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Regard critique · Justice sociale

Social

Les dessous de l’identification des étrangers

Depuis l’attaque de deux policières à Charleroi, l’identification et la réadmission des étrangers font l’objet d’un débat public.

L’existence d’un fichier d’empreintes digitales dans le pays d’origine accélère l’identification

L’attaque de deux policières à Charleroi par un Algérien a donné lieu à un débat animé sur l’identification des étrangers avant leur expulsion. Loin des déclarations à l’emporte-pièce, l’identification et la réadmission sont des domaines complexes et opaques, au confluent du droit, de la diplomatie et de la politique intérieure.
Article issu d'Alter Échos, n°428. 
L’été n’a pas été de tout repos pour Theo Francken. Le secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations (N-VA) a dû réagir à l’attaque à la machette de deux policières, à Charleroi. Une attaque perpétrée par un ressortissant algérien en situation irrégulière sur le territoire belge. Celui-ci avait reçu deux ordres de quitter le territoire, mais ne s’y était pas conformé. De quoi échauffer les esprits. D’abord ceux du Vlaams Belang qui s’engouffra dans la brèche et considéra que la politique du secrétaire d’État, relative à l’expulsion des étrangers, était «ratée».

Une joute verbale assez rare et peu diplomatique qui a fait apparaître au grand jour des pans méconnus de la politique de retour et d’éloignement des étrangers: ceux de l’identification et de la réadmission.

Ne supportant pas trop les accusations de laxisme, il a vite proposé de créer 1.000 places supplémentaires en centres fermés (qui, aujourd’hui, ont une capacité d’un peu moins 700 places). Le secrétaire d’État N-VA s’est ensuite lancé tête baissée dans u...

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L’attaque de deux policières à Charleroi par un Algérien a donné lieu à un débat animé sur l’identification des étrangers avant leur expulsion. Loin des déclarations à l’emporte-pièce, l’identification et la réadmission sont des domaines complexes et opaques, au confluent du droit, de la diplomatie et de la politique intérieure.
Article issu d'Alter Échos, n°428. 
L’été n’a pas été de tout repos pour Theo Francken. Le secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations (N-VA) a dû réagir à l’attaque à la machette de deux policières, à Charleroi. Une attaque perpétrée par un ressortissant algérien en situation irrégulière sur le territoire belge. Celui-ci avait reçu deux ordres de quitter le territoire, mais ne s’y était pas conformé. De quoi échauffer les esprits. D’abord ceux du Vlaams Belang qui s’engouffra dans la brèche et considéra que la politique du secrétaire d’État, relative à l’expulsion des étrangers, était «ratée».

Une joute verbale assez rare et peu diplomatique qui a fait apparaître au grand jour des pans méconnus de la politique de retour et d’éloignement des étrangers: ceux de l’identification et de la réadmission.

Ne supportant pas trop les accusations de laxisme, il a vite proposé de créer 1.000 places supplémentaires en centres fermés (qui, aujourd’hui, ont une capacité d’un peu moins 700 places). Le secrétaire d’État N-VA s’est ensuite lancé tête baissée dans u...

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L’été n’a pas été de tout repos pour Theo Francken. Le secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations (N-VA) a dû réagir à l’attaque à la machette de deux policières, à Charleroi. Une attaque perpétrée par un ressortissant algérien en situation irrégulière sur le territoire belge. Celui-ci avait reçu deux ordres de quitter le territoire, mais ne s’y était pas conformé. De quoi échauffer les esprits. D’abord ceux du Vlaams Belang qui s’engouffra dans la brèche et considéra que la politique du secrétaire d’État, relative à l’expulsion des étrangers, était «ratée».

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