention de fonctionnement, aucun financement del’accompagnement social et aucun statut clair». Par conséquent, la viabilité de certaines associations devient aujourd’hui de plus en plus problématique.
Concrètement, le RAPeL s’est donné trois missions :
> «constituer un groupe représentatif qui peut entrer en concertation avec le cabinet du ministre ayant le logement dans ses attributions, le Fonds du logement des famillesnombreuses, etc.»
> préparer l’avenir des associations, défendre leurs intérêts et anticiper les prises de décision concernant le secteur;
> être un lieu d’échanges, de réflexions, de décisions communes et de promotion mutuelle.
À ce jour, le réseau compte une quarantaine d’associations, mais reste ouvert à d’autres candidatures. Par ailleurs, il compte tenir informés de sesdémarches le Fonds du logement, les AIS, etc. Le statut «d’invité» sera accordé à des «associations d’appui» (ex. : Habitat etParticipation).
1 Le secrétariat du RAPeL est hébergé par Relogeas, 42/11 rue Monceau-Fontaine à 6031 Monceau-sur-Sambre, tél. : 071 31 78 52, fax : 071 32 87 40.
2 L’association de promotion du logement est définie à la section 4 de l’article 198 du Code wallon du logement. Concrètement, elle «contribue à la miseen œuvre du droit à un logement décent, notamment en poursuivant l’une des missions suivantes : 1°) favoriser l’intégration sociale dans le logement par lamise à la disposition d’un logement adapté; 2°) procurer une assistance administrative, technique ou juridique relative au logement prioritairement aux ménages enétat de précarité; 3°) mener des projets expérimentaux permettant le développement des objectifs fixés par le gouvernement».
Archives
"Les associations de promotion du logement se constituent en réseau"
Baudouin Massart
29-04-2002
Alter Échos n° 119
Baudouin Massart
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web.
Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus,
notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité,
et pour répondre à notre mission d'éducation permanente.
Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous !
Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)
Sur le même sujet
-
Politique
Le blues des élus
-
Santé
Inégalités de santé : faire le pari des territoires
-
Environnement/territoire
Ce local qui galvanise le rural
-
Economie
Des communes sur le fil du rasoir
Les plus consultés
- Violences sexuelles, l’injuste prix
- WhatsApp à l’école: qui a eu cette idée folle?
- Communautés d’énergie,
menacées par les entreprises? - «Derrière les adultes à la rue, il y a des enfants qui trinquent.»
- La livraison de colis, enjeu politique en devenir
- Bouillon de lectures
- Le cancer du poumon,
une maladie de pauvres?